Redoubler après l’échec au bac ?

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Redoubler après le bac ?  agir- blog

          Les « recalés » au bac auront-ils droit à une seconde chance ? Le Conseil supérieur de l’Education vient de mettre cette question à l’ordre du jour de ses réflexions. Trois pistes sont d’ores et déjà évoquées. Créer un droit au redoublement en terminale dans son établissement. Applicable en 2016, cette mesure sera difficile à mettre en œuvre à la fois par manque de place et parce que les redoublants présentent un risque dans la course aux résultats.

        Seconde piste: garder le bénéfice des notes supérieures à la moyenne pendant 5 ans. Troisième option; donner la possibilité à l’élève redoublant de choisir un parcours adapté en terminale en prenant en considération l’ orientation choisie et l’avis du corps enseignant. S’il est sans doute inutile de participer à tous les cours, il est en revanche essentiel que ces élèves suivent une formation et s’entraînent dans toutes les disciplines qui leur seront utiles plus tard.   Continuer la lecture

Le niveau du bac en débat

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     Chaque année, à la même   époque, revient cette complainte à propos du baccalauréat: le niveau baisse, cet examen est donné à tout le monde avec « la complicité des correcteurs et le renoncement des responsables de l’Education nationale. » Alors, ce diplôme est-il vraiment bradé, sacrifié sur l’autel de la massification? Beaucoup de professeurs le pensent, pointant du doigt la hausse quasi ininterrompu du taux de réussite.        Gagner ainsi 15 points en moins d’un quart de siècle, sans réviser les exigences à la baisse? Alors que les comparaisons internationales montrent une dégradation des performances de notre système éducatif?

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Le bac est-il condamné ?

       En deux ou trois décennies, le bac est devenu un des objets cultes du folklore national. Son organisation d’abord : opération annuelle à grande échelle, mise au point de sujets nationaux entourés d’un secret bien gardé, chasse aux « fuites », à la fraude. Accompagnement télévisuel ensuite, reportages d’envoyés spéciaux, conseils en tout genre aux candidats, en matière d’alimentation, de pharmacopée, interventions « d’experts », corrigés des épreuves par quelque philosophe ou académicien patenté, comparaisons en pourcentage sur les « crus » des dernières années. Et enfin, scènes de liesse populaire à l’affichage des résultats !!

     Reconnaissons qu’aujourd’hui le bac ne qualifie à rien, à l’exception des bacs professionnels, mais en être privé disqualifie pour presque tout. Continuer la lecture

Bac des riches, bac des pauvres!!!

Les prologues de Patrick FIGEAC sont sur radio4, et aussi sur son blog ☟Agir

        Aprés la publication des résultats du baccalauréat, beaucoup de questions subsistent mais les réponses restent en suspens.

– Le bac général avec ses 92% de réussite est devenu un diplôme de fin d’études. Mais, il est à craindre que la sélection s’effectue désormais plus tard, à l’université par le biais du recours à la mention, des examens d’entrée ou pire, par l’argent, avec le barème des droits d’inscription différents selon les régions et selon les filières.

– A l’inverse, les résultats au bac professionnel stagnent (78%) et les échecs répétés pendant des années risquent d’avoir des conséquences sur l’attrait de certaines filières. Au fond, le bac pro 3 ans se justifiait-il vraiment? Cette réforme n’avait-elle pas d’autre finalité que de faire de substantielles économies budgétaires?

– Ce qui choque à la lecture des résultats, outre la disparité des réussites, c’est la hiérarchisation sociale des différents baccalauréats. Les classes favorisées optent pour les filières générales, l’examen est une simple formalité, l’enjeu étant la mention, césame qui permet une orientation choisie. A l’inverse, les enfants des classes populaires vont souvent vers les bacs professionnels, devenus pour la circonstance un objectif qui limite les ambitions des jeunes. Où est la démocratisation de l’enseignement?

– Les 80% de bacheliers d’une génération était un objectif que nous pensions presque avoir atteint en 2012 avec 78% de réussite. Nous sommes redescendus à 73%. Il y a urgence à réfléchir à l’avenir de la voie professionnelle et à repenser sérieusement l’accés à la voie générale.

Le bac, un  » rite initiatique  » ?

♫ Écouter ici :  Le bac un rite initiatique
 
VENDREDI 28 JUIN 2013

       Le baccalauréat, appelé « maturité » dans certains pays, serait devenu au fil des années un rite initiatique. L’épreuve est proposée au début de la vie adulte, en même temps que le permis de conduire, le droit de vote et celui au mariage. Il signe  la fin des études secondaires et la nécessité d’une orientation qui conditionne souvent la vie professionnelle.

    Référence qui marque l’existence, le baccalauréat est le seul examen que les parents repassent par procuration, en accompagnant leurs enfants, en participant aux révisions, en étant plus fébriles qu’eux dans l’attente des résultats. De plus, il constitue un facteur essentiel d’intégration des jeunes issus des immigrations.

    Le baccalauréat s’apparenterait donc à un rite de passage pour deux raisons. La préparation de l’examen est l’équivalent des épreuves physiques qui jalonnaient jadis les sociétés sans écriture. Les réponses fournies aux compositions sont assimilées aux chefs-d’oeuvre auxquels accèdaient les compagnons en produisant un ouvrage de qualité. Pour changer le baccalauréat, il faudrait imaginer un autre rite de passage équivalent. Rituel, quand tu nous tiens !!! …

    Enfin, le bac est l’examen qui hante le plus nos songes. Souvent, trés souvent, nous rêvons que nous échouons. Nous retrouvons même les angoisses éprouvées lors de cet examen. Oui, le bac est vraiment une obsession nationale. Pas facile, dans ces conditions de nous en défaire !!!

A quoi sert le bac ?

     A quoi sert le bac ??

En 1950, 5% d’une classe d’âge décrochait le précieux diplôme qui ouvrait les portes de l’administration et des études supérieures. Aujourd’hui, ils sont 70% à passer l’examen. Sans garantie.

      Le bac n’est plus le sésame qui permet de décrocher un emploi. Selon l’INSEE, plus de 18% des jeunes bacheliers sortis depuis un à quatre ans de la formation initiale sont au chômage. Au fil du temps, le baccalauréat est devenu simplement une opportunité qui ouvre les portes des grandes écoles où les chances de réussite sont minimes, de l’université au sein de laquelle un tiers des étudiants échouent dés la première année. En réalité, le bac n’est réussi que par 70% des élèves, ce qui signifie qu’un tiers des jeunes Français quittent l’école sans le diplôme dont une grande partie est issue des classes populaires. Mais, il y a plus grave. La discrimination dans le cadre du bac général est encore plus sévère. 70% des lycéens dont les parents sont cadres ou enseignants l’obtiennent contre moins de 20% pour les enfants d’ouvriers ou d’inactifs. c

Faut-il alors le repenser, le rendre plus intéressant, un peu moins intellectuel? Quelle serait alors sa finalité? Fournir un socle de connaissances basiques à l’ensemble des jeunes lycéens? Mais que deviendraient alors les séries scientifique, littéraire, économique , les bacs professionnels et technologiques?

Les bacheliers sont loin d’être épargnés par le chômage qui ne cesse d’augmenter en particulier chez les jeunes. Ces questions doivent être posées. Une reflexion de fond sur le rôle et la place du bac ne peut plus être éludée. Qui osera lancer le débat  ?

le biillet d’humeur de Patrick FIGEAC peut aussi s’écouter ici :    le bac en 2013  ??

Les projets de réformes scolaires Où en est-on ?…

Quelle réforme du Lycée ? …

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/03/12032012_EnfinirReformelycee.aspx

Le Baccalauréat ? Oui mais encore ? …

…. moins d’options, note éliminatoire ?

Dans  « agir blog »

(Article du 25 Décembre 2009)

De la nécessaire réforme du lycée