Dans beaucoup d’écoles, de collèges, de lycées situés en zone sensible les personnels, les parents sont en colère car les quelques moyens dont ils disposent jusqu’à présent, à commencer par les 25 élèves par classe, la scolarité des moins de 3 ans entre autre ne sont plus des avantages acquis. Ils craignent en effet de voir disparaître ces aménagements car, au Ministère, des moyens sont retirés à ceux qui en ont fait bon usage , et refusés à ceux qui en ont un besoin urgent.. Sans parler des écoles, collèges, lycées dont les effectifs par classe sont surchargés, voire ingérables. Ne nous y trompons pas. La mobilisation actuelle des parents et des enseignants à propos de l’éducation prioritaire n’est pas un simple mouvement d’humeur. Dans un pays où les citoyens souffrent et trop souvent se résignent à leurs difficultés croissantes, la priorité à l’éducation et à la jeunesse affirmée au plus haut sommet de l’Etat est dans tous les esprits.
Beaucoup de nos compatriotes sont prêts à restreindre leur mode de vie, à se contenter d’emplois précaires, mais ils ne cèderont pas sur l’avenir de leurs enfants. Dans cette colère, il y a de l’espoir. Oui, l’école, la santé, la justice, la culture, la recherche coûtent cher. Oui, c’est la crise, il faut rembourser les banques (?), « réduire les dépenses, gratter des millions partout où c’est possible ». Mais nous ne pouvons accepter de faire plus avec moins de moyens dans l’Education nationale. C’est demain que préparent les parents et les enseignants, unis dans ce mouvement de contestation !!
L’Etat et ses représentants auraient tort de mépriser cette indignation et de décevoir les attentes de celles et de ceux qui militent pour le bien-être d’une jeunesse en mal de vivre. Il est encore temps de satisfaire ces revendications , au nom de l’équité, tout simplement.