L’école alternative …

      L’école autrement ; un dossier complet vous est proposé : organisation, financement !!! … Toutes les questions que vous vous posez sur un autre système d’enseignement sans avoir osé le demander !…

Les ESPIs ! 

Fédération des établissements scolaires publics innovants

 

Décrochage, à qui la faute ?

            ♫    Décrochage à qui la faute ?! …

Voici le prologue de Patrick FIGEAC  !!

Décrochage, à qui la faute ?

        Qui est responsable du décrochage de certains élèves ? L’école ? Les difficultés scolaires, les mauvaises notes, le sentiment d’être rejeté, de ne pas être reconnu, le redoublement, l’orientation par défaut jouent un rôle non négligeable dans ce phénomène.

La classe ? La mise à l’écart des plus faibles, des plus perturbateurs, l’incapacité à gérer l’hétérogénéité de plus en plus grande, le manque de temps, des effectifs chargés expliquent aussi en partie le décrochage.

Sans oublier des causes exogènes, difficultés familiales, psychologiques qui pèsent lourd dans le cartable de certains enfants.

     Mais, le système éducatif dans son ensemble ne l’organiserait-il pas, de manière plus ou moins consciente ? Quels sont les publics les plus touchés ? Les lycées professionnels, les jeunes issus des quartiers populaires qui ne bénéficient pas toujours des conditions les meilleures pour réussir leur scolarité. Nous savons en effet comment le milieu familial et l’arrière-plan socio-économique se conjuguent souvent pour perturber les études . Autant de facteurs qui pénalisent les plus fragiles !!

Formidable gâchis tant sur le plan humain que financier, le décrochage nécessite une approche plurielle et doit être « l’affaire » de toutes celles et de tous ceux qui oeuvrent dans et autour de l’institution scolaire.

Même si les causes sont multiples, ni l’école, ni la famille  ne peuvent  se dédouaner. À nous d’être vigilant(e)s !!!!

Point de repère au lycée

        Une brochure utile à tous les enseignants avec un point de repère en langues vivantes  et surtout aux professeurs principaux qui trouveront des fiches-outils pour  les aider dans l’exercice de leurs mission

Au service d’une pédagogie différenciée : TACIT

      Original et innovant cet outil mis au point par des chercheurs de l’Université de Rennes !! 

 Conçu à la fois pour détecter et remédier aux difficultés de lecture dont nous savons qu’elles impactent lourdement la scolarité de certains élèves, ce module semble être d’une grande utilité pour le corps enseignant …

Découvrez-le ici !

Attention au sens des mots !

À écouter ici :  Attention au sens des mots !

   Attention au sens des mots.

         Que faire avec Dieudonné ? Interdire, c’est le renforcer, affirment les uns. Ne pas réagir, c’est encourager la haine, répliquent les autres. Il faut bien reconnaître que tout le monde a raison, il n’existe pas, en démocratie, de science exacte pour départager les inconvénients de la liberté et ceux de la censure.

      Nous ne savons pas si nous souffrons d’un excès de la première ou si nous étouffons sous la férule de la seconde ! Nous pestons le matin parce que «nous ne pouvons plus rien dire»  et nous nous alarmons le soir de la « libération de la parole ». Il existe toute une série de sujets sur lesquels tout point de vue qui s’écarte de la norme en vigueur peut valoir à son auteur les foudres du tribunal médiatique. Ainsi, vous protestez contre l’interdiction du tabac, vous êtes assimilé à un agent appointé du monde cigarettier, partisan des flux migratoires, vous êtes forcément raciste, contre l’abolition de la prostitution, vous voilà « facho ».

        Résultat : pendant que notre cerveau gauche surveille la moindre de nos pensées, notre cerveau droit nous murmure que la transgression est un droit de l’homme, la provocation, un devoir moral, la dérision, l’arme du faible ou prétendu tel. par la magie d’Internet et des réseaux sociaux, chacun peut désormais s’attacher aux tabous qui lui gâchent le vie , ce qui consiste souvent à déverser sa haine ou son mépris pour telle ou telle catégorie de nos contemporains. Notre époque produit malheureusement plus de Dieudonné que de Galilée.
« Rien n’est à moi, tout est tabou » fredonnent en choeur les partisans de l’ex-humoriste. C’est bien simple, nous n’avons jamais autant entendu parler de tabou depuis qu’il n’y en a plus. Et si nous avons l’impression d’en transgresser un, c’est aussitôt pour en recréer de nouveaux. Comme par effet de compensation. Voilà pourquoi nulle société ne peut se fixer comme objectif la liquidation de tous les tabous sans prendre le risque de s’épuiser elle-même dans cette course. Celui qui ne tire pas les leçons du passé est condamné à les revivre.

      Poser la question de la liberté de la pensée, c’est poser le principe des limites dans lesquelles nous nous construisons au fil de nos rencontres, de nos actes, de nos lectures.
A l’inverse de la dictature ou du totalitarisme qui reposent sur l’indéfini, l’ignorance, la négation des limites.
La démocratie impose de savoir de quoi nous parlons et, surtout, de s’accorder sur le sens des mots. Maintenir un interdit sur certaines opinions, les condamner dans le cadre de la loi quand elles sont prononcées dans l’espace public, ce n’est pas rétablir l’enfer, c’est, au contraire, libérer notre avenir d’un scénario infernal : la banalisation de mots qui déchirerait la fine particule du monde humain.