Bac 2018, échecs, victoire et après ?

Écouter les prologues ci-dessous :

Bac 2018

 Les suites de la victoire des bleus

Le bac pro et l’éducation nationale

Écouter Patrick ici :

        Les candidat au baccalauréat professionnel sont de plus en plus nombreux, un tiers d’entre eux poursuit même des études dans l’enseignement supérieur. Conçu initialement comme voie de qualification pour entrer sur le marché du travail, le bac pro est devenu désormais un passeport vers ses études post-bac.Mais voilà !! ces jeunes ont des profils particuliers, moins mobiles, moins motivés par l’enseignement général, ils préfèrent opter pour les BTS où depuis 2014 des quotas académiques leur en facilitent l’entrée.

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Les bacs pro ont-ils la côte ?

Ecouter Patrick FIGEAC ici :

      Le 25 mai 1985, Laurent FABIUS, alors Premier Ministre lance l’idée de créer un baccalauréat professionnel et fixe l’objectif de mener « 80% d’une classe d’âge au niveau du bac à l’horizon 2000 . Douze ans plus tard, il sera atteint sans être jamais  être remis en cause.

     Ce diplôme est encore mal connu. Chaque année, les médias font commencer les épreuves du bac le jour de la philo, oubliant qu’elle n’est toujours pas au programme du bac pro dont les candidats ont pourtant commencé à « plancher » depuis plusieurs semaines. Régulièrement, Ministres, responsables politiques appellent à revaloriser cette voie, tout en ignorant que l’accès à ce diplôme est une « première » pour les familles modestes, omettant aussi le fait que ces filières sont un territoire d’innovation pédagogique dont le lycée général ferait bien de s’inspirer ! Ces récipiendaires peuvent, comme les autres, entrer à l’université. Certes, ils y sont minoritaires et y échouent massivement malgré les tentatives pour favoriser leur accès dans les BTS.

Le bac pro mérite mieux que l’indifférence dont il fait encore l’objet. Tout est en place pour que la France se dote d’une véritable voie de réussite alternative qui, du CAP au bac+5 permettrait à la fois aux intelligences moins théoriques et aux compétences moins scolaires de s’épanouir.

      Belle idée mais, qu’en est-il dans les faits ? Le bac pro est-il un bac comme les autres? Il y a encore du chemin à parcourir pour faire évoluer les mentalités !

 

 

Le travail d’évaluation des enseignants en bac professionnel

Plus que le résultat, c’est surtout l’évolution de l’élève durant son cursus qui est prise en compte : regards sur l’évaluation des élèves de baccalauréat professionnel : une véritable innovation !!!

Le document du CEREQ, sans téléchargement,  est ici :

L’évaluation en bac pro

L’enseignement professionnel : une chance pour certains élèves !

VENDREDI 8 FÉVRIER 2013 à retrouver  dans le blog de Patrick Figeac

   L’enseignement professionnel serait-il le parent pauvre de notre système éducatif? Lorsque deux heures d’histoire disparaissent des programmes de terminale S, l’évènement fait la Une des médias et déclenche une polémique nationale. A l’inverse, la réduction de quatre à trois ans du baccalauréat professionnel qui constitue pourtant une transformation majeure du cursus des jeunes orientés dans cette voie ne suscite guère de mobilisation si ce n’est les manifestations des professeurs et des élèves concernés.Les lycées professionnels n’accèdent que trés rarement à une visibilité sociale et médiatique.

Beaucoup de familles craignent alors que, si leurs enfants choisissent ces filières, ils ne s’enferment dans une situation socio-professionnelle « inférieure » et fragile. D’où une orientation qui s’opère souvent par défaut lorsque les résultats scolaires au collège sont insuffisants pour permettre l’accés à l’enseignement général.

Et pourtant  !!! Les artisans manquent de main d’oeuvre qualifiée. Beaucoup de jeunes diplômés trouvent un emploi dés leur sortie du lycée professionnel. En est-il de même pour tous les bacheliers?

    Oui, il est essentiel de revaloriser ces savoirs-faire. Oui, il est temps de mieux informer les parents sur les carrières qui peuvent s’offrir à leurs enfants s’ils désirent apprendre un métier. Non, la voie professionnelle ne doit plus constituer la part d’ombre de notre enseignement secondaire.

    La revalorisation passe aussi par la possibilité de poursuite d’études aprés le baccalauréat (BTS ou IUT). La réforme annoncée va dans le bon sens à condition toutefois d’accepter l’idée que certains jeunes, issus de la voie professionnelle puissent être davantage accompagnés dans la maîtrise de certains savoirs  que  possèdent ceux qui viennent des filières générales. Il n’est pas certain que tous les enseignants soient prêts à tenter ce pari.

     C’est pourtant le seul moyen de réduire la réticence des familles et de diversifier le recrutement des élites professionnelles. Voilà le vrai changement !!