Les usages culturels révolutionnés par le Net !!

Ecoutez ici le prologue de Patrick FIGEAC , à entendre LE MERCREDI à 10h sur Radio4 ou podcaster (pendant 7 jours) :

☞ les usages culturels révolutionnés par le NET !!

 découvrez un mini-guide pédagogique pour tweeter en classe

Et si nous cessions d’apprendre à écrire ?! …

VENDREDI 15 MARS 2013

Le prologue pour l’émission Parole  à écouter sur Radio4 le mercredi à 10h ;

est ici :  ……. ou à lire sur son blog Agir

Et si nous cessions d’apprendre à écrire !!!!

           Aux Etats-Unis, 45 états feront de l’enseignement de l’écriture une matière optionnelle d’ici à 2014 et recommandent que les enfants découvrent Word plutôt que le charme désuet des lettres attachées. D’aprés certains chercheurs, l’écriture se meurt parce qu’elle est lente et inefficace ( ??….). Quand une nouvelle technologie apparaît, disent-ils, nous romançons toujours l’ancienne. Dans ces conditions, un texte écrit sur le papier est-il plus mûrement élaboré que celui frappé à la hâte, sachant que nous pourrons toujours le défaire, l’inverser, le recomposer avec l’ordinateur?

        Mais, ce n’est pas si simple au regard de l’imagerie cérébrale. En effet, quand l’oeil lit, le cerveau écrit à la main. Lire, c’est écrire. Pour lire, plusieurs zones cérébrales simulent l’acte d’écrire. Mais, lorsque nous écrivons avec un clavier, tout diffère puisque quelle que soit la lettre choisie, le geste est toujours le même, frapper une touche. Il faut apprendre à écrire à la main pour avoir une meilleure maîtrise de l’écrit et de la lecture.

        Si la science n’a jamais prouvé que l’écriture était structurante pour la personnalité, nous savons qu’elle l’est en revanche sur le plan cognitif. Jack GOODY, anthropologue, a démontré que tous les peuples qui avaient acquis l’écriture étaient mieux structurés sur le plan de la pensée. Nous pouvons supposer qu’il en est de même pour l’enfant, celui qui apprend à écrire est forcément en mesure de mieux entendre et donc de mieux corriger son oral. L’écriture est à l’élève ce que le solfège est à la musique. Notre problème en France est que nous enseignons l’écriture comme une expression graphique et avant la lecture . C’est une erreur :  les deux vont de pair ! …

    Faut-il alors renoncer à l’ordinateur? Bien sûr que non !! Nous vivons une période de transition. Il faut allier les deux approches. Notre cerveau se caractérise par son extraordinaire plasticité.Il s’adapte en permanence. Offrons à nos enfants la diversité.    L’écriture est une des plus belles formes inventées par l’humanité. C’est un outil de vie sociale extraordinaire. Si nous écrivons plus vite, nous ne pensons pas moins, nous pensons différemment , nous papillonnons, nous faisons des digressions, mais nous aurons toujours besoin, dans certaines circonstances, d’un papier et d’un crayon.

      Nos enfants sont comme des éponges. Ils apprennent vite. Dés l’âge de 3-4 ans, ils savent passer de l’écriture bâton au clavier. Une génération à venir indéniablement entre deux mondes.

* Enfin, une mention spéciale en ce qui concerne l’autisme ! …

      En effet, la difficulté gestuelle de l’écriture manuscrite peut être  contournée grâce au traitement de texte … qui est  un outil facilitant pour libérer la pensée puisque l’apprentissage de la lecture se fait dans l’interaction avec l’écriture ; par  appropriation  et intégration à la fois du système combinatoire  « alpha-syllabique »    ET   du sens !

Bruits et grincements de dents à l’école ….

Le prologue de Patrick FIGEAC est sur Radio4  dans l’émission Parole , le mercredi de 10 à 11h.

ET   ICI         Bruit et grincement de dents à l’école

         » Dés 2009, un rapport de l’Inspection générale soulignait le rôle néfaste de la semaine des 4 jours. Les syndicats demandaient alors « une remise à plat » des rythmes tout en reconnaissant les conséquences qu’un tel changement pouvait entraîner à la fois sur la vie des familles, sur le fonctionnement des municipalités et des associations qui oeuvrent sur le temps péri-scolaire.

       Aujourd’hui, la réforme des rythmes est actée. Les enseignants sont divisés, les élus s’interrogent sur la faisabilité d’un tel chantier, les parents sont, pour la plupart, perplexes. Tous les acteurs s’appuient sur l’intérêt de l’enfant mais, divergent sur la manière de le satisfaire.Difficile dans ces conditions de savoir qui a raison ou tort. Les arguments avancés par chacun des protagonistes sont parfois violents et suscitent dans l’opinion publique étonnement, solidarité ou indignation.

        Ces différents points de vue s’appuient sur les réalités locales et les possibilités offertes pour la mise en oeuvre de ce projet. Mais, un tel changement est-il possible dans cette cacophonie ambiante? Ecouter, comprendre les motivations de chacune des parties, camper sur ses positions ne suffit pas. Comment faire bouger les lignes sur un sujet aussi complexe qui réveille tant de passion, tant d’émotion?

         C’est au niveau local que semble résider la solution, reste à mettre en cohérence les divers acteurs qui gravitent autour de l’école. Tâche ardue pour Monsieur le Ministre !!! Mais,au fait, l’entrée par les rythmes était-elle la meilleure pour refonder, transformer le système éducatif ? « 

Rythmes scolaires : un vrai-faux débat !!

A visionner dans le blog de Patrick Figeac, écoutez ici son billet d’humeur :

♫ rythme scolaire: un vrai faux debat !!    

Rythmes scolaires: un vrai-faux débat !!?

         Ca y est!!! Le décret sur les rythmes scolaires est enfin paru au Journal Officiel. Les activités péri-scolaires seront facultatives pour les parents et les enfants. Libres aux collectivités locales de les mettre en place et de décider de leur gratuité. Derrière la question des rythmes scolaires se cache un vrai défi. Est-ce que nous voulons préparer tous les élèves à la société de demain où les savoirs seront en expansion? A quelle condition cette mutation est-elle possible?

    Les précédents gouvernements ont fait le grand écart. D’un côté, les programmes du primaire se sont enrichis de nouvelles disciplines, alors que le temps scolaire a diminué sous l’effet conjugué de la déscolarisation des enfants de deux ans et de la suppression du samedi matin. D’un côté, ce qui est obligatoire, de l’autre ce qui est renvoyé hors de l’école.

     Interprêter l’échec en termes de « rythmes », c’est aller dans le même sens en laissant croire que l’explication des difficultés viendrait des capacités innées des enfants à être rapides ou lents dans les apprentissages. Or, les recherches montrent que ceux qui progressent rapidement ont déjà été familiarisés hors de l’école à des pratiques culturelles et sportives ou plus simplement de l’aide aux devoirs. Il n’y a donc pas de rapidité individuelle mais un temps d’entrainement différent mené hors de la classe. Ces moments privilégiés devraient s’inscrire au sein même de l’école et non au dehors.

Il faudrait alors créer un service public du péri-scolaire pour encadrer les devoirs, offrir des activités diverses et variées gratuites pour tous !

Cette réforme tend à dénationaliser l’éducation nationale en transférant une partie des compétences aux communes avec des inégalités territoriales qui trés vite vont apparaître.

L’école doit se fonder sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour grandir et s’épanouir. Transformons les programmes et la pédagogie dans une visée démocratique. Redonnons leur une cohérence globale. Donnons du sens aux apprentissages. Les élèves s’ennuieront moins, se fatigueront moins et leur famille se substitueront moins à l’école.

☞♪  publié aussi sur EDUCAVOX  ; média coopératif et contributif de l’éducation

Une occasion manquée !!!

  Ecoutez ici le prologue de Patrick FIGEAC :

☛ Une occasion manquée ?!! ….

et là, consultez son blog sur  l’ école au coeur de la société

Une occasion manquée???

      La refondation de l’Ecole s’est focalisée surtout sur la réforme des rythmes scolaires alors, qu’initialement, elle devait se concentrer sur la pédagogie et les contenus d’enseignement. Qui peut croire désormais que la diminution de 30 minutes de cours est de nature à régler la question de l’échec scolaire dés le primaire?

     Obliger les communes à développer les activités péri-scolaires est un pari risqué. En effet, comment le gouvernement parviendra-t-il à justifier un soutien aux collectivités locales alors que le salaire des enseignants stagne depuis des années? Ne risque-t-il pas, au contraire, d’ exacerber la compétition entre les différents acteurs qui se mobilisent autour de la jeunesse?

     La principale victime de la querelle des rythmes scolaires est bien la décentralisation. La totalité des pays développés a décentralisé le système éducatif et a su trouver un juste équilibre entre l’Etat et le local. Pas la France où l’enchevêtrement des compétences laisse, au final, la prise de décision  … au niveau national ! …

    Ce qu’a mis en évidence la question des rythmes scolaires, c’est que les acteurs de l’Ecole ne sont pas prêts à une véritable décentralisation !! …

cliquez i☚ci  pour   connaître le calendrier de la mise en oeuvre de la réforme « 4jours-et demi, »

Adieu 2012, Bonjour 2013 !

Ecoutez  le billet de Patrick Figeac

en cliquant ici :

Meilleurs voeux 2013 –

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Agir contre l’obscurantisme et la bêtise.

VENDREDI 4 JANVIER 2013

à écouter ici : Agir contre l’illétrisme

Agir contre l’obscurantisme et la bêtise !!

         Il restera longtemps gravé dans nos mémoires ce visage!! Visage de courage, de beauté, de jeunesse !! Visage d’héroïsme, celui de Malala, jeune Pakistanaise, mitraillée dans un bus scolaire par un fanatique musulman pour la punir d’avoir, depuis sa plus tendre enfance, milité pour l’éducation des jeunes filles. Pour le droit d’aller à l’école, d’apprendre à lire, écrire, compter et travailler. Elle vient juste de sortir de l’hôpital britannique dans lequel elle était soignée. Quelques rares photographies la montrent en train de lire. Oui, lire !! Activité insensée aux yeux des brutes qui ont armé le bras vengeur anonyme qui a voulu effacer de la terre ce beau visage de quinze ans. Qui a voulu terroriser toutes les femmes.

       Mais les femmes de tous pays savent que Malala n’est pas seule, qu’elle a raison, qu’elle tient des propos simples et trés justes sur la base d’une idée claire: la bestialité sur la planète diminuera avec l’éducation des jeunes filles.

   L’illetrisme est le lit des instincts et de la bétise. Le salut du monde et sa paix viendront plus sûrement des mères, des soeurs, des femmes que des hommes qui, depuis le temps devraient se cacher au lieu de continuer à jouer les bravaches et les forts en gueule. Ils ont bien assez donné de ce côté là !!!

 Continue de mener ton noble combat, petite Malala!! D’autres te rejoindront car comme disait le poête Virgile « on ne va nulle part quand on ne va pas à l’école ».

Si vous souhaitez découvrir d’autres prologues de l’émission Paroles, diffusées aussi sur radio4 le mercredi matin, cliquez sur son blog  Agir

La fin du monde, c’est pour quand ? ….

Radio-diffusé par Radio4, nous vous invitons à écouter ce billet d’humeur de Patrick Figeac  à propos du  thème déjà ancien qu’est   » la fin du monde « 

☞    Quelle fin, quel monde ??

                                 La fin du monde, c’est pour quand ?

22/12/2012 La fin du monde, c’est pour quand ?

    Depuis la chute de l’empire romain, les historiens ont dénombré 183 fins du monde comme celle qui devait survenir le 21 Décembre. Nous avons dans un passé récent, connu comme celle du passage à o’an 2000, ou celle du 11 Août 1999 avec l’éclipse totale de soleil sur l’Europe quand un célèbre couturier annonçait la chute de la station Mir sur Paris. C’était une fin du monde locale.

     Nous avons là, cette fois, une particularité inédite, elle était annoncée sur internet, sur les réseaux sociaux et grâce à eux, elle allait être vécue par toute l’humanité. Comme à chaque fois, les annonces arrivent toujours dans les périodes de réelles inquiétudes, où les peurs sont grandes … et souvent légitimes … Aujourd’hui, nous avons peur des menaces climatiques, énergétiques. A la peur correspond aussi le besoin de changement, de « changer le monde «. Ces fins du monde sont utiles car , comme tous les vieux mythes archaïques, elles nous aident à vivre. A surmonter nos vieilles angoisses du déluge, de comètes qui nous tombent dessus ou l’explosion du soleil. La science, bien sûr, devrait nous aider à les dépasser mais les progrès scientifiques ont aussi apporté leurs lots de nouvelles inquiétudes. la peur de l’atome, des virus par exemple. Mais la science n’a pas réponse à tout ! Si elle sait dater la fin de la vie sur terre ou la mort programmée du soleil, elle ne sait pas encore dire quel sera le destin de l’univers, soit vers le très chaud, soit vers le très froid ! …

      Mais rassurez-vous, depuis 4 milliards d’années, rien n’a stoppé la vie sur terre. Il y a eu des vagues, des disparitionsmais toujours des survivants. A ce stade de la réflexion, il nous faut pourtant distinguer la fin du monde de l’apocalypse. L’ apocalypse, celle de Saint Jean pour les chrétiens, ce n’est pas la fin du monde mais la fin des temps. Cette idée existe aussi chez les juifs et chez lzs musulmans. En effet, les trois grandes religions monothéistes proposent à leurs fidèles de s’y préparer dans l’attente de l’arrivée de Dieu et d’un monde éternel. Les autres religions, celle des Grecs, des mayas, l’indouhisme proposent des mondes cycliques. En fait, seule la peur du passage d’un monde à l’autre est universelle !

Nous vivons une période de changement profond. Le réchauffement climatique, la pollution généralisée, l’érosion de la biodiversité, la vraie question est de savoir jusqu’où allons-nous aller dans la destruction de la planète Terre… Ce qui est terrifiant aujourd’hui, c’est l’augmentation de la température terrestre ! …

     Pourtant, nous vivons comme si tout celà n’existait pas. Mais la vie continuera, la vie est riche et intelligente. Quelles seront les adaptations des êtres humains ? C’est la vraie question ! Les espèces qui durent sont celles qui savent s’adapter