La sanction ( … à l’école) appelle … la sanction !

A écouter ici :  ♪ La sanction à l’école

La sanction appelle la sanction !!

        Nous ne savons pas grand chose des sanctions données chaque année dans les établissements scolaires. Pendant longtemps, cette question ne s’est pas posée de manière aussi cruciale, les chahuts étaient nombreux mais s’inscrivaient dans la vie des écoles sans créer de problèmes majeurs. La démocratisation scolaire, la relégation de certains élèves , leur échec massif ont fait apparaître une nouvelle forme de violence . Au « cancre », succède désormais « le sauvageon » et avec lui de nouveaux régimes de sanctions.

Une récente étude réalisée par Benjamin MOIGNARD, chercheur à l’Observatoire International de l’Education et de la Prévention, et portant sur 15 établissements de l’Académie de Créteil montre le volume impressionnant de sanctions mises en oeuvre.

       Lignes à copier, devoirs supplémentaires, retenues, avertissements, exclusions temporaires. Seuls, 4% des élèves n’ont pas été punis dans l’année. Certains les cumulent; ce sont généralement des jeunes qui entretiennent des relations difficiles avec leurs enseignants. La sanction appelle la sanction. Une recherche plus précise dans 3 établissements montre que 6 à 8% des élèves concentrent sur leur petite personne 52% des rapports d’incidents en sixième, 80% en troisième avec 87% d’exclusions de cours. Plus l’élève grandit, et plus les sanctions se répètent. Avec l’impression fâcheuse que tous les problèmes viendraient d’un petit « noyau » qu’il conviendrait d’éloigner de l’enceinte scolaire pour restaurer le calme et la paix dans les classes.

           La masse des sanctions, le sentiment d’injustice qui en résulte contribuent fortement à la détérioration du climat des établissements. C’est en travaillant sur des règles claires, partagées par tous, en développant des procédures contradictoires dans l’instruction des sanctions, en favorisant l’émergence de projets porteurs de sens, en considérant l’élève comme une personne, en le responsabilisant, en l’invitant à partager ses peurs et ses angoisses que nous parviendrons à mettre un terme à la souffrance de ces adolescents qui n’ont parfois d’autres alternatives que l’indiscipline pour montrer qu’ils existent.

Apprendre à apprendre

      Etrangement, nous explique Claude LELIEVRE, historien de l’éducation, cette expression a tendance à disparaître des discours officiels.

Il donne, dans cet article, plusieurs explications.

 

Mieux apprendre avec la COOPÉRATION

Les Cahiers Pédagogiques nous proposent de  :

 » MIEUX APPRENDRE avec LA COOPÉRATION «  ( Mai 2013)

Cet article de Michel DEVELAY nous permet d’y réfléchir !!

 » Lorsque deux enfants, deux élèves ou deux adultes coopèrent, ils apprennent au travers des échanges En même temps, ils se construisent des valeurs humanistes telles que la solidarité, le partage, le respect !  « 

François MULLER répond ici à la question :

–   Comment  faites- vous pour apprendre ??

(CRAP 12/02/2013)    Bonne lecture !! …..

L’école et la confiance

Le prologue  de Patrick FIGEAC est à retrouver chaque semaine dans son blog, ainsi que sur les ondes des 4 ateliers  de Radio4 le mercredi à 10h.

Et ici 🙂  ☛  L’école et la confiance …

VENDREDI 10 MAI 2013

L’école et la confiance.

        La confiance à l’école et en l’école est-elle un enjeu central de sa refondation? Oui, répondent les parents d’élèves ! Un enfant sur quatre n’a pas confiance en lui et encore moins en sa capacité à réussir. Prés de 40% n’ont pas foi en leur avenir !

     Plus les enfants grandissent , plus le crédit qu’ils portent à l’école semble s’éroder. Est ainsi pointée du doigt une école qui évalue tôt et use sans modération de la notation-sanction, qui peine à trouver des alternatives au redoublement, qui se sent démunie face aux difficultés des élèves, mal à l’aise avec les parents. Dans les enquêtes internationales, la France ne brille guère en terme de bien-être scolaire. En effet, nous sommes avec le Japon et la Corée du Sud l’un des pays où l’anxiété en classe est la plus fortement ressentie. Un système anxiogène où la peur d’échouer est telle que l’élève préfère se taire par peur de se tromper. Dommage, car en ce qui concerne la volonté d’apprendre et le plaisir ressenti à le faire, la France se situe plutôt au-dessus de la moyenne.

        La « loi-Peillon » s’est-elle suffisamment aventurée sur ce terrain? La mise en oeuvre d’une école « juste » et « bienveillante » doit maintenant prendre forme. Le législateur a mis l’accent sur la pédagogie, inscrit un redéploiement des cycles et un renforcement du lien école-collège pour ne pas perdre en route les élèves les plus fragiles.

    En attendant, sur le terrain, fleurissent des initiatives qui s’inspirent de la pédagogie institutionnelle chère à Fernand OURY, d’autres de « la psychologie positive » en vogue aux Etats-Unis. C’est heureux car, les professeurs, eux non plus, n’ignorent pas ce que veut dire douter de soi. L’enquête de victimisation sur les personnels de collège-lycée, rendue publique en février 2013, a notamment montré qu’un enseignant sur cinq ressent une appréhension avant d’aller en cours. Une étude sur le primaire , publiée en septembre 2012, a mis en lumière la fréquence de leurs critiques à l’égard de la hiérarchie et du mode de gouvernance de l’école.

« Faites-nous confiance », la demande émane des élèves autant que de leurs maîtres !! 

couleurs lumière

Arc en ciel d’hiver

 » De la société de la peine à la société de la panne »

      Cette formule de Jacques ELLUL est reprise et commentée par notre ami Christian RAUCOULE, systémicien, praxéologue, chercheur passionné et passionnant.
Il nous explique au cours de cet entretien son cheminement, du dépannage des radars à l’étude des dysfonctionnements sociétaux. A écouter et surtout à méditer !
Voyage au coeur du VIVANT  !!!!!

      A Ste FOIX la GRANDE, en Dordogne, il oeuvre à la promotion d’une école écosystémique qui organise notamment  des universités d’été .

Nous vous tiendrons au courant , celui-ci n’ayant recours ni au portable, ni à internet par choix averti et éclairé sur les risques sanitaires  que font encourir  les émissions – pollutions électro-magnétiques …

École de tous

Voici le nom d’un site lancé par ATD quart monde, qui souhaite s’adresser aux exclus de la réussite scolaire sans discrimination !!

À découvrir et faire connaître !

Régis FÉLIX auteur de      :      » Tous peuvent réussir !

                                           Partir des élèves dont on n’attend rien  »

Edition ATD quart monde . Chroniques sociales 2013- Propos recueillis  par François JARRAUD      ☞ ✍ Régis FÉLIX parle de son expérience

A l’école, les enfants! !!!

À retrouver dans le blog agir

À écouter ici    ☞  À l’école, les enfants !

A l’école,  les enfants   !!!!

Ca y est !!! Beaucoup de communes ont décidé de prendre du temps pour mettre en oeuvre la réforme des rythmes scolaires inscrite désormais dans la loi. Ce texte va redonner à l’institution scolaire un rôle plus élargi.

     Un peu plus de temps à l’école, ce sera pour beaucoup d’enfants l’occasion de découvrir un sport, une activité, une discipline artistique qu’ils n’auraient pu appréhender ailleurs. Il faut faire confiance à ces associations qui gèrent ces temps d’accueil dans de nombreuses communes.Rappelons qu’elles sont issues, pour la plupart, de ces grands mouvements d‘éducation populaire nés pendant le Front populaire ou à la Libération. Sous l’impulsion de militants passionnés, d’ humanistes qui avaient tous à coeur de proposer aux enfants , au delà des activités, un apprentissage de la vie en collectivité harmonieuse, basé sur le respect des différences et de laïcité, une éducation pour tous, où l’on forme des citoyens libres et responsables.

Bien évidemment, ces actions représentent un sacrifice pour les communes. Des emplois en plus, des charges, un casse-tête à organiser, peut-être des impôts supplémentaires. On peut comprendre cette fronde qui accompagne la mise en oeuvre de ce dispositif.      Bien des enseignants protestent eux aussi, contre cette réforme même s’ils sont convaincus, pour la plupart, qu’elle va dans le bon sens, même si, dans la pratique, son application va bouleverser leurs habitudes.

         La jeunesse est un investissement indispensable sur l’avenir. Il faut d’abord que nos enfants maîtrisent les compétences de base, objectif loin d’être acquis. Mais il faut aussi qu’ils aient le sentiment d’avoir passé du bon temps entre les murs de l’école, qu’ils aient ressenti le plaisir de la découverte, du lien social, de la mixité, du respect dont ils ont besoin pour à leur tour en donner. Il faut un peu plus d’école, plus fraternelle, plus républicaine. Et pour cela, il faut des moyens. Les bénéfices? Rester une des Nations les mieux formées du monde. C’est surtout à l’école que l’on peut apprendre à tourner le dos à la violence et à se sentir toutes et tous à peu prés égaux.

Cette école est sans doute le bien le plus précieux de la République. Il faut la préserver des tourments du monde, il faut la chouchouter.

 

Illettrisme, l’école en première ligne

Selon l’Insee, la France compte aujourd’hui 2,5 mil­lions d’illettrés. C’est moins qu’en 2004, où 3,1 mil­lions de per­sonnes étaient illet­trées, soit 9% des 18–65 ans …

Pour en savoir plus