Socle commun et cartographies subjectives en classe

À Roubaix dans le cadre du Réseau REP+, voici le support de présentation à propos de l’usage des cartes heuristiques au prisme du Projet de socle commun de connaissances, compétences et de culture du Conseil Supérieur des Programmes, de juin 2014

En vidéo ici ; ou à consulter lài avec imindmap (inscription gratuite, mine de ressources …)

✫ Éprouvez l’utilité de cette technique associant  mots, dessins et percecption spatiale … dans la vie quotidienne : prise de notes, agenda, pense-bête, etc !!

Un socle commun pour quoi faire ?

  Ecouter le son ici ♪ : un socle commun pour quoi faire ?

Un socle commun pour quoi faire ?

         Depuis 20 ans, les acteurs de l’éducation utilisent les termes « savoir minimum », « savoir commun », « culture commune », « socle de connaissances et de compétences ». Durant ces décennies, le système scolaire s’est massifié et tous les responsables avaient alors l’idée de ne pénaliser ni les mauvais élèves ni les meilleurs.

      Or, le 21ème siècle voit les inégalités scolaires se creuser, des zones de fracture apparaissent dans la société, la ségrégation ethnique, sociale s’installe, l’orientation est totalement dévoyée par la hiérarchisation des filières. L’Ecole à bout de souffle accentue les écarts malgré les efforts de ses personnels et impose à la société dans son ensemble un coût économique, social, politique exorbitant !

       L’institution scolaire doit désormais veiller à ce que les élèves acquièrent ce que nous considérons comme essentiel , même s’il est vrai que tous n’ont pas les mêmes facilités, les mêmes talents. Faire réussir tous les enfants exige tout d’abord de ne pas reléguer les plus fragiles dans l’échec. La question du socle commun est lié à celle de la démocratisation scolaire.

Nous n’en sommes malheureusement pas là !

L’éviction récente de jeunes issus de milieu populaire dans le département le plus riche de France ne suscite que peu de réactions d’indignation à la différence de celles de la filière des élites il y a quelques mois. L’Ecole doit d’urgence s’ajuster à ses valeurs. Pour y parvenir, un texte, une formation pédagogique, une réforme ne suffisent pas. Il manque la croyance dans la jeunesse, et surtout l’espérance.

       Le  » socle commun de connaissances, de compétences et de culture » est en cours d’écriture. Son histoire reste à construire. C’est une étape décisive pour une Education nationale à refonder intellectuellement et politiquement !

 

Apprendre à apprendre ! …

       Le regard éclairé d’un historien de l’éducation, Claude LELIEVRE autour d’un concept central de l’école du socle :  «  Apprendre à apprendre  » !!

À découvrir ici ! publié par l’Express

 

    

La notation : que font nos voisins ??

VENDREDI 12 AVRIL 2013

La notation : que font nos voisins ? !

     La France occupe une position particulière par rapport aux pratiques de notation en vigueur chez nos voisins. Ainsi, dans la majeure partie des pays de l’OCDE, les professeurs ne sont pas libres de choisir la forme que peut revêtir l’évaluation , la notation numérique est souvent exclue ou fortement encadrée.

    Les élèves suédois ne connaissent la notation chiffrée qu’à partir de la classe de quatrième. Au Danemark, l’évaluation porte sur les performances académiques mais aussi sur le développement personnel et social de l’enfant. En Italie, depuis 1977, pour le primaire, il n’y a plus ni notes, ni lettres mais un commentaire écrit de l’enseignant.

 Il en est de même au Canada, en Colombie britannique.

     Souvent, à l’étranger, l’activité de notation s’appuie  sur la description de critères directement intégrées dans les parcours scolaires. L’Angleterre, les Pays-Bas, la Belgique ont développé des standards qui définissent clairement et précisément les compétences qui doivent être acquises pour les deux niveaux, primaire et secondaire, reliées à des niveaux d’évaluation.

       En France où nous avons conservé le modèle traditionnel de l’évaluation chiffrée, la mise en oeuvre du socle commun qui irait dans le sens de ce qui se pratique ailleurs se fait dans la douleur. Nous perpétuons encore une forme classique, individuelle, avec un faible recours à l’auto-évaluation comme pratique formative … Remarquons toutefois que l’existence de dispositifs trans-disciplinaires conduit à une nouvelle reflexion sur ce sujet.

C’est un bon début !!

     Signalons enfin que des pays qui furent jadis progressistes reviennent aux notes avec le développement de procédures d’évaluation standardisées qui touchent aujourd’hui la quasi totalité de l’OCDE.

       Dés lors se crée une tension entre la quantitatif et le qualitatif. L’école est de plus en plus soumise à des mesures de performances strictement cognitives. La fonction de socialisation tend à être oubliée !!

Ce terreau idéologique ne milite plus pour la suppression des notes, bien au contraire !! …

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