L’enfant joue !…

      Publié par Patrick Figeac dans son blog « agir »      

        Quand un enfant joue, il met en oeuvre sa capacité de créer. Il façonne un nouveau monde, une illusion, suivie d’une désillusion lorsqu’un de ses pairs ou l’adulte introduira sa réalité ou lorsque le jeu s’arrêtera. Mais, il en conservera le bénéfice. Jouer est mouvement, une activité indispensable à l’élaboration de la vie psychique.

     Or, la société contemporaine tend à promouvoir l’efficacité, l’immédiateté et disqualifie du même coup cette pratique au profit d’un savoir de plus en plus précoce, savoir qui relève de la connaissance objective du réel. Cette inversion, quand elle devient la norme, vide le monde interne et prive ainsi l’enfant de la construction de ses outils subjectifs qui l’amèneront à dire : « plus tard, je serai… ».

Pourtant, c’est en se mettant dans la peau d’un héros dont on s’approprie les actes et les ressentis, qu’on devient soi-même.

Jouer, c’est penser, se penser mais aussi penser l’autre dans sa subjectivité et s’identifier à lui.

Alors, laissons les enfants jouer, prendre leur temps, encourageons-les à « faire comme si », ils n’en seront que plus heureux ! 🙂

La violence problématique !!

La violence problématique !!

11/08/2012

      Pourquoi sommes-nous preneurs de témoignages, de scènes de violence ?  Parce que notre rapport à la violence est devenu ambivalent. D’un côté nous craignons son retour, mais de l’autre, nous sommes fascinés par le spectacle de la violence extrême (?)  comme le montre la place symbolique  que réserve le discours médiatique et cinématographique aux personnages des « sérial-killers » devenus aux Etats-Unis des héros très ambigus de films à succès !

     Pour certains psychiatres, la célébrité effarante de ces figures abjectes vient de ce qu’ils incarnent par leur toute-puissance, une sorte de réussite de substitution. Leur médiatisation les transforme en  » légendes du mal  » qui participent d’une mythologie ; celle d’une perfection négative, d’une réussite macabre dont les scénaristes attendent qu’elle fascine le spectateur !

   Si cette mode cinématographique était jusqu’alors une particularité de la société américaine, elle gagne aujourd’hui l’Europe, et la France en particulier. Reste à savoir de quelle pathologie collective cette fascination mortifère est le symptôme ?

A travers le spectacle de l’hyper violence, la société tente-t-elle d’apprivoiser le mal dont elle se sent confusément porteuse ? 

    Cette représentation récurrente du crime serait-elle inoffensive voire conjuratoire ?  En d’autres termes, la violence dans laquelle se complaisent les médias, le cinéma, les bandes-dessinées ou les jeux vidéo, serait-elle simplement parodique ?? D’autres pensent au contraire qu’il faut dénoncer cette complaisance comme potentiellement criminogène.

   J’avoue pencher pour la seconde hypothèse ! En mettant en scène la pire violence, nous sommes un peu comme des enfants qui jouent avec des allumettes !!

  Pour toutes ces raisons, les polémiques déclenchées à l’occasion de certains reportages sont les symptômes d’une dérive collective déjà ancienne mais inquiétante !…

Cahiers de vacances : utiles ou pas ?

Cahiers de vacances: utiles ou pas?

        Les parents anxieux de la réussite de leurs enfants veulent mettre à profit les congés d’été pour les faire travailler avec les cahiers de devoirs de vacances. Une manne pour les éditeurs mais pour quelle efficacité? Selon une étude de l’IREDU (Université de Bourgogne), quatre écoliers sur cinq les commencent mais, à peine un sur cinq parvient à les terminer !

      Nous savons que l’accompagnement familial est prépondérant . Le temps des vacances permet à certains de bénéficier d’activités extra-scolaires qui valorisent, consolident leurs compétences, pour d’autres, il conduit, au minimum au maintien de leurs acquis. A côté de ceux qui travaillent sur leurs cahiers de vacances, les grands bénéficiairesdes congés sont ceux qui pratiquent des activités culturelles avec leurs parents (concerts, théâtre, etc) dont l’impact est plus fort que le simple remplissage des fameux cahiers.

     Un chose est sûre : le temps des vacances renforce les inégalités. Ainsi la compétition ne connaît pas de trêve pendant l’été !  🙁

- article publié dans le blog de Patrick Figeac.

Les cartes mentales … ou comment écrire en dessinant : une activité instructive et ludique pour tous les âges ! 🙂

méthode pour écrire une carte postale

tout en se motivant !

Et Dieu dans tout ça ?

04/08/2012                                               Et Dieu dans tout ça ?

    Avec le bozon de Higgs, Dieu frappe de nouveau à la porte de la science. Pour percer les secrets de la matière, l’homme aura construit le plus fou des instruments scientifiques, le grand collisionneur de hadrons, un monstre de 27 km enfoui à 100 mètres sous terre, près de Genève qui recrée l’état de l’univers tel qu’il était à un milliardième de seconde après le big-bang. Grâce à cette machine à remonter le temps, où l’on fait se percuter des morceaux d’atomes à des vitesses vertigineuses, les chercheurs ont trouvé la particule,  qui explique la structure fondamentale de notre univers et donc de nous-mêmes…

     Et comme à chaque fois que l’homme s’aventure aux frontières de la métaphysique et de la science, la question de Dieu surgit tel le génie hors de la lampe d’Aladin.Tandis que dans l’infiniment petit les physiciens décortiquent la matière qui constitue notre univers, à l’autre extrémité les neuro-biologistes se heurtent au mystère de la matière qui pense. Comment 13,7 milliards d’années après la naissance de l’univers, la matière a-t-elle pu s’organiser de manière toujours plus complexe jusqu’à pouvoir s’interroger sur elle-même ?

       D’où vient à l’homme le besoin de croire ? Et là, le débat fait rage. D’un côté, les scientifiques, selon lesquels le cerveau est programmé pour la fonction croyance ; de l’autre, ceux qui voient dans la foi une construction culturelle, une soupape pour supporter l’angoisse de la mort …     Les scientifiques n’en ont pas fini avec Dieu !…

 

Prologues éducation

Voici quelques extraits en direct – mode audio, de Patrick Figeac qui depuis cinq ans    réagit à l’actualité éducative. Les textes sont à lire sur son blog

A écouter   –  Aide individualise efficace ou pas ?

–  l’école en mutation

– bulletin scolaire

A retrouver sur le site éducavox de l’an@e

ainsi qu’en podcast sur le site de radio4,  (une semaine en ligne)

Les exclus de la République !

8 Juillet 2012                 Exclus de la république !

La diversité est à la mode, les élections législatives ont vu arriver de nombreuses femmes au Palais-Bourbon avec  quelques visages colorés qui attestent que l’Assemblée Nationale s’émancipe. Nous ne pouvons que nous en réjouir !!

N’oublions cependant pas que la diversité sociale est la grande absente des travées du Parlement, personne ne s’en offusque ?…  Quelle est la représentation sociologique de nos élus ?

Quelques chefs d’entreprise, beaucoup d’avocats,, d’anciens assistants parlementaires, beaucoup de fonctionnaires. Les agriculteurs, les employés sont minoritaires et un seul ouvrier siège dans l’hémicycle. Les responsables issus des milieux populaires constituent une espèce en voie de disparition, à droite comme à gauche !

Un siècle et demi après la Commune de Paris qui vit des ouvriers, des artisans, des commerçants se transformer en hommes d’état, le peuple est devenu le grand absent des instances décisionnelles.

C’est vrai dans les conseils d’Administration des entreprises, comme dans les assemblées où le mode de sélection est une machine à évacuer les Français « d’en bas ». Il ne s’agit pas ici de cultiver une fibre ouvrière de mauvais aloi. L’origine sociale ne fonde pas une capacité innée à faire le bon ou le mauvais choix . Mais qu’une large fraction  de la population soit exclue des lieux de décision devrait interpeller toutes celles et tous ceux qui s’interrogent sur la vie démocratique du pays…

Telle est pourtant la triste réalité !! Vingt millions d’abstentionnistes au second tour, presque la moitié du corps électoral el le peuple, « les gens de peu » n’ont aucun représentant !

Certes, la coupure entre la France profonde et les élites ne date pas d’aujourd’hui. Ce n’est pas une raison pour se gargariser du progrès limité d’une diversité qui masque de facto une forme d’exclusion de classe.

Quand les ouvriers y sont une minorité invisible, l’Assemblée Nationale devient un territoire perdu de la République !…

Les machines gouvernent la bourse !

 30/06/2012                                          Les machines gouvernent la bourse !

 Connaissez-vous ce nouvel aspect de la Bourse ? « La spéculation haute fréquence » ? C’est assez révolutionnaire mais très effrayant pour les citoyens que nous sommes ! Jugez plutôt …

      Les nouveaux outils technologiques présents dans les salles de marché permettent aux opérateurs de spéculer sur des «laps» de temps de plus en plus courts.      Entre l’ordre d’achat et l’ordre de vente, il peur s’écouler moins d’une seconde ! Or, comme les spéculations portent sur des quantités astronomiques, l’infime variation enregistrée en une microseconde suffit à générer des profits considérables. Face à la complexité de la technique, la Bourse a recours désormais à de pseudo-ordinateurs. Ainsi, une part croissante de l’activité financière planétaire n’est plus assurée par des humains, mais par des machines.

       Non, vous ne rêvez pas !! Ni les décideurs politiques, ni les économistes libéraux ne veulent évoquer cette nouvelle mode, cette folie spécifique qui, aujourd’hui, se répand sur la planète. Ils craignent, à juste titre, que les citoyens ne prennent peur et finissent par se révolter .

   Nous en sommes arrivés au vieux cauchemar décrit jadis par Aldous HUXLEY, Georges ORVEL et bien d’autres. La prise du pouvoir par des machines plus performantes, plus rapides, plus ‘intelligentes «que les humains. OUI ,  la finance  mondiale en est là.

Tout porte à croire que cette «machination effarante va continuer de progresser (?…)

     Lorsque nous songeons à la manière dont les marchés financiers prennent aujourd’hui le contrôle de l’économie mondiale et réduisent à rien la volonté démocratique, nous avons toutes les raisons d’être terrifiés ! Les machines à spéculer, nous le savons, échappent facilement au contrôle des humains qui les ont mises en place. Certaines paniques boursières trouvent leur origine dans l’emballement des ordinateurs. UN EMBALLEMENT qui peut en quelques secondes, mettre littéralement  le feu au marché ! phénomène qui se produit assez souvent, même si les médias n’en parlent pas. De façon subite, l’indice boursier s’effondre vertigineusement. Nous appelons cela «un mini-krach»; Il peut être très dangereux.

Ainsi, le 6 Mai 2010 par exemple, la bourse de New-York  a décroché de 10% en quelques minutes. Un gros ordinateurr avait donné un ordre inapproprié. Un mini krach comparable s’est produit en Août 2011 en France. Là encore, les ordinateurs s’étaient emballés !…

Une chose est STUPÉFIANTE : le silence qui accompagne cette énorme HISTOIRE !

Devant la lente conquête du pouvoir financier par les machines  ….

_ « Pourquoi … ne hurle-t-on pas ?!  »

Vent médiatique !!

16/06/2012  –                        Vent médiatique !…

        Voilà une information de taille : la présentatrice d’une grande chaîne privée ne va plus  présenter le journal. La belle affaire, voilà le monde médiatique en émoi ! N’en faisons-nous pas trop ?… Mimétiquement entraînés dans un vertige d’auto-célébration, nous en rajoutons au point que cette interminable romance ne prend pas pour objet les affaires du monde mais le journalisme lui-même. Telle journaliste est enceinte, telle autre est interdite d’antenne et, au total, la surface imprimée, l’espace sonore ou visuel consacré aux rebondissements de ces sautillantes affaires dépassent de très loin la part médiatiquement réservée aux tueries en Syrie ou plus près de nous, à la souffrance sociale qui s’appesantit sur l’Europe. Au fil des années, nous avons pris l’habitude d’accorder aux menues activités ou chamailleries de cette profession une importance royale. Le moindre jeu de chaises musicales entre animateurs, bonimenteurs, journalistes est pieusement mentionné, commenté avec autant de cérémonie qu’un remaniement ministériel, que la moindre nomination d’un ambassadeur ou celle d’un patron de la Banque mondiale .

    Bonne manière d’indiquer en creux où se situe le vrai pouvoir !… Tartempion prend-il des responsabilités dans une gazette ? Aussitôt le landernau médiatique se mobilise pour disséquer, dépiauter cet évènement en prenant la terre entière à témoin ! Est-ce bien raisonnable ? Bien sur que non ! Il y a même une certaine puérilité dans cette auto-célébration qui voit les journalistes se prendre pour des vedettes au lieu de se cantonner à leur devoir d’informer.

     En procédant ainsi, ils entretiennent autour de l’appareil médiatique une bulle qui enfle, virevolte, apporte  du contentement au contentement et se réjouit sans relâche d’être ce qu’elle est. Du vent ?! Du vent et de la brume, or, le propre de la brume c’est de faire naître des tas de fantasmagories, des écharpes de nuages qu’on finit par prendre pour la réalité du monde !

   Dans le même temps hélas, l’information, la vraie, est reléguée au second plan. Rien ou presque sur les enjeux des élections législatives, sur le rôle et la place des députés sur la scène politique ! Pas étonnant que si peu d’électeurs se soient déplacés pour aller voter !…

   Ce n’est pas la conception que nous avons du métier de journaliste  : témoins privilégiés qui doivent s’effacer pour nous donner à voir le monde tel qu’il est !!

La dette ? QUELLE DETTE ?!

Le billet de Patrick FIGEAC

9 Juin 2012

                                                            La dette, quelle dette ?!

       Les dépenses de l’état français en pourcentage de la richesse produite n’auraient pas augmenté depuis 20 ans ? Elles auraient même baissé !Dans le même temps, les recettes de l’état auraient perdu 4 points de PIB ? Comment alors expliquer la dette ! Les cadeaux fiscaux décidés au cours de l’année 2000 représenteraient un manque à gagner de 100 milliards d’euros par an ?! …

De nombreux pays du monde comme les Etats-Unis, le Royaume Uni ont une banque centrale qui prête directement à l’Etat à des taux proches de zéro … et pas nous ?!

Si la banque centrale européenne avait accepté de prêter directement aux pays de la zone euro comme elle le fait pour les banques, c’est à dire à 1%, aucun ne serait désormais confronté à une dette jugée «insupportable» !

     De nombreux experts organisent des débats, répercutent leurs analyses et leurs conclusions sont sans appel. Le total des charges d’intérêt versées par l’Etat est colossal. L’excès de dette proviendrait d’abord des cadeaux fiscaux concédés aux plus fortunés, des inégalités et des opérations de sauvetage des banques. Une question se pose alors : un Etat doit-il s’endetter en permanence ?  Ou, pour le dire autrement, existe-t-il une partie des dépenses publiques, potentiellement financée par la dette, que l’on peut estimer socialement et écologiquement inutile ou nuisible, impulsée par des lobbies d’affaires et par la concurrence destructrice entre pays ou territoires ?

    Qu’importent les détails de l’analyse, des propositions font consensus. Retirer aux marchés le monopole du financement des états, revenir à des taux d’intérêts faibles, réduire dans le même temps les inégalités par la mise  en oeuvre d’une réforme fiscale radicale !

Alors, la dette serait-elle illégitime ?

Nous sommes en droit de le penser ! D’abord parce que les décisions qui ont creusé la dette sont injustes : fiscalité de classe, niches pour les riches, hausse des inégalités. D’autre part, il était inconcevable de confier, comme nous l’avons fait, les dettes publiques aux marchés, c’est à dire aux spéculateurs.

        Enfin, ces mesures ont été prises à la fois «sur le dos» et «dans le dos» des peuples ! «Sur le dos» en faisant payer la crise à celles et ceux qui ne sont pour rien dans son déclenchement. « Dans leur dos » en raison du déficit de démocratie et de la main-mise de l’oligarchie néolibérale sur l’information. Rappelons qu’en 2005, les Français avaient rejeté le traité constitutionnel européen. Sept ans plus tard bien qu’aucun référendum n’ait été prévu pour demander au peuple son avis sur le fardeau de la dette, une campagne de terrain a pris le pari délicat d’imposer, dans le débat public, une question que les médias s’emploient à taire :

 …..    Faut-il payer l’ensemble de la dette ??

       Vaste sujet sur lequel les citoyens auraient beaucoup à dire … si on leur demandait leur avis !!!

Une sociale – démocratie du troisième type ?…

le billet de Patrick FIGEAC

4 Juin 2012

La crise du capitalisme financier qui a éclaté en 2008 a eu pour conséquence paradoxale le renforcement du pouvoir de ce capitalisme . Déclenchée dans l’hypothécaire américain, elle a gagné progressivement l’ensemble du système bancaire, puis les états les plus endettés.. Les  prétendues solutions mises en oeuvre  ont été l’occasion d’instituer un véritable gouvernement économique néolibéral en Europe. Les grandes banques imprégnées par la même idéologie ont imposé aux pays les plus fragilisés des remèdes  qui aggravent le mal, mais qui préservent les profits des plus riches.

             Le crédit se porte mal au point d’asphyxier des pans entiers de l’activité économique et notamment en France, les PME : mais rassurez-vous, les banques , elles continuent à engranger de confortables  bénéfices. . En fait, l’oprération de police économique et financière est menée par les malfaiteurs eux-mêmes !! 

Les populations et notamment les couches salariées sont les premières victimes de cette politique récessionniste . Le chômage actuel pèse sur l’économie, le chômage futur sur le moral . Les fermetures d’entreprises entretiennent dans les couches populaires un désespoir diffus qui brouille les repères politiques traditionnels. les signes de cette démoralisation sont multiples,. D’abord, la perte de confiance dans la politique, la méfiance envers les partis, la négation de leurs différences entraînent la confusion des valeurs.. D’autre part, le succès des mots d’ordre vagues « l’indignation » , la « Résistance » essentiellement défensifs ne font que traduire le sentiment d’impuissance des populations.

Enfin, nous constatons l’émergence à l’échelle européenne et même mondiale de mouvements populistes, démagogiques qui sont fondés sur le ressentiment et non plus sur l’espérance !…

Face à cette situation, les syndicats de salariés manifestent  une impuissance complète, un incapacité à renouveler leur problématique héritée des «Trente Glorieuses» . Cette carence est pour beaucoup dans le sentiment d’abandon qui frappe les couches salariées.

Il faut donc rétablir, comme au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les capacités de prévision, d’anticipation et d’orientation économiques de l’état qui doit pleinement jouer son rôle en ce domaine .

Une sociale-démocratie de troisième type doit émerger combinant la lutte contre les empiètements permanents du capitalisme financier tout en améliorant la place du travail dans les profits de la croissance avec le recours à l’état pour réorienter et redynamiser l’économie française .

Les autres objectifs culturels et sociaux du nouveau quinquennat dépendent de la réussite de cette nouvelle forme de gouvernance. Du neuf et surtout du courage . Au travail, Mesdames et Messieurs les Ministres !!