Écouter Patrick ici : Une oligarchie de l’excellence ! lire son blog
En France, nous l’avons déjà dit, la première orientation dans l’enseignement supérieur se transforme vite en destin. En effet, les étudiants acceptés dans une filière sélective obtiendront presque tous leur diplôme et seront quasiment sûrs de trouver un emploi. A l’inverse, 60% de celles et de ceux qui s’engagent en première année à l’université, n’auront pas leur licence trois ans plus tard. Ces jeunes en échec sont majoritairement issus de milieux défavorisés. Un quart des enfants d’ouvriers ou d’employés quittent ainsi l’université,(16% pour l’ensemble des étudiants). Cette discrimination sociale est inquiétante car elle concerne une large partie de la jeunesse.Les critères d’accès aux filières sélectives contribuent à la répartition très inégale des privilèges d’éducation. Comme si, une forme d’état social oligarchique persistait au sein de notre démocratie.Mentionnons également le rôle de l’enseignement supérieur privé, souvent coûteux, qui attire de plus en plus d’étudiants aisés. Continuer la lecture