Attention au sens des mots !

À écouter ici :  Attention au sens des mots !

   Attention au sens des mots.

         Que faire avec Dieudonné ? Interdire, c’est le renforcer, affirment les uns. Ne pas réagir, c’est encourager la haine, répliquent les autres. Il faut bien reconnaître que tout le monde a raison, il n’existe pas, en démocratie, de science exacte pour départager les inconvénients de la liberté et ceux de la censure.

      Nous ne savons pas si nous souffrons d’un excès de la première ou si nous étouffons sous la férule de la seconde ! Nous pestons le matin parce que «nous ne pouvons plus rien dire»  et nous nous alarmons le soir de la « libération de la parole ». Il existe toute une série de sujets sur lesquels tout point de vue qui s’écarte de la norme en vigueur peut valoir à son auteur les foudres du tribunal médiatique. Ainsi, vous protestez contre l’interdiction du tabac, vous êtes assimilé à un agent appointé du monde cigarettier, partisan des flux migratoires, vous êtes forcément raciste, contre l’abolition de la prostitution, vous voilà « facho ».

        Résultat : pendant que notre cerveau gauche surveille la moindre de nos pensées, notre cerveau droit nous murmure que la transgression est un droit de l’homme, la provocation, un devoir moral, la dérision, l’arme du faible ou prétendu tel. par la magie d’Internet et des réseaux sociaux, chacun peut désormais s’attacher aux tabous qui lui gâchent le vie , ce qui consiste souvent à déverser sa haine ou son mépris pour telle ou telle catégorie de nos contemporains. Notre époque produit malheureusement plus de Dieudonné que de Galilée.
« Rien n’est à moi, tout est tabou » fredonnent en choeur les partisans de l’ex-humoriste. C’est bien simple, nous n’avons jamais autant entendu parler de tabou depuis qu’il n’y en a plus. Et si nous avons l’impression d’en transgresser un, c’est aussitôt pour en recréer de nouveaux. Comme par effet de compensation. Voilà pourquoi nulle société ne peut se fixer comme objectif la liquidation de tous les tabous sans prendre le risque de s’épuiser elle-même dans cette course. Celui qui ne tire pas les leçons du passé est condamné à les revivre.

      Poser la question de la liberté de la pensée, c’est poser le principe des limites dans lesquelles nous nous construisons au fil de nos rencontres, de nos actes, de nos lectures.
A l’inverse de la dictature ou du totalitarisme qui reposent sur l’indéfini, l’ignorance, la négation des limites.
La démocratie impose de savoir de quoi nous parlons et, surtout, de s’accorder sur le sens des mots. Maintenir un interdit sur certaines opinions, les condamner dans le cadre de la loi quand elles sont prononcées dans l’espace public, ce n’est pas rétablir l’enfer, c’est, au contraire, libérer notre avenir d’un scénario infernal : la banalisation de mots qui déchirerait la fine particule du monde humain.

 

2014, l’année de tous les dangers !

VENDREDI 10 JANVIER 2014

      Monsieur le Ministre a la ferme intention de mener à terme la refondation de l’école qu’il a initiée en 2012. Plusieurs étapes ont d’ores et déjà été franchies; la loi d’orientation, votée, la formation initiale des professeurs, mise en route, les candidatures au concours, relancées, les divers conseils prévus par la loi, installés. Reste le délicat dossier de la réforme des rythmes scolaires, toujours aussi conflictuel. Les élections municipales qui s’annoncent risquent d’aggraver encore davantage la situation.

       Mais il y a plus inquiétant : comment refonder l’école quand nous continuons toujours à être nostalgiques de la communale d’antan? Malgré le choc PISA qui a mis en exergue les liens entre inégalités sociales et scolaires, nous privilégions toujours le statut quo, le mérite individuel, l’élitisme, la sélection et, au final, l’injustice sociale !! Continuer la lecture

Aimer la vie !!

À écouter ici : Aimer la vie …  2014

Aimer la vie  !

      Beaucoup de nos concitoyens ne font que survivre. Sans raison particulière puisqu’ils n’ont pas souffert de drame violent, de guerre, de génocide … Ils ont simplement oublié le plaisir et la joie de vivre pleinement, de profiter de chaque instant de la vie et des petits plaisirs qu’elle nous offre : un rayon de soleil, des fleurs qui poussent, et même les nuages, les merveilleux nuages Malheureusement, il y a chez nous une sinistrose qui va en s’accroissant … La crise n’est pas seulement économique, elle est psychologique ! Sommes-nous trop gâtés, trop assistés ? Je ne sais pas . Mais nous nous lamentons tellement que nous perdons notre créativité, notre joie de vivre et ainsin nous nous empêchons de sortir de la crise. ! …

     Il nous faut certainement une renaissance intérieure collective, ne plus nous enfermer dans des modes de pensée mortifères. La crise est à vivre, pas à subir. Mais voilà, nous sommes abreuvés d’images violentes, répétitives, anxiogènes qui accaparent notre conscience. Ce bombardement incessant nous bouffe littéralement ! Nous devons mettre de la distance entre ce que nous voyons, ce que nous regardons … Etre à la fois dans l’empathie pour la souffrance du monde et dans le lâcher prise. La planète est devenue un village, nous sommes embarqués dans la même aventure et il y a bien un juste  équilibre à trouver.

    Mais là encore, nous avons tendance à être préoccupés par l’extérieur, le lointain, à ne plus regarder le voisin ou les choses qui nous sont proches. À force de passer à côté des autres, nous passons à côté de nous-mêmes. Indifférence, incivilité. Et pourtant !! Un simple bonjour ouvre la porte à la relation.Nous souhaitons littéralement à l’autre que sa journée soit bonne. C’est le premier pas vers la compassion, indispensable pour vivre pleinement. Qui a la compassion est bienveillant même en colère, qui est sans compassion peut tuer même avec un sourire.

    Le bonheur, c’est d’être vivant dans le partage, la jois d’être ensemble, la chaleur de l’échange, dans l’attention au monde, à soi et aux autres, dans l’amour au sens large porté à nos frères et soeurs humains, animaux, végétaux …Oui, la Père Noêl existe !  Croyons aux miracles et au Père Noël ; voyons toujours le monde avec des yeux d’enfant !

OUI AU RESPECT !

Écouter le billet ici : OUI au respect !!

  OUI au respect !!

     La France s’affiche au fil des ans de plus en plus tolérante et ouverte aux différences , du fait de l’élévation du niveau d’ éducation et de l’arrivée à l’âge adulte de générations socialisées dans un monde multiculturel. Le rejet de l’étranger n’a cependant pas disparu. Lorsqu’un patron accorde un emploi, lorsqu’ un responsable décide d’une promotion professionnelle, lorsqu’un professeur oriente un élève, losqu’un propriétaire loue son appartement, une grande méfiance subsiste envers  « les minorités visibles ».     Toutes choses égales par ailleurs, formation, âge, carrière, les immigrés, mais aussi leurs enfants, connaissent, selon leur origine, un risque de chômage de 20 à 50 % plus élevé que le reste de la population...Cette situation engendre forcément beaucoup de colère et de frustration dans les quartiers Toute une population se retrouve en dehors du droit commun alors qu’elle est née et a grandi en France !

   Nous sommes, malgré nous, les héritiers du racisme biologique du XIXme Siècle et des discours colonialistes de la troisième République. Quand la France a colonisé le monde, elle a, à quelques exceptions près, dénié aux populations locales toute citoyenneté ! Certes, celles-ci avaient le droit de mourir pour notre patrie, mais pas celui de voter.    C’était il y a un peu plus de 50 ans. Du fait de cette histoire, nous avons pris l’habitude de les mépriser et de placer cette altérité  la marge. Il y a comme un droit permanent, historique, sur leur identité Aujourd’hui pourtant, la société française sait que l’égalité est en marche. Dans les rues, dans les écoles, dans les familles, dans le travail, nous vivons désormais ensemble et, pour la première fois de notre histoire, dans l’égalité des droits !!

Mais ne nous leurrons pas ; il reste encore beaucoup de travail à faire sur les mentalités !

Il faut décoloniser notre regard et, pour cela, parvenir à digérer l’histoire coloniale et l’esclavage.   Nous avons voulu tourner rapidement la page, dans les années 50 et 60 avec la perte de l’Indochine, les indépendances africaines et la guerre d’Algérie, mais nous avons jeté nos mémoires à l’eau. le courant nous les retourne aujourd’hui. Nous sommes des millions à être en lien avec ces passés. Nous commençons tout juste à mettre des mots sur les choses ! Nous comprenons peu à peu que le racisme est la dernière queue de comète de notre histoire coloniale. 

Et si nous faisions de nos différences une force, une communauté de destin. Et si nous apprenions enfin à vivre ensemble ! …

Quand le Pape vire à gauche !!!

Quand le Pape vire à gauche !!!

                              De grandes masses de population se voient désormais exclues, marginalisées en raison de la compétitivité et de la loi du plus fort où le puissant mange le faible … Le travailleur n’est plus seulement exploité mais réduit à l’état de déchet … OÙ VA CE MONDE où les cours de la bourse ont plus  d’importance que le VIVANT ? !

Voilà l’économie qui tue, l’économie de l’exclusion, l’économie libérale qui nie la primauté de l’être humain ! Mais QUI a pu écrire un tel texte ? Quel est cet indigné qui se cache derrière ces lignes ? Une femme, un homme de gauche ? Non, vous faites fausse route … Un syndicaliste ? Pas du tout !!

Un philosophe marxiste ? Non, trois fois NON !  Cet homme révolté s’appelle François. Oui, c’est notre Pape  ! Personnage inattendu, surgi d’un coup sur le devant de la scène. Il est vrai que l’Eglise professe depuis toujours  « une doctrine sociale à mi-chemin entre capitalisme et socialisme. Son enseignement donne la priorité aux pauvres, prêche la solidarité, la justice, la compassion envers les personnes éprouvées et les exclus … JeanPaul II dénonçait lui aussi les duretés de l’économie de marché et prônait une économie moins inégalitaire, plus douce pour les moins favorisés. Le Pape François, lui  met en exergue un discours nouveau, d’une extrême virulence, où les critiques contre la finance et le pouvoir de l’argent occupent une place inédite que ne renierait pas les partis de Gauche … La gauche, justement, parlons-en ! En France comme en Europe d’ailleurs, elle a abandonné depuis longtemps ses doctrines marxistes ou révolutionnaires !! Elle aussi admet le principe du marché mais ne veut en aucun cas revenir aux errements de la rupture violente avec le système….

 Elle souhaite au contraire « MORALISER LE MARCHÉ » ( !! ) , protéger les plus démunis, lutter contre les inégalités excessives, en un mot « RE-mettre l’humain au coeur de la société ». Ce sont exactement les propos du Pape François !!

Peut-être pourrait-on trouver  là les bases d’une relation nouvelle entre la gauche et l’église, récemment marquée par des désaccords profonds sur des sujets de société. Catholiques et Socialistes ont des divergences mais ont tous deux un adversaire commun : le capitalisme sauvage et débridé !  En rappelant ses principes sociaux, le pape  propose d’appliquer ici et maintenant les valeurs de l’Evangile …

Voilà qui va en surprendre plus d’un, n’est-ce-pas ?! …

Un autre billet : Citoyenneté à ré-inventer ! 

Icônes de la non-violence

    14/12/2013 :   Icônes de la non-violence    ♪

Icônes de la non-violence

        Il était le héros de tout un peuple, il a réalisé son rêve : abolir l’apartheid, en mettant sa capacité de résistance au service des siens ; Nelson MANDELA a pourtant passé 27 ans derrière les barreaux où il aurait pu cultiver bien des ressentiments à l’encontre de ceux qui l’avaient emmuré. Il sortit libre en 1990 sans jamais un mot de haine ou de vengeance. Au contraire, c’est son extraordinaire esprit de concorde qui allait permettre à l’Afrique du Sud d’effacer la honte et d’entrer dans l’avenir !

      Vérité et réconciliation ont été les fondements de cet apprentissage collectif.Il fallait un homme d’exception pour infléchir le cours de l’histoire. Nelson MANDELA fut celui-là. Puisant dans le parcours de GANDHI sa force de conviction, il est parvenu à abattre de manière non violente un régime inique.

   Il n’est pas difficile de déceler « un héritage Mandela » dans d’autres combats menés pour la liberté. De Mandela à Andréi SAKHAROV, à Vaclav HAVEL, des révolutions de couleur aux débuts du Printemps arabe en 2011, une filiation existe. Le parallèle le plus saisissant, nous le trouvons aussi en BIRMANIE avec Aung SAN SUU KYI, autre icône, assignée à résidence pendant des années, irréductible résistante face à une junte qu’elle allait finir par contraindre aux concessions !

   Nous le trouvons aussi dans le combat pacifique du DALAÎ LAMA ; avec la non violence et la réconciliation pour étendard. Chaque lutte est différente mais nous en revenons toujours à ce même constat : l’avènement et la force d’un chef moral capable de tenir un cap et entraînant une collectivité en transcendant les lignes de fracture les plus douloureuses.

Le visage de la RUSSIE eût été différent si le destin avait prêté une longue vie à Andreï SAKHAROV, figure rassembleuse, décédé en 1989.

Dans les soulèvements arabes, nous avons cherché en vain une figure tutélaire … Et qui peut dire aujourd’hui si un autre héros jeté derrière les barreaux, le prix Nobel de la PAIX Liu XIAOBO, ne sera pas demain le Mandela de la Chine ? …

     Les aspirations à la dignité et aux valeurs universelles doivent s’incarner pour surmonter les pires obstacles !! C’est toute la puissance d’inspiration d’une femme, d’un homme exemplaire et visionnaire …

Il s’agit de ne plus seulement admirer les icônes mais de rester fidèles à celles et à ceux qui se sont sacrifiés pour une noble cause ; ces figures emblématiques ne fanent pas avec le temps !!!

 

( Non violence -> page « autres-sites « …)

Dette ou banqueroute ?? 5000 ans d’histoire …

♪  Face à la crise de la DETTE

Face à la crise  …. qui  dure !!

        En 2008, nous avons connu une crise financière majeure. Les banquiers, les libéraux battaient leur coulpe: « Le système est fou, nous ne recommencerons pas !» Cinq années ont passé et que voit-on ? Tel le Sphinx qui renaît de ses cendres, le système s’est remis sur pied !! La faute à qui ?? Avec le recul, reconnaissons que nous sommes tous responsables, pour une simple raison ; nous sommes entrés dans la crise sans avoir des idées claires sur un projet dissident. Le peuple, au printemps 2009, est descendu dans la rue avec trois grandes manifestations, plus d’un million de personnes !! Mais avec quel slogan ? « Nous ne paierons pas leur dette ! »

Slogan qui ne veut rien dire, mais assez consensuel cependant  pour s’épargner les sujets qui fâchent : Fallait-il ou non payer la dette ?  Etait-on prêt ou pas à sortir de l’euro ? Souhaitait-on, contre le libre échange, recourir à des barrières douanières ? Le mouvement social n’a pas tranché sur ces trois questions décisives ! ... 

         Avant une nouvelle débâcle, la priorité serait d’en discuter pour que nous soyons prêts à affronter les futures secousses. À défaut se connaître l’avenir, nous pourrions nous appuyer sur l’histoire.  L’endettement de l’Etat est un problème récurrent en France comme ailleurs, depuis sept siècles. La solution la plus courante, c’est la banqueroute. Toujours partielle. L’État cesse de payer une partie de ses dettes. Il en fût ainsi de Philippe Le Bel avec les Templiers, de François II avec les banquiers italiens, de Sully avec les Suisses, de Colbert avec les puissants du Royaume, de la Révolution Française avec les Gènevois …

    Mais, me direz-vous, avec une telle idée, nous irions vers une catastrophe mondiale ?!  Devant la puissance financière, nous sommes tétanisés et n’osons plus rien essayer … Depuis les années 90, nous sommes entrés dans l’ère de la globalisation financière. Si nous payons la dette, c’est l’austérité, si nous ne la payons pas, c’est une déflagration mondiale. Nous voilà dans un étau. Bien sur, il serait judicieux de s’entendre, de résister au niveau européen, sans trop d’illusions ! … Comment espérer en effet,  qu’une Europe qui répète dans tous ses traités « libre circulation des capitaux et des marchandises » change son fusil d’épaule ?!

Alors, songeons à une expérience nationale. Pourquoi l’ Islande a-t-elle réussi ? Pourquoi le Vénézuela qui a dit non s’est mis à exister sur la scène mondiale ?

Aujourd’hui, comme hier, nous avons toujours la possibilité de dire  NON !!!!  QUI aura ce courage ? La nationalisation des banquessera le seul trait de lumière qui permettre d’effacer une grande partie des dettes. ET d’envisager sérieusement le financement de la transition énergétique. Alors , CHICHE Monsieur le Président ?!

Peti conseil de lecture, lisez de toute urgence le livre de David GRAEBER :

  » La dette, 5000 ans d’histoire  » : édition « Les Liens qui Libèrent «

La révolte gronde !!!

Que faire avec la CRISE des crises  ??

Ecouter le billet de Patrick FIGEAC  :  La révolte GRONDE !!

La révolte gronde !!

     Plans sociaux en cascades, chômage en hausse, agriculture sinistrée, TVA augmentée, sages femmes révoltées, enseignants exaspérés, autant de protestations, de révoltes qui sortent des schémas classiques de lutte des classes. La situation semble bien  échapper à la classe politique tant ces manifestations sont diverses et parfois contradictoires ! Les destructions dans tous les domaines se conjuguent avec le problème central des FERMETURES  d’entreprises … et du chômage de masse sur fond d’une concurence des coûts salariaux à l’échelle mondiale et à l’intérieur même de l’Union Européenne.

     Tout  le monde s’aperçoit que les politiques sont impuissants et la lutte pour la survie prédomine avec un côté désespéré, « chacun pour soi «, comme nous l’avons vu dans les heurts entre grévistes licenciés et non licenciés des abattoirs bretons.Ces fractures sociales se conjuguent avec des fractures culturelles qui mettent en jeu le rapport à la nation comme cadre démocratique structurant. La montée des comunautarismes, les difficultés à maîtriser les flux migratoires constituent autant de facteurs d’exascerbation. Beaucoup de Français ont ainsi le sentiment d’être abandonnés, ne reconnaissant plus le pays qu’ils ont connu, se sentent dépossédés de leur souveraineté … Par delà les revendications multiples, ces mouvements éclatés condensent des contradictions et des tensions accumulées depuis des années ! Ils sont l’expression d’un ras le bol d’une France morcelée et désorientée qui n’en peut plus …

     Les Français souhaitent que l’état prenne en compte leur situation,  et cède au plus vite à leurs revendications bonnes ou mauvaises, mais ils s’adressent aussi aux politiques pour qu’ils rompent avec une technologie française et européenne imprégnée des dogmes libéraux.

Ces mouvements ne sont pas porteurs d’alternatives mais d’un appel pour que cesse « la casse sociale « et le mépris, pour que les gouvernants AIENT LE COURAGE DE DIRE OÙ ILS MÈNENT LE PAYS !   Une question mérite d’être posée : un seuil n’est-il pas atteint dans la dégradation du rapport  gouvernants-gouvernés ?   La parole politique discréditée n’est plus audible par une partie de la population qui se réfugie dans l’abstention ou se tourne vers les extrêmes !

Telle semble être la situation critique dans laquelle se trouve la France et d’autres pays européens . Le temps presse si nous voulons éviter le chaos !!

                                    La Bretagne a commencé à sonner le tocsin !!!