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LES FACTEURS HUMAINS

Mine à reflexion active … Ateliers philosophiques …

L’autorité, l’estime, la violence, la parité, 

le site pedagoPsy.eu est une source d’inspirations systémiques …

En ce moment …

– La dégradation des “bonnes idées”
– La “bonne distance” par rapport aux élèves

Sur le site : 

QUELS RYTHMES POUR QUELLE ÉCOLE ?

Un article sur les rythmes …

de Patrick FIGEAC,

Quels rythmes pour quelle école ?

Exposé de Patrick Figeac               (2010)

« Nous sommes des êtres de rythmes. ! ».Le terme de « rythmes scolaires » pour l’enfant est inadéquat et n’a pas la même signification selon qu’il est employé par les parents, les décideurs ou les scientifiques…

 Quels rythmes doivent  primer : ceux de l’Enfant ou ceux de la Société (représentée par les Adultes) ?

Depuis le début de l’école obligatoire, l’intérêt des adultes a été prioritaire :

* les grandes vacances : elles ont été instituées (de juillet à octobre) pour le travail des champs… Elles sont toujours là (même un peu raccourcies), sans aucun fondement scientifique sur leur utilité.

* la coupure hebdomadaire (du jeudi d’abord puis du mercredi) : exigée par le clergé. Elle est toujours là et pourtant la pratique religieuse est tombée en désuétude!

* les congés d’hiver institués après les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 (il fallait bien

Il faut les équilibrer ! L’enfant a besoin de jouer, de bouger, de dormir, d’apprendre, de rêver….

En l’espace de 20 ans, en moyenne, les enfants ont perdu 1h 30 de sommeil par jour.

Nous n’avons pas tous le même rythme circadien (journalier)  qui fluctue avec l’âge, avec les conditions de vie, de travail. Ce sont les élèves les plus en difficulté qui sont les plus dépendants des rythmes, en particulier pour le démarrage de la journée.

Et pourtant on impose la même durée scolaire pour des élèves de maternelle (3 ans) et de primaire (10 ans) !

Si l’on respectait les rythmes des enfants (suivant en cela les travaux des chronobiologistes) on ne leur proposerait un travail intellectuel qu’entre 9h30 et 11h30 et 14h30 et 15h30/16h.

La neurophysiologie nous apprend que notre cerveau a besoin de faire des pauses structurantes régulières. Apprendre nécessite une fluctauation de nos états de conscience. Qui s’en préoccupe aujourd’hui?

« Dormir, rêver, c’est préparer demain en ayant compris et intégré hier. » Jacques Revel

Henry Poulizac nous rappelle que le sommeil est très important pour l’enfant surtout dans deux de ses phases : le sommeil profond pendant lequel l’organisme sécrète l’hormone de croissance

et les phases de rêves, le sommeil paradoxal (ceux du début de nuit consolident, renforcent et structurent les apprentissages, ceux fin de nuit sont plus liés à l’affectivité). La diminution de ces plages de rêve provoque l’apathie, la nervosité ou le stress.

Le temps de sommeil a un lien direct avec la performance scolaire.

D’où la nécessité d’informer les parents sur la nécessité de ces temps essentiels à notre vie psychique . Mais ce n’est pas un temps standard pour tous ; il faut observer l’enfant et sa durée de sommeil pendant les vacances (où il suit vraiment son rythme propre) pour connaître ses vrais besoins. La sieste ne compense pas la nuit…

Répartition du travail sur la semaine

François Testut et Georges Fotinos pensent que le système de 4 journées « sèches » est catastrophique.

Si, pendant les coupures (mercredi – samedi), l’enfant participe à des activités post et périscolaires, ses performances ne fluctuent guère.

Mais la coupure des deux jours du week-end provoque une désynchronisation des rythmes et lorsqu’elle est installée il est très difficile de retrouver un équilibre journalier.

Il faudrait diminuer le temps de travail de la journée et différencier la durée de présence en classe selon les âges.

Le plan Langevin-Wallon proposait une telle différenciation :

2h pour les 5/7 ans — 3h pour les 8/10 ans – 4h pour les 11/13 ans avec un maximum de 5h.

Répartition du travail sur l’année

Le rythme de 7 semaines de travail et 2 semaines de repos est imposé aux travailleurs des plate-formes pétrolières. Convient-il vraiment temps scolaire ?

En fait, les observations montrent que la période février – mars est une période « dangereuse » : le nombre d’infarctus et de maladies infantiles est beaucoup plus élevé que pour le reste de l’année. La fatigue est au maximum à cette période (moins de soleil…). Le temps des grandes vacances (2 mois) devrait être en hiver !

Il faudrait donc envisager une organisation de l’année très différente (l’idéal étant 2h de travail par jour pendant 365 jours !!!).

Sans aller jusque là, un rythme de 5 semaines de travail et 2 semaines de repos, sur toute l’année serait nettement plus adapté à nos besoins physiologiques. Est-ce possible ?

Une expérience a été menée à Fumel, à l’école Jean Jaurès entre 1989 et 1993 : enseignants – parents – municipalité – inspection départementale ont travaillé ensemble pour améliorer certains points :

[des élèves étaient accueillis très tôt – surtout des élèves de Clis]

des parents se sont organisés pour aménager la salle d’accueil et favoriser des activités calmes (lire, se reposer…)

[beaucoup d’enfants mal réveillés, ne prenaient pas de petit déjeuner et leurs performances scolaires s’en ressentaient; déficit d’attention, de mémorisation]

des agents de service ont été mis à disposition pour servir des petits-déjeuners offerts par les grandes surfaces commerciales.

[les repas étaient pris dans une ambiance sonore trop forte – 100 à 120 décibels – et le système nerveux soumis à un tel bruit pendant 40 ‘ met 2h avant de retrouver son équilibre initial]

les parents ont trouvé une réponse : venir manger avec les enfants. Et ils ont remarqué que le lavage des mains (avant) et des dents (après) était négligé ; que les serviettes ne servaient pas…

un système de « partenariat » a été mis en place avec les plus grands.

« Une matinée sans cartable » a été instituée avec les associations sportives et les parents pour proposer des activités complémentaires.

Autant d’initiatives qui ont montré qu’il était possible de mettre en oeuvre « une autre manière d’aborder le temps scolaire.

Conclusion :

Les rythmes sont un cadre  de travAil: comment le remplir en tenant compte du besoin des enfants ?

Guy Vermeil : Les rythmes sont essentiels à notre santé physique et mentale, mais il faut aussi se préoccuper de la manière dont l’enfant mémorise et acquiert des connaissances.

Une réflexion sur les rythmes engage aussi une remise en cause de nos propres pratiques pédagogiques. Sommes-nous prêts à l’engager Ceci est une autre histoire !

Patrick FIGEAC

 

en 2011 :  Et  LES RYTHMES scolaires ? ….Où en est-on ?  (agir✉blog)

Neuro-pédagogie en sophrologie

APPORTS DE LA NEUROPEDAGOGIE EN SOPHROLOGIE

D’après Hélène TROCME-FABRE J’apprends donc je suis Ed. D’Organisation

Les dernières découvertes mettent l’accent sur la cohérence, la connectivité, la structuration et l’organisation complexe du cerveau humain.

1- QUATRE CERVEAUX EN UN

  • Le cerveau reptilien, rempli de mémoire ancestrale, est responsable des comportements d’imitation, de routine. Il ne sait pas faire face aux situations nouvelles et rejette la différence.

  • Le système limbique joue un rôle primordial dans notre comportement émotionnel et notre mémoire. Il classe les expériences en agréables (à reproduire) ou désagréables (à éviter).

Si l’environnement lui paraît menaçant, ou si un choc affectif survient, il peut très bien bloquer l’information. C’est un étage vital pour la mémoire à court terme et à fortiori pour la mémoire à long terme.

Ces deux premiers niveaux combinent l’information extérieure et l’information intérieure, il faut négocier avec eux et s’assurer de leurs bonnes dispositions avant toute intervention, puisqu’ils servent de relais à tous les stimuli sensoriels, en effet ce sont eux qui vont laisser passer ou bloquer l’information vers le troisième étage, le néocortex.

  • Le néocortex, centre de la raison froide, analyse, anticipe, prend des décisions, conceptualise, c’est lui qui permet l’accès à la lecture, l’écriture, l’arithmétique.

  • Les lobes frontaux peuvent être considérés comme un quatrième étage du cerveau, capables de planification, de réflexion, de projection, d’altruisme.

 «  Toute intervention pédagogique (ou sophrologique) devra tenter de réconcilier le cognitif avec sa base affective sous-corticale et ménager un environnement non-menaçant, enrichissant et chaleureux, dans lequel la personne se sent interpellée totalement. »(H.T-F)

Il s’agit donc, pour le sophrologue, de prendre en compte la réalité suivante « Nos pensées naissent de nos émotions » (H.T-F). Il appartient au sophrologue de ménager un contexte ambiant de détente et d’implication affective, afin de favoriser les conditions optimales de réception des séances.

 Enfin, on sait maintenant que dans un état de repos sensoriel total et dans une position de détente, on note une augmentation de l’activation de la partie frontale du cerveau de 20 à 30%. C’est ce qu’on appelle les pauses de structuration, indispensables à la formation des images mentales et à l’ancrage de l’expérience dans le présent, le passé et l’avenir. Elles permettent à l’individu de seretrouver, de se recentrer, de se sentir bien.

C’est pourquoi la sophrologie et les autres techniques de relaxation devraient être largement utilisées dans le milieu scolaire, afin de favoriser l’apprentissage, ainsi que dans le monde de l’entreprise où les cadences et la surcharge de travail sont souvent causes de stress intense et, pour finir, de maladie. La Sécurité Sociale aurait sans doute avantage à rembourser les séances de sophrologie, comme c’est déjà le cas en Suisse ou aux Pays-Bas; elle ferait alors des économies substantielles sur les dépenses de maladie et soins médicaux divers.

2- DEUX HEMISPHERES

  • Hémisphère gauche: les activités de calcul, l’écriture, la parole, la catégorisation, la discrimination, la compréhension sémantique paraissent plus spécifiques de l’hémisphère gauche. Celui-ci présente un type de pensée linéaire, tournée vers l’avenir.

  • Hémisphère droit: le langage stéréotypé, les sons non-verbaux, les mélodies, les rythmes, les bruits, les relations spatiales, la compréhension intuitive semblent plus caractéristiques de l’hémisphère droit.

On comprend que dans la plupart des activités complexes une activité conjointe des deux hémisphères est requise.

Les recherches récentes soulignent la complémentarité des deux hémisphères, reliés par le corpscalleux qui contient 300 millions de fibres par lesquelles l’information ne cesse de circuler. Les deux hémisphères sont sollicités lors des activités de langage, l’hémisphère gauche est responsable de ce que l’on exprime et l’hémisphère droit de la manière dont on s’exprime. L’hémisphère droit se chargerait des opérations plus élémentaires et nouvelles, de la synthèse. Il servirait de cadre aux opérations de l’hémisphère gauche qui, lui, se chargerait du traitement des détails, de l’analyse, des informations plus petites, complexes, familières et exigeant un temps de traitement plus long.

« Le tout est plus que la somme de ses parties ». Les dernières recherches effectuées sur ds hommes,des femmes, des droitiers et des gauchers permettent de préciser l’asymétrie cérébrale. Il y a une tendance à une moindre différenciation entre les deux hémisphères chez les femmes et chez les gauchers. Ces derniers possèdent un corps calleux plus épais, reliant plus fortement les deux hémisphères. Ce qu’il faut retenir, c’est la complémentarité des hémisphères.

 Ainsi est confirmée »  la nécessité d’aller du global vers l’analytique, du contexte au détail, du général au particulier et tous les formateurs sont invités à construire un programme de plein emploi pour le cerveau, sur la base de la coopération des deux hémisphères ».(H.T-F)

Les sophrologues doivent eux aussi être conscients de ce mode de fonctionnement afin d’ajuster au mieux leurs interventions

3- MEMOIRES ET IMAGES MENTALES

Apprentissage, mémoire et images mentales sont indissociables. Leurs relations sont extrêmement complexes. Certains deviennent automatiques (par exemple la conduite automobile). D’autres ne pourraient prendre place sans l’aide de la mémoire et le rappel de situations ou d’expériences antérieures.

L’étude de la mémoire commence dans les années quarante avec Lashley. Selon ses recherches, la mémoire est répartie dans le cerveau tout entier. Puis Gabor découvrit l’hologramme, permettant à Karl Pribram et à Paul Pietsch de construire une théorie de la mémoire d’après le modèle holographique (un seul élément permettant de se rappeler tous les détails d’une situation complexe, voir l’exemple de la madeleine de Proust).

La mémoire est à la fois neuronale, de nature électrique et hormonale, de nature chimique. Les processus du codage, du stockage et du rappel sont complexes et mobilisent de nombreuses zones différentes du cerveau.

Pour illustrer cette complexité, rappelons les différentes mémoires que l’individu peut mobiliser, les phases du processus (saisie, rétention, rappel), la double nature électro-chimique de la mémoire, l’oubli, les facteurs favorisant ou inhibant la mémorisation, la consolidation, l’habituation, l’entrainement à la mémorisation, les composantes culturelles et affectives de la mémoire.

Il importe également de mieux connaître le lien qui existe entre les mémoires sensorielles -visuelle, auditive, kinesthésique, olfactive et gustative- (VAKOG), et les images mentales.

Des mémoires à trois ou quatre dimensions:

Le mot mémoire devrait toujours être employé au pluriel. La mémoire dépend de la capacité qu’a une personne de combiner son expérience intérieure et extérieure et ce, depuis sa naissance. Chaque souvenir peut être considéré comme totalement nouveau, car il appartient à tout un système de connexions qui n’est jamais identique à ce qu’il a été. La mémoire est profondément liée à l’identité de chacun.

Les recherches font apparaître trois types ou formes de mémoire: mémoire à durée immédiate, à court terme, à long terme.

La mémoire dépend aussi de l’expérience temporelle, c’est-à-dire du sens qu’a l’individu de la durée, du temps psychologique, variable selon les individus et les cultures.

Ornstein distingue quatre types d’expérience temporelle:

  • Le premier c’est le contact immédiat avec le monde, la succession des « maintenant », l’appréhension immédiate du moment qui passe. A relier avec le premier degré de la sophrologie caycédienne.

  • Le deuxième est l’expérience de la durée, liée au souvenir du passé, à la rétrospection, reliée à la mémoire à long terme. Voir le troisième degré de la sophrologie.

  • Le troisième correspond à l’expérience individuelle et est déterminée socialement,c’est une notion culturelle, influencée par l’interprétation philosophique du sujet, elle est reliée au « devenir ». Voir le deuxième degré de la sophrologie.

  • La quatrième dimension temporelle est celle de la simultanéité et de la succession.

La rétention pendant une courte durée (une minute) correspond à la mémoire immédiate.

La mémoire à court terme (MCT) est de l’ordre de quelques minutes.

La mémoire à long terme (MLT) se mesure en jours, semaines ou années.

 Il faut bien savoir qu’il n’existe aucune frontière entre ces différents types de mémoire et que l’une mène à l’autre. De multiples opérations entrent en jeu dans la formation de la mémoire.

LA MEMOIRE EST PARTOUT ET ELLE EST CHANGEMENT

L’anatomie et la biologie de la mémoire nous dévoilent que les couches sous-corticales et corticales sont impliquées dans le processus de la mémoire: la mémoire est distribuée ou dispersée.

Les changements intervenant dans le cerveau sont provoqués par un double processus:

  • Electrique, qui caractérise la mémoire à court terme

  • Chimique, qui caractérise la mémoire à long terme

Le système limbique, qui gère les émotions, joue un rôle fondamental dans l’établissement de la mémoire. Luria, célèbre neurologue russe, a étudié pendant quarante ans les différents aspects du processus mnésique. Il confirme le rôle du système limbique et de l’hippocampe en particulier dans le stockage et la consolidation des impressions corticales et dans le maintien des impressions provenant de l’expérience directe. Il précise surtout le rôle des aires corticales dans la structure de l’activité mnésique:

  • Le cortex hémisphérique gauche conserve les informations verbales

  • Le cortex hémisphérique droit est responsable de la restitution des informations spatiales et visuelles

  • La zone temporale gauche est spécifique de la modalité sensorielle audio-verbale (audition des sons, des séries de mots, des structures verbales…)

  • La zone pariéto-occipitale gauche pour les synthèses simultanées et la nominalisation

  • Le lobe occipital gère les souvenirs visuels

  • Le lobe pariétal est responsable de la motricité

  • Les lobes frontaux sont indispensables à l’intention, à la mémoire volontaire, la vérification et la réactivation des souvenirs, l’orientation dans l’espace, la sélectivité, la conscience.

Ces données soulignent la complexité du processus mnésique. Le message à retenir est celui de la plasticité du cerveau humain qui reste sensible aux effets des chocs, du stress, de la fatigue, du bruit, des médicaments, des substances chimiques ou de la nutrition; plasticité d’un cerveau qui n’est jamais le mêm

Sont à retenir:

  • L’interdépendance des activités cérébrales

  • Le respect nécessaire du temps d’intégration et de multisensorialité

  • Un nouveau regard sur la gestion de l’information, dans le respecte de la durée et de l’équilibre entre les moments de prise d’information et ceux du traitement de l’information. Le repossensoriel total (relaxation) permet de mieux structurer l’information. Il semble important de respecter l’alternance entre la prise d’information et les temps de repos, de relaxation.

  • Les deux termes mémoire et évocation sont inséparables.

On entrevoit ici les bénéfices de l’utilisation de la sophrologie avec les élèves, les étudiants et les professions intellectuelles.

Soyons conscients de la nécessité de prendre son temps, de laisser du temps aux personnes en sophrologie; au fil des séances, l’ouverture et la compréhension se mettent en place. Faisons confiance au temps car il est notre allié.

A propos des images mentales:

  • Mémoires et images mentales résultent de mécanismes communs ou voisins: l’association et la connectivité

  • Elles ont une structure et sont structures

  • Elles possèdent une double dimension spatio-temporelle

  • Images et mémoires peuvent collaborer, mais attention aux interférences, externes ou internes, dans le champ sémantique ou phonétique, etc. (voir en annexe)

En sophrologie, les séquences de visualisation et les images mentales sont souvent sollicitées: avec par exemple l’objet-neutre, le hâvre de paix, la visualisation de scènes du passé ou du futur… Mais certains sujets disent ne pas avoir accès aux images mentales, parfois pendant plusieurs mois.

La sollicitation des images mentales peut sans doute améliorer la mémoire et des techniques spécifiques permettent en sophrologie de stimuler plus spécifiquement cette fonction, par exemple les trois tiers de vie, la recherche d’une réussite au passé ou la lecture d’un texte.

4- VIGILANCE

  • En état de veille actif, le cerveau émet des ondes de rythme Bêta.

  • En état de veille passif, le cerveau émet des ondes de rythme Alpha, qui correspondent au repos les yeux fermés.

La relaxation, en rythme Alpha, permet de prendre du repos, de s’extraire des soucis quotidiens, de prendre la distance nécessaire afin de mieux gérer les difficultés de la vie.

Un état d’éveil efficace est dû à des stimulations ou une motivation particulière. Cela demande une bonne hygiène de vie et la compréhension du fonctionnement du cerveau selon les heures, c’est-à-dire le respect de la chronobiologie.

Ce sont là les conditions pour un bon fonctionnement du cerveau, de la mémoire et un apprentissage efficace.

Conscience: La définition de ce terme pose problème, il n’est pas défini de la même manière en Orient ou en Occident, par les philosophes ou par les neurologues…

Il existe une conscience du monde et une conscience de soi. En sophrologie, on parle de niveaux de conscience (veille, niveau sophro-liminal, sommeil), distincts des états de conscience (ordinaire, pathologique, sophronique).

 Les techniques de modification volontaire de la conscience, dont le yoga, la méditation, la sophrologie font partie, provoquent une amplification du rythme Alpha, une diminution des réactions d’habituation et des différences entre les deux hémisphères. D’où une meilleure intégration des informations, une meilleure résolution des problèmes; grâce à ces techniques le cerveau devient plus performant.

5- ATTENTION

L’attention dépend de l’état de conscience de soi et de la perception de l’environnement. Elle fait partie des stratégies et facultés d’auto-organisation du cerveau, elle « gère les relations du cerveau avec l’environnement ».

La condition optimale de l’apprentissage est l’alternance entre moments de prise d’information et pauses sensorielles. Il y a nécessité de repos, de relaxation à intervalles réguliers pour un fonctionnement optimal du cerveau.

Le rythme de travail à l’école et dans l’entreprise malmène souvent le cerveau. L’utilité de la sophrologie et des autres méthodes de relaxation apparaît encore ici.

Selon Henri Laborit, 30% des neurones du cortex visuel et du cortex auditif seraient des neurones d’attention, sensibles à l’habituation. Ils ne répondraient pas à des stimuli répétés, mais seulement à un changement, une variation des stimuli.

A retenir pour orienter l’attention, le fonctionnement de l’attention en trois temps:

  • détachement du point d’ancrage ou objectif 1

  • sélection d’une nouvelle cible et mouvement vers cet objectif 2

  • fixation sur le nouvel objectif 2

Ces trois phases de l’attention doivent être respectées par le sophrologue à chaque fois qu’il change de séquence (ex.: de l’objet-neutre vers le mot de calme)

 Des exercices d’entraînement à l’attention:

  • Coordination de la respiration et du geste (en Sophrologie: Respiration synchronique)

  • Recentrage et intériorisation (effectués pendant chaque séance )

  • Exercices d’orientation externe/interne (ex. écoute des bruits extérieurs, puis des bruits intérieurs)

  • Travail de concentration sur un point/ sur la périphérie, en alternance

  • S’exercer aux trois phases de l’attention (cf. ci-dessus)

  • Prise de conscience de la posture physique du participant (cf. travail de la corporalité au 1er degré)

 Il importe d’éviter les répétitions identiques, de souligner l’importance de la motivation et du respect des rythmes biologiques. L’attention dépend également de l’utilité de l’activité proposée.

Pour les sophrologues, il s’agit de bien expliquer chaque séance et de laisser la place aux questions avant de commencer la séance; le temps d’explication préalable est toujours du temps gagné.

 6- MOTIVATION

La motivation est un comportement qui tend à la fois à atteindre un objectif désirable et à éviter unévénement futur désagréable, avec la coopération de la personne. Dans ce domaine, le noeud des difficultés réside dans la résistance au changement (cerveau reptilien); « il semble que l’information et la prise de conscience de son propre fonctionnement, de ses propres structures (meilleure connaissance de soi) soient la méthode la plus efficace pour induire le changement ». (H.T-F.)

Cela correspond en sophrologie avec la graduation progressive des 1er, 2ème, 3ème et 4ème degrés vers une meilleure connaissance de soi. Là aussi, l’explication et l’information sont essentielles au départ pour mettre dans les meilleures dispositions les participants à la séance, a fortiori si ceux-ci n’ont pas vraiment choisi d’être là (par ex. dans un cadre scolaire ou social).

Notre affectivité gère nos rapports avec le monde extérieur. Nos émotions sont des actions-conduites, liées aux différents rythmes de notre organisme. Mieux connaître nos émotions permet de mieux les contrôler pour communiquer plus efficacement. Elles peuvent être affectées par l’habituation et l’adaptation.

L’apprentissage est une ouverture au monde, il ne peut s’effectuer sans que le désir lui soit associé. Dans le meilleur des cas, l’affectivité et l’anticipation de l’acte s’associent aux secrétions hormonales, c’est cela qu’on appelle la motivation.

Le deuxième degré de la sophrologie propose un travail sur les émotions. Le sophrologue devra souvent négocier afin de maintenir la motivation des personnes ou des groupes, parfois pendant des mois ou des années.

7- MOTS-CLES DE NOTRE POTENTIEL

  • Le cerveau a besoin d’oxygène: organe très vascularisé, il consomme 20% de l’oxygène du corps

  • Il est une réserve énorme de possibilités de connexions. La réalité cérébrale traduit la richesse, la diversité et l’unicité du cerveau.

  • Complexité et plasticité sont deux mots-clés

  • Une des conditions de la créativité est la non-linéarité

«  Tout formateur devrait se répéter que compartimenter le savoir et ignorer la complexité du cerveau c’est l’appauvrir » (H.T-F)

Des notions fondamentales: Hygiène et nourriture cérébrales

  • L’oxygénation: la pratique de la respiration reste fondamentale pour un fonctionnement optimal du cerveau. On devrait apprendre à respirer dans les familles, les écoles et les entreprises. « Il est de la plus grande importance d’équilibrer, d’ajuster, d’adapter le rythme respiratoire à l’activité poursuivie. Le travail sur la respiration est l’une des premières pratiques à introduire dans une pédagogie cohérente et compatible avec le fonctionnement cérébral »(H.T-F). Les exercices respiratoires de la sophrologie permettent de développer la conscience et le contrôle de la respiration.

  • Les ions négatifs s’associent à l’oxygène de l’air et assurent une meilleure oxygénation des cellules. Or, il y a diminution des ions négatifs en milieu clos et en milieu urbain pollué. Il existe une relation étroite entre les ions négatifs et la sérotonine, un neuro-transmetteur. Les ions négatifs font baisser le taux excessif de sérotonine, ce qui permettrait à l’organisme de mieux utiliser l’oxygène. Ils font baisser la tension artérielle et améliorent la ventilation pulmonaire. Pensons à aérer les locaux avant de faire respirer les personnes.

  • La neuromélanine, autre neuro-transmetteur, joue un rôle clé dans la régénération des tissus, dans l’organisation cérébrale et la modification des états de conscience. Elle est favorisée par la lumière naturelle. Laissons entrer la lumière naturelle dans nos locaux.

  • Autre facteur d’une importance capitale pour un cerveau en bonne santé: une nourriture variée et riche en lécithine (soja), phosphore (poisson), calcium, vitamines B1, B6, B9,B12 (viande, poisson, oeufs, foie de veau et de volaille, céréales complètes, levure de bière).

Là, le sophrologue ne peut pas intervenir, ou seulement en apportant l’information nécessaire aux participants

  • Les pires ennemis du cerveau sont l’anoxie et la malnutrition.

  • Un autre atout pour un cerveau sain est une vie d’alternance entre veille et sommeil, activité et repos/relaxation,projets et réalisations. Une bonne qualité d’éveil se prépare pendant le sommeil et une bonne qualité de sommeil se prépare pendant l’état de veille. Parmi d’autres techniques, la sophrologie permet d’atténuer le stress, la douleur, la fatigue. Les électro-encéphalogrammes de personnes qui pratiquent la Méditation Transcendantale reflètent un meilleur état d’éveil, plus de flexibilité, de cohérence et de calme, y compris devant des situations nouvelles ou incongrues.

  • Nourrir le cerveau signifie aussi lui donner des nourritures affectives et la possibilité d’exprimer son affectivité. En cela, le dialogue post-sophronique acquiert une importance fondamentale, ainsi que la qualité de la relation que noue le sophrologue avec chacun des participants. Le cerveau a également besoin de la connaissance.

  • L’âge du cerveau: la maintenance est de la responsabilité de chacun. Il faut d’abord respecterles rythmes fondamentaux de l’organisme et éviter ce qui est nocif: alcool, tabac, drogues, anti-dépresseurs et tranquillisants. Les pires ennemis du cerveau sont aussi la démission, l’absence de projet et la solitude.

Informons les participants de ces réalités, d’autant plus lorsque le sophrologue doit intervenir avec des personnes âgées.

8- QUELLE PEDAGOGIE POUR LA SOPHROLOGIE?

Trois pôles:

  • Comprendre

  • Faire

  • Laisser se faire

A- Comprendre:

  • Comprendre le fonctionnement des mécanismes cérébraux et éviter de commettre des fautes contre le cerveau.

  • Fautes contre le cerveau:

Présenter l’information passivement,hors-contexte, isolée, morte, sans lien

Combattre le type de représentation de l’apprenant: VAKOG, hémisphère droit, hémisphère gauche…

Utiliser une seule stratégie, un seul canal, une attitude unique et exclusive

Oublier que l’être humain, enfant ou adulte, est un tout dans un environnement.

Ne pas tenir compte des niveaux sensoriel et affectif.

  • Construire les séances à partir de la réalité des personnes présentes, des besoins exprimés ou ressentis. Les difficultés rencontrées sont le plus souvent liées à l’abscence d’intériorité, de connaissance de soi et de confiance en soi. Il faut donc développer la présence à soi-même, la verticalité et le silence intérieur. Les techniques de sophrologie tendent vers cet objectif.

  • Les techniques de relaxation, de respiration permettent le changement des ondes cérébrales en ondes alpha, ce qui facilite la naissance de nouvelles structures cérébrales.

  • Tout est relation. Le processus de transmission est double, de nature chimique et électrique.

  • Se souvenir des mots-clés du fonctionnement cérébral: quelle part faisons-nous dans les séances à la complexité, l’associativité, le dynamisme, l’adaptabilité, la non-linéarité, la sélectivité, la multi-modalité?

  • Dans toute proposition d’activité, il y a nécessité d’ancrage dans le présent, dans l’expérience des personnes, dans un projet. C’est une garantie d’attention, de motivation. Lorsqu’on agit sur un axe Donner-Recevoir, la communication devient authentique, on réunit les conditions optimales du fonctionnement cérébral.

  • Les marches de la complexité se gravissent lentement.

  • Dans un groupe, il faut tenir compte des différents niveaux d’organisation, de motivation, d’apprentissage.

  • Les conditions optimales du fonctionnement du cerveau doivent être toujours présentes. Penser au respect de l’hygiène et de la nourriture cérébrales.

(ex. séance sur l’ouïe avec du bruit dehors!)

Pour le sophrologue, il s’agit d’ajuster et réajuster sans cesse son approche. Il doit se remettre régulièrement en question afin de mieux répondre à la demande de son public.

B- Faire:

C’est d’abord informer, dire, dialoguer, montrer, écouter, faciliter

  • Développer les évocations mentales, moyen très utilisé en sophrologie

  • Développer la pensée positive, comme on le fait en sophrologie ou en yoga. La maîtrise des images mentales permet à l’imagination et à la créativité de s’épanouir.

  • Le voyage imaginaire ou rêve éveillé est un outil pédagogique précieux, pour des adultes mais aussi pour des enfants ou des adolescents en situation d’apprentissage et permet une compréhension intégrée (ex. du voyage à l’intérieur d’une plante ou dans le cosmos).

  • On devrait solliciter plus les sens tactile et kinesthésique, la motricité pour apprendre.

Les exercices dynamiques de la sophrologie sont souvent cités en dialogue post-sophronique comme source de richesse et de variété de perceptions, influençant le déroulement des autres activités proposées à la suite.

C- Laisser se faire l’itinérance:

L’initiation à la sophrologie est un parcours, elle est dynamique, changement et évolution.

Le sophrologue doit accepter la part d’inattendu dans la séance. Rien n’est totalement déterminé au départ. L’attitude du praticien c’est laisser se faire. Il devient alors personne-ressource, référent, régulateur.

  • Faire confiance au potentiel de chacun

  • Respecter la durée de maturation et de structurtion nécessaire et en tenir compte: faire confiance au temps.

  • Laisser la place au choix et à la coopération des deux hémisphères (ex. choix d’un paysage, de la situation, des outils de changement…)

  • Dans le cas de censure logique, analytique et critique exprimée en séance, recadrer: proposer une vision plus globale et synthétique, qui va vers la créativité et l’innovation.

  • Accepter les différences: l’hétérogénéité est source d’enrichissement, le sophrologue l’encourage et en tire profit.

  • S’investir dans une sophrologie qui s’adresse au cerveau tout entier » donne la joie de la découverte du sens d’une réalité qui nous est propre et nous relie à beaucoup plus grand que nous. » (H.T-F.)

9- POUR UNE CHARTE EN SOPHROLOGIE

  • Respecter les conditions de fonctionnement du cerveau et éviter les fautes contre celui-ci.

  • Définir clairement les objectifs en début d’année et à chaque début de séance. Poser dès le début les termes d’un contrat sophrologique.

  • Faire prendre conscience à chacun des ressources dont il dispose.

  • Déterminer une stratégie:

  • Varier et alterner les séquences lors d’une même séance et d’une séance à l’autre

  • S’adresser aux quatre cerveaux, aux deux hémisphères, aux cinq sens…

  • Ménager un environnement favorable et les conditions d’hygiène cérébrale (ex. ouvrir la fenêtre)

Ce sont toutes ces conditions réunies qui permettront au sophrologue d’intervenir dans le meilleur des cadres et dans le respect du fonctionnement du cerveau de chacun.

Rappelons que la sophrologie se situe tout à fait dans les indications données par la Neuropédagogie, grâce aux moyens suivants:

  • la respiration

  • les exercices physiques, l’ancrage et la verticalité

  • la relaxation

  • la visualisation

  • l’intériorisation, le recentrage

  • vers une meilleure connaissance de soi

Annexes

Annexe 1: Exercices de base

 Annexe 2: Quelques outils contre le stress

Annexe 3: Mémoire et interférences

 Annexe 4: Illustrations(9)

  • 4 cerveaux

  • 2 hémisphères

  • Gestion mentale

  • Hygiène cérébrale

  • Etoile

  • Moelle épinière

  • Parasympathique

  • Système limbique

  • Encéphale

en collaboration avec Claire Al-Zawwi ;

D’après Hélène TROCME-FABRE J’apprends donc je suis Ed. D’Organisation

Parabole des temps modernes

Dimanche 18 Mars 2012

Conte philosophique selon Philippe DERUDDER

        Il était une fois un paysan qui avait acheté à crédit une terre à l’orée de son village. Tout le monde était ravi car depuis son installation les villageois avaient accès à une nourriture variée, saine, fraîche avec le plaisir supplémentaire de développer des liens avec leurs voisins lorsqu’il allaient faire leurs  courses dans la grange que la femme du paysan avait transformé en magasi, et le sentiment de contribuer à prendre soin de la terre, parceque tout était bio et que la nourriture n’avait que quelques centaines de mètres à parcourir pour arriver dans l’assiette.

Mais le paysan n’avait pas fait attention à une chose : il avait accepté un taux d’intérêt révisable. La conjoncture générale fit que le taux tripla, qu’il ne parvint plus à faire face et que la banque saisit sa terre.  Crise dans le village !

Crise ? Mais pourquoi donc ? La terre est-elle devenue inculte ? Le paysan incompétent ? Les besoins de la population inexistants ? Non, tout est toujours là, je veux dire la VRAIE richesse. Mais tout s’arrête à cause des règles du jeu que quelques-uns décident sur la virtualité qu’est la monnaie. c’est tout simplement absurde, suicidaire, parfois meurtrier  !

C’est dans cette situation qu’est empêtrée l’Europe …

       On est peut-être l’espace le plus riche au monde, tant par nos histoires, nos patrimoines, nos infrastructures, la beauté et la fertilité de nos terres, un immense espace maritime, des savoirs faire  dans tous les domaines, et nous tombons à la vitesse grand V à un niveau qui va nous faire ressembler aux pays pauvres … Que nous avons contribué à appauvrir !!

 » Il ne peut y avoir crise que s’il y a des besoins essentiels à satisfaire et qu’on ne peut pas y répondre par manque de connaissance, de technique, de ressources humaines ou de compétences ! <est-ce le cas pour l’Europe ? NON ! Alors l’Europe n’est pas en crise, qu’on se le dise ! « 

Il ne s’agit pas de savoir comment sortir de la crise, mais comment sortir de la bêtise qui l’a crée !

         L’argent par nature n’est pas la richesse mais la représentation de la richesse existante pour permettre l’échange. L’argent par nature ne peut manquer que si la vraie richesse existe ou, s’il manque, c’est que le système monétaire est mal conçu. Mais la pensée humaine est tordue au point de vouloir faire rentrer la vie entière dans la logique monétaire au lieu d’adapter le système monétaire à ce qu’exige et exprime la vie. la voiture est en panne, mais au lieu de la réparer, on met le conducteur en prison. L’être humain a manifestement un côté génial, nous en avons la preuve au travers de ses réalisations, mais quand il se met à être bête (pardon pour la grossièreté mais c’est déjà trop faible, alors là, il fait dans le sublime !!

           La bêtise actuellement conduit le monde ! Nous laisserons-nous dominer par elle ?     Cette folie doit cesser !

         Nous ne pouvons pas attendre le changement de la part de nos dirigeants qui manifestement sont enfermés dans la logique financière. A nous de faire le choix de l’intelligence du coeur. Puisque le système monétaire en place asservit et tue, lançons des systèmes qui libèrent grâce aux  monnaies complémentaires. Non seulement les pays les plus touchés par la crise (injustifiée) trouveront le moyen de ne pas se laisser broyer, mais en plus nous nous offrirons une expérience où nous pourrons nous redresser dans notre puissance et lancer les bases d’une économie au service de la vie !!…

Hommage à Henri LABORIT

Eloge pour la mémoire d’ HENRI LABORIT …

Chirurgien et homme  exceptionnel, Henri LABORIT( né à Hanoi le 21 Novembre 1914-1995) fut l’inventeur du premier neuroleptique.

Il se passionne pour les sciences humaines et élabore une théorie sur l’inhibition de l’action reprise dans ses livres :

La nouvelle grille

L’éloge de la fuite

Reliant systémique, cybernétique et neurosciences, il est aussi l’auteur de :

-Dieu ne joue pas aux dés

_ Biologie et structure

– L’homme Imaginant

– La société informationnelle  etc…

Le film d’Alain RESNAIS  » Mon oncle d’Amérique  » s’inspire largement de ses travaux.

Pour en savoir plus, un article très complet de Pierre Huguenard, professeur à la faculté de Médecine de l’Université ParisXII-Val de Marne-   ✒ « infologisme.com »

Evolution de l’insertion des jeunes selon le niveau de diplôme

Sur le portail du Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé, une analyse sur l’

Évolution récente de l’insertion des jeunes sur le marché du travail selon le

niveau de diplôme. 2010 – 2013 .

Les projets de réformes scolaires Où en est-on ?…

Quelle réforme du Lycée ? …

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/03/12032012_EnfinirReformelycee.aspx

Le Baccalauréat ? Oui mais encore ? …

…. moins d’options, note éliminatoire ?

Dans  « agir blog »

(Article du 25 Décembre 2009)

De la nécessaire réforme du lycée