JM JANCOVICI décrit à l’ A N la situation énergétique …

Nous assistons dans ce long exposé  pour l’ Assemblée Nationale  ( le 02/11/2922), à la description sans concession d’un mode de vie occidental décalé idéologiquement de la réalité.  Découvrir les analyses de Jean-Marc JANCOVICI pour comprendre les enjeux incontournables  que nous devons anticiper ….

Les limites de l’éducation populaire ?

Émission  le 5 Juin 2021 dès 18h15 sur la chaîne de Kalee vision avec Aude LORRIAUX et Canal Concorde.   Quelles sont ou seraient  les limites de l’éducation populaire ?

        Pour prolonger la thématique des auto-médias le Canard réfractaire propose : Auto-médias et auto-critique Continuer la lecture

Prêt à jeter : l’obsolescence programmée !

     Les générations futures ne nous pardonneront jamais lorsqu »elles découvriront le mode de vie gaspilleur des pays développés !! Un panorama historique de l’obsolescence programmée  et ses moyens de séduction !( film ARTE )

« Chez DUPONT, au fur et à mesure, le fil éternel a disparu et les bas devinrent de plus en plus fragiles. Aujourd’hui, on enseigne comment anticiper  » l’achat fréquent répété ! »

 » Jusqu’où les laisser aller ? « 

      Bernard COLLOT nous livre ici quelques réflexions  qui dépassent largement le contexte pédagogique et prédispose à une attitude transgénérationnelle quant à des comportements humains  caractérisant notre époque « connectée »,  que si promptement enclin à juger  chez nos enfants (par exemple), nous omettons d’évaluer pour nous-mêmes ….

Simplicité volontaire et décroissance : une nécessité !

Cheminer avec les « Colporteurs de décroissance « 

Simplicité volontaire et décroissance  … du consumérisme !

2006- Albert jACQUARD en parle …. à MAGNY-COURS (dans la Nièvre)

Partie 2     réflexion, éducation, neurosciences

Partie 3    Changer le monde

Attention au sens des mots !

À écouter ici :  Attention au sens des mots !

   Attention au sens des mots.

         Que faire avec Dieudonné ? Interdire, c’est le renforcer, affirment les uns. Ne pas réagir, c’est encourager la haine, répliquent les autres. Il faut bien reconnaître que tout le monde a raison, il n’existe pas, en démocratie, de science exacte pour départager les inconvénients de la liberté et ceux de la censure.

      Nous ne savons pas si nous souffrons d’un excès de la première ou si nous étouffons sous la férule de la seconde ! Nous pestons le matin parce que «nous ne pouvons plus rien dire»  et nous nous alarmons le soir de la « libération de la parole ». Il existe toute une série de sujets sur lesquels tout point de vue qui s’écarte de la norme en vigueur peut valoir à son auteur les foudres du tribunal médiatique. Ainsi, vous protestez contre l’interdiction du tabac, vous êtes assimilé à un agent appointé du monde cigarettier, partisan des flux migratoires, vous êtes forcément raciste, contre l’abolition de la prostitution, vous voilà « facho ».

        Résultat : pendant que notre cerveau gauche surveille la moindre de nos pensées, notre cerveau droit nous murmure que la transgression est un droit de l’homme, la provocation, un devoir moral, la dérision, l’arme du faible ou prétendu tel. par la magie d’Internet et des réseaux sociaux, chacun peut désormais s’attacher aux tabous qui lui gâchent le vie , ce qui consiste souvent à déverser sa haine ou son mépris pour telle ou telle catégorie de nos contemporains. Notre époque produit malheureusement plus de Dieudonné que de Galilée.
« Rien n’est à moi, tout est tabou » fredonnent en choeur les partisans de l’ex-humoriste. C’est bien simple, nous n’avons jamais autant entendu parler de tabou depuis qu’il n’y en a plus. Et si nous avons l’impression d’en transgresser un, c’est aussitôt pour en recréer de nouveaux. Comme par effet de compensation. Voilà pourquoi nulle société ne peut se fixer comme objectif la liquidation de tous les tabous sans prendre le risque de s’épuiser elle-même dans cette course. Celui qui ne tire pas les leçons du passé est condamné à les revivre.

      Poser la question de la liberté de la pensée, c’est poser le principe des limites dans lesquelles nous nous construisons au fil de nos rencontres, de nos actes, de nos lectures.
A l’inverse de la dictature ou du totalitarisme qui reposent sur l’indéfini, l’ignorance, la négation des limites.
La démocratie impose de savoir de quoi nous parlons et, surtout, de s’accorder sur le sens des mots. Maintenir un interdit sur certaines opinions, les condamner dans le cadre de la loi quand elles sont prononcées dans l’espace public, ce n’est pas rétablir l’enfer, c’est, au contraire, libérer notre avenir d’un scénario infernal : la banalisation de mots qui déchirerait la fine particule du monde humain.