Un socle commun pour quoi faire ?

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Un socle commun pour quoi faire ?

         Depuis 20 ans, les acteurs de l’éducation utilisent les termes « savoir minimum », « savoir commun », « culture commune », « socle de connaissances et de compétences ». Durant ces décennies, le système scolaire s’est massifié et tous les responsables avaient alors l’idée de ne pénaliser ni les mauvais élèves ni les meilleurs.

      Or, le 21ème siècle voit les inégalités scolaires se creuser, des zones de fracture apparaissent dans la société, la ségrégation ethnique, sociale s’installe, l’orientation est totalement dévoyée par la hiérarchisation des filières. L’Ecole à bout de souffle accentue les écarts malgré les efforts de ses personnels et impose à la société dans son ensemble un coût économique, social, politique exorbitant !

       L’institution scolaire doit désormais veiller à ce que les élèves acquièrent ce que nous considérons comme essentiel , même s’il est vrai que tous n’ont pas les mêmes facilités, les mêmes talents. Faire réussir tous les enfants exige tout d’abord de ne pas reléguer les plus fragiles dans l’échec. La question du socle commun est lié à celle de la démocratisation scolaire.

Nous n’en sommes malheureusement pas là !

L’éviction récente de jeunes issus de milieu populaire dans le département le plus riche de France ne suscite que peu de réactions d’indignation à la différence de celles de la filière des élites il y a quelques mois. L’Ecole doit d’urgence s’ajuster à ses valeurs. Pour y parvenir, un texte, une formation pédagogique, une réforme ne suffisent pas. Il manque la croyance dans la jeunesse, et surtout l’espérance.

       Le  » socle commun de connaissances, de compétences et de culture » est en cours d’écriture. Son histoire reste à construire. C’est une étape décisive pour une Education nationale à refonder intellectuellement et politiquement !

 

Chères régions ! !

Ecouter ici le billet d’humeur de Patrick FIGEAC   ♪ : Chères régions !!

Chères régions !

14 Juin 2014

     Nous y voilà !! Le «millefeuille » administratif français avec ses communes, ses inter-communalités, ses métropoles, ses départements, ses régions est un défi au bon sens ! … Archaîque, inefficace et coûteux  !!! …

   Mais la classe politique à peu près unanimement a un seul mot d’ordre : « Ne rien changer ! Cependant, économie budgétaire oblige, il va falloir procéder à un redécoupage. Il est vrai qu’il y avait urgence !! La France compte 36000 communes, environ le tirs à elle seule du total européen . Les départements conçus il y a deux siècles s’avèrent trop petits et les régions, vieilles d’un demi siècle, trop nombreuses. Il convient donc de regrouper les communes dans des ensembles plus vastes, les inter-communalités d’au moins 20 000 personnes, de supprimer les départements trop petits et réunir les régions afin de leur donner une taille européenne. Nos voisins ont d’orees et déjà procécé sans problèmes à ces mutations administratives ; pourquoi pas nous ?

   Notre classe politique est d’instinct opposée à toute réforme qui diminue le nombre de postes à pourvoir, elle habille même ses résistances d’un ensemble de considérations qui se résume en trois mots :

Démocratie : nous n’avons pas assz été consultés, surenchère, les réformes ne vont pas assz loin et effets pervers : la simplification va compliquer encore davantage cet édifice en construction ! D’ores et déjà, le conservatisme a gagné une première bataille ; en effet, la suppression des Conseils Généraux et à terme des départements suppose une révision de la constitution. Et là, rien n’est acquis, le gouvernement peinera à rassembler au parlement la majorité des trois cinquièmes nécessaire ; quant à un éventuel référendum, compte tenu des désastres électoraux aux municipales et aux européennes, il ne faut guère y songer ! La réforme départementale est donc repoussée à plus tard …

Alors, procédons au redécoupage des régions. De 11 à 12 initialement prévues, 14 ont été retenues pour tenir compte des susceptibilités identitaires des Picards et des Bretons en particulier …

   Au final, cette réforme salvatrice qui devait aboutir à des économies d’envergure … n’aura pas l’ampleur espérée ! ...

      Malheureusement en France, quel que soit le sujet, une majorité se dégage toujours pour empêcher tout changement  mais cette immobilité conduit inexorablement au déclin d’un pays qui fut, jadis,  parmi les plus imaginatifs et les plus ambitieux ! …

   Nous raisonnons comme si nous étions  « seuls au monde » !!!

Fin de la grande Nation  !! Vivent nos petites patries bien tranquilles à l’abri des tumultes d’un monde qui bouge, mute, se transforme SANS NOUS !! ….

L’IMMOBILISME EST EN MARCHE … ET RIEN NE SAURA L’ARRÊTER !!

Mais notre appel à réagir et  résister … ne faiblira pas !!!

        Les billets de Patrick FIGEAC CONTINUENT TOUT L’ÉTÉ sur ce site !!  

 

Économie politique

Écouter le billet, à propos d’économie politique :

 ALSTOM and cie !

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onglet « NOUVEAU MONDE » >> Citoyenneté culturelle 

Encore une occasion de pacte social manquée !!!

                                        ♪  Pacte d occasion manquée !

                    Encore une occasion de pacte social  manquée ! 

   Économiser l’argent public est une nécessité . Mais utiliser ces mêmes économies pour réduire le coût du travail et les impôts sur les entreprises semble être UNE ERREUR MAJEURE ! En baissant les cotisations patronales, le gouvernement compte créer des emplois ? ! Les leçons du passé sont oubliées ! Les mesures d’exonération N’ONT JAMAIS EU D’IMPACT massif sur le chômage … En fait, cette baisse des charges va surtout NOURRIR LES PROFITS !

     Et pourtant !!!! Nous pourrions dégager des marges en luttant contre la fraude, en piochant dans ces niches fiscales qui se chiffrent en milliards, dans les caisses des vendeurs de médicaments qui réalisent de confortables bénéfices, dans les marchés publics juteux ! De fait, laisser l’inflation réduire les salaires des fonctionnaires, le niveau des allocations logement ou les retraites de tous, repousser une hausse du RSA relève de la facilité !! Mais soyons concrets !!

        Qu’aurions-nous pu faire avec ces trente milliards destinés à abaisser le coût du travail ? Accorder par exemple un minimum social à 50.000 jeunes en grande difficulté coûterait 3 milliards. Un dixièmedu total !

Autant que la dépense annuelle pour 200 000 places de crèches, 60 000 logelents sociaux, qui pèsent moins d’un milliard. Une aide de 300 euros mensuels pour 300 000 personnes agées démunies, en maison de retraite, un milliard. Le coût de l’ensemble de ces dépenses ? À peine plus d’un cinquième de ce qui partira en fumée avec le pacte de RESPONSABILITÉ ! À la question « Que ferions-nous pourla France si nous disposions de 30 milliards ? La réponse est vite trouvée !! Nous pourrions continuer à dresser la liste des urgences sociales que nous ne pouvons satisfaire, des transports en commun à l’environnement en passant par la rénovation des prisons, l’accès aux soins, la modernisation des écoles, les loisirs, la culture !! Autre exemple : la création d’un fond de développement associatif de 3 petits milliards permettrait de verser 15 000 euros par an et par emploi créé aux associations, à charge pour elles de trouver un complément issu de leurs activités ! Et vous obtenez 20 000 emplois bien réels !! De la culture aux loisirs, de l’aide aux jeunes et aux ainés, , de l’environnement au tourisme, les gisements du tiers secteur sont immenses !!!! Avec LES CADEAUX FISCAUX À GRANDE ÉCHELLE, LE CLAN DU PROGRÈS SE TIRE UNE BALLE DANS LE PIED ! Dommage ! La modernisation de notre pays et une réforme en profondeur étaient possibles !! Encore une occasion manquée !! Et la preuve qu’il n’est plus temps de déléguer nos espoirs … mais celui d’’AGIR !!

Le nouveau décret et ses conséquences !!!

                             ♫ le nouveau décret et ses consequences  !!

Le nouveau décret et ses conséquences!!!

      L’honneur est sauf. Monsieur le Ministre a maintenu le cap sur la réforme des rythmes scolaires initiée par son prédécesseur tout en l’assouplissant. Ainsi, les activités périscolaires pourront-elles être regroupées sur un après-midi, ce qui devrait permettre une meilleure gestion des animateurs, des emplois du temps. Les communes pourront également mutualiser les personnels et offrir de « vrais emplois » dans un domaine en pleine expansion.

       Mais, cette réforme aura un coût, chiffré par l’association des Maires de France à un milliard d’euros. Dans le même temps, l’Etat a décidé de réduire ses versements aux collectivités territoriales d’environ 10 milliards. Voilà qui suffit à mécontenter les élu(e)s. Le gouvernement devrait pourtant mettre la main au portefeuille mais ses marges de manœuvre restent limitées.

Enfin, réfléchissons un peu !!! L’essentiel de la réforme n’était-il pas de réduire la journée de classe jugée trop lourde ? Certes, Monsieur le Ministre a pris soin de préserver les cinq demi-journées mais nos élèves seront à l’école six heures plusieurs jours par semaine  :  24 + 3  = 27 heures 

    Aucune formule ne résoudra à elle seule la question des inégalités scolaires. Pour y remédier, il est nécessaire de « changer l’école »; la mise en œuvre de la loi sur la refondation apporte quelques pistes salutaires: scolarisation des moins de 3 ans, plus de maîtres que de classes, lutte contre le décrochage scolaire. Il est cependant essentiel de renouveler la créativité, l’inventivité pédagogique en s’appuyant sur des expériences de terrain. Sommes-nous prêts à tenter ce pari au delà des intérêts partisans?

 

Les filles exclues des activités culturelles et sportives

         Résultat d’une étude menée au sein des Zones Urbaines Sensibles :

les jeunes filles sont discriminées au point d’être exclues de certaines activités !!

La colère gronde dans les établissements …

   La colère monte dans les établissements …

la colère monte dans les établissements

         Les dotations globales horaires c’est à dire les moyens humains alloués aux collèges, lycées sont actuellement en discussion dans les établissements dans une ambiance morose. Les enseignants expriment leur mécontentement devant la baisse quasi générale des supports budgétaires et craignent une dégradation de leur condition de travail. Avec la suppression de dédoublements, des effectifs chargés, difficile de mettre en oeuvre une pédagogie innovante. Monsieur le Ministre a-t-il encore les moyens de la refondation qu’il a souhaité impulser ?

      L’heure est désormais aux restrictions, à la réduction de la dépense publique.   Continuer la lecture