Le nouveau Ministre et les chantiers en cours !!!

     Le nouveau Ministre de l’Education Nationale vient à peine de prendre ses fonctions que déjà, nombre de questions taraudent celles et ceux qui s’intéressent au devenir de l’école. Les rythmes scolaires tout d’abord ; déjà les maires de l’opposition, fraîchement élus, font entendre leur différence. Comment, dans ces conditions, préserver ce qui a été difficilement acquis par son prédecesseur ? Le décret sera-t-il revu, réécrit ? Le débat est ouvert. Mais  c’est sur le terrain budgétaire que le nouveau Ministre est attendu ! 

    Comment concilier en effet le pacte de responsabilité et la maintien du budget de l’éducation nationale ? Enterrera-t-il la promesse de création des 60 000 postes pourtant promis par Monsieur le Président de la République ? La réforme des programmes, en cours d’élaboration, pourrait permettre un rééquilibrage des moyens entre le primaire et le secondaire mais, là encore, les obstacles seront nombreux et les oppositions farouches !

      Dans ce contexte, le numérique aura-t-il encore un avenir ?  Le plan lancé par Vincent PEILLON était lié à diverses sources de financement : Europe, collectivités locales. Comment mettre en oeuvre ce projet novateur, ambitieux, alors que des efforts d’économie sont demandés à tous les acteurs ?

      La refondation de l’école sera-t-elle remise en cause? Elle était nécessaire,  cohérente, ouvrait de nouveaux horizons, fixait un cap. Qu’en est-il aujourd’hui aprés la démission du gouvernement ? Qui est capable de relever le défi, de proposer une nouvelle vision pour notre Ecole ? Alors que le modèle actuel semble satisfaire grandement à la fois ceux qui la dirigent et la frange de la population la plus influente, nous avons toutes les raisons d’être inquiets. « 

  » Vincent PEILLON a un bon bilan, bonne chance à celui qui lui succèdera  » disait il y a quelques semaines, le nouveau Ministre Benoît HAMON. Il en aura besoin !!! ….

 

2014, l’année de tous les dangers !

VENDREDI 10 JANVIER 2014

      Monsieur le Ministre a la ferme intention de mener à terme la refondation de l’école qu’il a initiée en 2012. Plusieurs étapes ont d’ores et déjà été franchies; la loi d’orientation, votée, la formation initiale des professeurs, mise en route, les candidatures au concours, relancées, les divers conseils prévus par la loi, installés. Reste le délicat dossier de la réforme des rythmes scolaires, toujours aussi conflictuel. Les élections municipales qui s’annoncent risquent d’aggraver encore davantage la situation.

       Mais il y a plus inquiétant : comment refonder l’école quand nous continuons toujours à être nostalgiques de la communale d’antan? Malgré le choc PISA qui a mis en exergue les liens entre inégalités sociales et scolaires, nous privilégions toujours le statut quo, le mérite individuel, l’élitisme, la sélection et, au final, l’injustice sociale !! Continuer la lecture

L’école et la confiance

Le prologue  de Patrick FIGEAC est à retrouver chaque semaine dans son blog, ainsi que sur les ondes des 4 ateliers  de Radio4 le mercredi à 10h.

Et ici 🙂  ☛  L’école et la confiance …

VENDREDI 10 MAI 2013

L’école et la confiance.

        La confiance à l’école et en l’école est-elle un enjeu central de sa refondation? Oui, répondent les parents d’élèves ! Un enfant sur quatre n’a pas confiance en lui et encore moins en sa capacité à réussir. Prés de 40% n’ont pas foi en leur avenir !

     Plus les enfants grandissent , plus le crédit qu’ils portent à l’école semble s’éroder. Est ainsi pointée du doigt une école qui évalue tôt et use sans modération de la notation-sanction, qui peine à trouver des alternatives au redoublement, qui se sent démunie face aux difficultés des élèves, mal à l’aise avec les parents. Dans les enquêtes internationales, la France ne brille guère en terme de bien-être scolaire. En effet, nous sommes avec le Japon et la Corée du Sud l’un des pays où l’anxiété en classe est la plus fortement ressentie. Un système anxiogène où la peur d’échouer est telle que l’élève préfère se taire par peur de se tromper. Dommage, car en ce qui concerne la volonté d’apprendre et le plaisir ressenti à le faire, la France se situe plutôt au-dessus de la moyenne.

        La « loi-Peillon » s’est-elle suffisamment aventurée sur ce terrain? La mise en oeuvre d’une école « juste » et « bienveillante » doit maintenant prendre forme. Le législateur a mis l’accent sur la pédagogie, inscrit un redéploiement des cycles et un renforcement du lien école-collège pour ne pas perdre en route les élèves les plus fragiles.

    En attendant, sur le terrain, fleurissent des initiatives qui s’inspirent de la pédagogie institutionnelle chère à Fernand OURY, d’autres de « la psychologie positive » en vogue aux Etats-Unis. C’est heureux car, les professeurs, eux non plus, n’ignorent pas ce que veut dire douter de soi. L’enquête de victimisation sur les personnels de collège-lycée, rendue publique en février 2013, a notamment montré qu’un enseignant sur cinq ressent une appréhension avant d’aller en cours. Une étude sur le primaire , publiée en septembre 2012, a mis en lumière la fréquence de leurs critiques à l’égard de la hiérarchie et du mode de gouvernance de l’école.

« Faites-nous confiance », la demande émane des élèves autant que de leurs maîtres !! 

couleurs lumière

Arc en ciel d’hiver

PRISME = Promotion des Initiatives Sociales en Milieu Éducatif

Promotion des initiatives sociales en milieu Educatif

PRISME

     Nous vous proposons de découvrir cette association qui propose une lettre électronique mensuelle dotée d’articles de qualité à propos de l‘éducation , la société et les liens transversaux qui nous concernent tous

Le projet éducatif territorial : circulaire du  20 Mars 2013

Une occasion manquée !!!

  Ecoutez ici le prologue de Patrick FIGEAC :

☛ Une occasion manquée ?!! ….

et là, consultez son blog sur  l’ école au coeur de la société

Une occasion manquée???

      La refondation de l’Ecole s’est focalisée surtout sur la réforme des rythmes scolaires alors, qu’initialement, elle devait se concentrer sur la pédagogie et les contenus d’enseignement. Qui peut croire désormais que la diminution de 30 minutes de cours est de nature à régler la question de l’échec scolaire dés le primaire?

     Obliger les communes à développer les activités péri-scolaires est un pari risqué. En effet, comment le gouvernement parviendra-t-il à justifier un soutien aux collectivités locales alors que le salaire des enseignants stagne depuis des années? Ne risque-t-il pas, au contraire, d’ exacerber la compétition entre les différents acteurs qui se mobilisent autour de la jeunesse?

     La principale victime de la querelle des rythmes scolaires est bien la décentralisation. La totalité des pays développés a décentralisé le système éducatif et a su trouver un juste équilibre entre l’Etat et le local. Pas la France où l’enchevêtrement des compétences laisse, au final, la prise de décision  … au niveau national ! …

    Ce qu’a mis en évidence la question des rythmes scolaires, c’est que les acteurs de l’Ecole ne sont pas prêts à une véritable décentralisation !! …

cliquez i☚ci  pour   connaître le calendrier de la mise en oeuvre de la réforme « 4jours-et demi, »