Patrick Figeac nous » rafraîchit la mémoire » ici !!!
♪ L’ancien président
Découvrez-la, notre nouvelle Ministre de l’Éducation,
À qui nous manifestons notre solidarité
pour les attaques ignobles qu’elle subit !!
Patrick Figeac nous » rafraîchit la mémoire » ici !!!
♪ L’ancien président
Découvrez-la, notre nouvelle Ministre de l’Éducation,
À qui nous manifestons notre solidarité
pour les attaques ignobles qu’elle subit !!
Des fiches thématiques sont proposées dans ce dossier pour celles ou ceux qui voudraient sensibiliser enfants et adolescents à l’égalité entre filles et garçons … Une nécessité bien réelle PARTOUT et plus que jamais, à l’aube d’un XXième siècle dont les défis relèvent de la pérennité humaine ! …
Des enfants agités !!
C’est la rentrée !! Nos enfants ont repris le chemin de l’école. Finies les vacances !!! Il va falloir être calme, attentif durant de longues heures. Et certains éprouvent des difficultés à rester immobiles, concentrés, silencieux. A tel point que 3 à 5 % d’entre eux sont diagnostiqués hyperactifs. Aux Etats-Unis, 10à 20% des écoliers prennent de la Ritaline, un psychostimulant. Plus le marketing est agressif, plus la médicalisation est importante. Même si ce produit semble avoir des effets probants, faut-il encourager la prescription de cette molécule ?
D’autres pistes méritent d’être explorées : la relaxation, le sport ou toute autre activité nécessitant un engagement mental et physique. Certes, de telles mesures prennent du temps mais ne rapportent pas autant que la commercialisation d’un médicament. En France, la Haute Autorité de Santé semble avoir compris le risque d’une telle dérive, c’est plutôt rassurant !!
Mais pourquoi n’envisage-t-on pas les causes et la prévention de ce trouble invalidant ? Des chercheurs pensent à une origine génétique, d’autres pointent les perturbateurs endocriniens, les métaux lourds, les pesticides. Mais peu osent évoquer le stress maternel pendant la grossesse, le contexte économique difficile pour certains couples, le temps passé devant la télévision, les jeux vidéo, les programmes scolaires surchargés, les impératifs de performance , le rythme de vie rapide et bousculé.
Il est certes facile de supprimer les symptômes à l’aide d’un médicament en évitant de se demander si l’inattention, l’agitation de nos enfants ne sont pas le reflet de notre angoisse, de notre excitation, de notre fébrilité. C’est à nous parents, enseignants de repenser notre façon de vivre et d’éduquer !!
Ecouter ici le prologue des 4 ateliers de Radio 4 :
Et lire ici le blog sur l’éducation de Patrick FIGEAC
Prof, un métier dangereux ? Non, au-delà du fait divers tragique qui s’est déroulé récemment à Albi, les meurtres d’enseignants sont, fort heureusement exceptionnels et les agressions physiques demeurent rares. Mai le métier est devenu stressant, exposé à la violence sociale, réceptacle de toutes les frustrations accumulées en ces périodes de crise. Le temps est loin où l’école était une forteresse, un havre de paix où les élèves venaient pour apprendre, protégés des maux de la société. Désormais, les établissements scolaires, particulièrement ceux implantés dans les quartiers difficiles subissent les contrecoups de leur environnement : intrusions, règlements de compte aux abords de l’école, etc ….
Il est aussi admis que les élèves arrivent en classe avec leur histoire et leur problème, que l’institution scolaire ne peut pas vivre à l’écart de la société. Deux études éclairent de manière instructive la perméabilité de plus en plus grande de l’ Éducation Nationale au climat social. Il en ressort que si l’école est loin d’être à feu et à sang, les enseignants font un métier de plus en plus difficile, prenant de plein fouet les tensions et les attentes déçues.
Si les violences physiques à l’encontre des personnels sont peu fréquentes (0,6% déclarent avoir été agressés dans l’exercice de leur fonction), ils sont en revanche 12% à être la cible d’insultes et de menaces. Dans sept cas sur dix, ils sont vilipendés par les adultes dans le primaire, par les élèves dans le secondaire. Les femmes-profs ne sont pas plus visées que les hommes par contre, les jeunes sont beaucoup plus bousculés que les séniors, affectés souvent dans des établissements plus calmes en raison de leur ancienneté.
Concernant les professeurs des écoles, les blessures avec arme, comme à Albi, représentent 0,04% des incidents rapportés contre 35,8% pour les injures et 17,1% pour les menaces.
Comment atténuer cette violence sous-jacente et adoucir le climat scolaire? Les enseignants évoquent le sentiment de ne pas être respectés, ,reconnus , pris au sérieux en tant que professionnels. Au-delà des statistiques, c’est bien un malaise qui s’exprime au sein d’une profession convaincue de ne plus avoir la considération qu’elle mérite et impuissante face à une autorité qui se délite.
En téléchargement gratuit le premier numéro de la revue de l’éducation, dotée d ‘un entretien avec Philippe MEIRIEU.
Enquête sur les centres de loisirs, dernier lieu du vivre ensemble pour certains enfants …
Disparue de l’organigramme du gouvernement, la réussite éducative aurait-elle vécu? Le bilan est pourtant positif : individualisation des réponses aux problèmes rencontrées par un nombre croissant de jeunes, ouverture de l’école aux parents, partenariat renforcé avec le tissu associatif et les institutions, lutte contre les discriminations.Tous ces acquis concentrés sur les quartiers sensibles auraient même pu être élargis à l’ensemble du territoire. Mais voilà, le manque de moyens, les corporatismes, les craintes des professionnels ont eu raison d’un dispositif de nature à transformer en profondeur notre système éducatif. Car il s’agit bien de changer de regard sur l’enfant, de repenser l’acte d’enseigner au-delà de la transmission des savoirs, d’ouvrir les fenêtres de l’école sur le monde, de développer l’esprit critique et la créativité.
Écoutons le billet d’humeur de Patrick Figeac :
♫ Nous ne savons plus manger !
29/03/2014
Nous ne savons plus manger !
Nous mourrons et nous nous rendons malades de mal manger et, en plus, nous abîmons la planète pour enrichir le marché de la malbouffe !! Nous devons de toute urgence réapprendre à nous nourrir correctement. Mais voilà, nous sommes victimes du trio infernal : industrie agro-alimentaire- publicité -grande distribution qui nous entraînent, à notre insu, vers la régression alimentaire.
La première transforme nos campagnes en usines avec la disparition de l’agriculture paysanne, la seconde assure la promotion des marques industrielles, la troisième déverse dans nos chariots cette malbouffe grâce au quasi monopole du marché par les grandes surfaces.
Première victime : la jeunesse ! Selon une enquête IPSOS d’Octobre 2012, 61% des 15_25 ans : 10 millions d’individus, dont 20% présentent des signes d’obésité, mangent devant un écran de télévision ou d’ordinateur sans se soucier de ce qu’ils avalent …
Grignotage, repas sautés, budget réduit, tout contribue à l’essor de ce fléau. 87% des 8-12 ans ne savent pas reconnaître une betterave ou un poireau, ignorent si le yaourt contient du lait, sont incapables de dire de quel animal provient le jambon ! … Résultat : l’obésité explose alors que le nombre de cancers et d’accidents cardio-vasculaires d’origine alimentaires a triplé !!!
Les scandales ont beau se succéder , plus de 80% de nos concitoyens se nourrissent sans réfléchir ! Hélas, comment sommes-nous devenus ainsi les moutons de Panurge d’un processus aussi terrifiant ? Paresse, ignorance, baisse du pouvoir d’achat ? Sûrement . Reconnaissons qu’ aujourd’hui l’agro-alimentaire est devenu une banque, la publicité de ces produits, un lavage de cerveau à but lucratif et la grande distribution, une place financière !! Sans disculper les marchands de sucre et de mauvaise graisse, nous avons, nous aussi, une part de responsabilité. Rien ne nous empêche , en effet, de prendre notre destin alimentaire en main. À condition que nous soyons informés, nous disposons, trois fois par jour, d’un levier nous permettant d’enrayer ce sinistre mécanisme!
Nous ne devons plus accepter d’être de la «chair à consommation «! Il est grand temps que le contenu de nos assiettes s’inscrive au premier plan des enjeux politiques, que la préservation de notre patrimoine agricole paysan devienne une priorité d’État, que l’enseignement du goût à l’école participe à l’instruction civique des citoyens-consommateurs de demain !
Des préconisations doivent être prises de toute urgence : logos de couleur sur les aliments indiquant leur niveau de nocivité ou de qualité par exemple, taxation négative ou positive des produits selon leurs vertus nutritionnelles, interdiction de la publicité télévisée destinée aux enfants promouvant les aliments trop gras ou trop sucrés etc … Ces dispositions permettraient aux consommateurs de savoir exactement ce qu’ils achètent et de prendre conscience de l’impact de ce qu’ils mangent sur leur santé. Une manière simple de ne pas creuser notre tombe avec nos dents !
Nous vous invitons à découvrir cet article ici
blog Agir À écouter là : l’égalité s’apprend AUSSI à l’école !
L’Ecole est le lieu de l’élaboration des connaissances, des savoirs, de la mémoire d’une société mais aussi de la construction des valeurs de liberté, d’égalité, de solidarité, d’une culture fondée sur la raison, la laïcité, l’ouverture au monde. A ce titre, elle a une responsabilité éducative qu’elle partage avec les parents.
Reconnaissons qu’aujourd’hui, les stéréotypes de genre pèsent sur les attentes, les ambitions, les orientations et finalement sur la place des filles et des garçons dans la société. Est-il nécessaire de rappeler que seulement 27% des filles obtiennent un diplôme d’ingénieur,que 26% des garçons intègrent les classes préparatoires aux grandes écoles littéraires. Continuer la lecture