» … Sans nous !! … « 

Un billet d’humeur … qui ré-hausse la météo  !

Ecoutez Patrick FIGEAC en cliquant sur ce lien :   » SANS NOUS !! « 

crue 20 Janv 2013

le Lot et la neige

Sans nous !!

Le premier ministre britannique déroule le tapis rouge à des hommes d’affaires Français en rupture de ban, le président russe s’autorise à accueuillir sur son sol des artistes en rupture de fisc ! …

     La question n’est pas de savoir qui a  raison ou tort mais une chose est sûre : la France est délaissée, ruinée par certains de ses concitoyens et ce sont les classes aisées qui donnent le signal de l’exil. Mais que se passe-t-il alors ? Rien ! Absolument  RIEN !! =:

    Rappelons au passage que les États-Unis, eux, ont  prévu une force de dissuasion par  une loi qui  taxe «les exilés du capital» … selon le bon sens de restituer à la collectivité une part de ce qu’elle vous a permis d’accumuler en profits !… 

Bref, notre pays est devenu une destination touristique et un bon placement pour les émirs du Qatar. Et pourtant, pendant ce temps, nous nous mobilisons pour ou contre l’ouverture du mariage aux couples homosexuels.

    L’église catholique dynamise ses soutiens contre une modification du mariage civil qui ne la concerne guère. En effet, elle est libre de concevoir, d’organiser le mariage religieux comme elle l’entend. Elle serait beaucoup plus forte si elle campait sur ce terrain là en réaffirmant qu’à ses yeux, le mariage est l’union d’un homme et d’une femme tactiquement, elle aurait beaucoup à y gagner d’autant que, dans la bataille qui s’annonce, elle risque fort d’être stigmatisée !

De l’autre côté, l’agressivité anticléricale gagne du terrain au risque de se voir reprocher que cette ardeur combative lui fasse défaut quand il s’agit de lutter contre le capitalisme bancaire par exemple. N’a-t-on pas entendu, au Bourget, le candidat devenu Président affirmer que l’ennemi principal n’était pas la religion, à l’exception de la religion de l’argent ??

      En bref, nous en serions revenus au temps anciens qui ont failli rouvrir la coupure en deux moitiés d’une France que la République avait réconciliée avec elle-même. Il avait fallu à l’époque l’ouverture d’esprit d’un Aristide Briand pour transformer la séparation de l’église et de l’état en une loi de tolérance et de réconciliation. Mais où est l’Aristide Briand d’aujourd’hui ? Nous le cherchons en vain. Ce n’ est pas le mariage qui fait problème, c’est la filiation. En se voulant maître et créateur de lui-même, l’homme choisit d’oublier sa dette à l’égard de la tradition, de la transmission, de l’humanité apprise … au nom de la capacité de l’homme à dépasser l’ordre naturel, fût-il le sien, la filiation biologique, pour lui substituer une filiation artificielle et volontaire .

C’est, me semble-t-il, d’une présomption insensée ! …

La sexualité humaine est toute entière de l’ordre de la chair et toute entière de l’ordre de l’Esprit. Si nous négligeons l’un ou l’autre de ces deux ordres, il ne tardera pas à se venger …

     Ne nous laissons pas entrainer dans cette guerre culturelle qui risque de diviser la nation, à plus forte raison quand elle est incapable de se mobiliser sur les valeurs qui sont sensées unir tous les citoyens. Le progrès des moeurs, oui ! La guerre des sexes non ! Se battre pour ou contre le sexe des anges ? Merci bien. Nous avons mieux à faire, ne croyez-vous pas ?!

 

 

Plus que jamais l’Europe !

                                                      Plus que jamais l’Europe !  

20/10/2012

         La crise de l’euro reflète l’échec d’une politique européenne dépourvue de perspectives. Malgré d’impressionnants plans de sauvetage et de sommets, la situation de la zone euro depuis deux ans n’a cessé de se dégrader. La conjoncture défavorable qu’affichent les pays en difficulté, font que les investisseurs sont de moins en moins disposés à acquérir leus obligations,. La hausse des taux pour les emprunts d’état et la situation économique comspliquent les processus de consolidation.

       Mais réfléchissons un peu… La stratégie jusqu’ici imposée à l’Union Européenne par l’Allemagne repose sur un diagnostic erroné !  La crise n’est pas une crise de l’euro qui s’est au contraire révélé être une monnaie stable ! La crise n’est pas non plus une crise de la dette spécifique à l’Europe. Comparativement, l’Union Européenne et la zone euro sont bien moins endettés que les Etats-Unis ou le Japon.

      En fait la crise est une crise du refinancement des états individuels de la zone euro dont l’origine est à rechercher dans protection institutionnelle insuffisante de la monnaie commune.

L’Allemagne semble partir de l’idée que les problèmes tiennent à un manque de discipline fiscale à l’échelle nationale et que la solution doit être recherchée dans la mise en place, par chaque pays, d’une politique d‘austérité cohérente.

 Nous le voyons bien dans les faits, cette politique mine le potentiel économique et fait croître le chômage !  La seule issue pour limiter le risque d’insolvabilité serait de mutualiser, pour les emprunts d’état, la responsabilité au sein de la zone euro…

      Une prise de conscience a eu lieu quant à la nécessité de réguler les marchés financiers.

     Pour la première fois, dans l’histoire du capitalisme, une crise déclenchée par les banques n’a pu être amortie que parceque les gouvernements ont fait en sorte que leurs citoyens paient en tant que contribuables, pour les dommages occasionnés !! Ils se sont indignés à juste titre ! Si le sentiment d’injustice s’est propagé, c’est que les processus anonymes des marchés ont revêtu une dimension POLITIQUE …

Les analyses prospectives prédisent à l’Europe une population en déclin, un poids économique moindre et une importance politique réduite …

   LES EUROPÉENS doivent apprendre qu’ensemble ils peuvent porter haut leur modèle de société fondé sur l’état social, leur diversité nationale et culturelle.     Mais s’ils veulent encore peser sur l’ordre du jour de la politique mondiale et influer sur les solutions qu’il faudrait trouver aux problèmes de la planète, il faut qu’ils unissent leurs forces !

     Renoncer à l’intégration européenne serait prendre congé de l’histoire du monde. Souhaitons que nos dirigeants sachent raison garder et que les citoyens, vous, moi, ne soyons plus toujours les victimes innocentes des marchés financiers !

                LE POLITIQUE NE DOIT PLUS ÊTRE INFÉODÉ AU POUVOIR FINANCIER !

                                           …   IL EN VA DE NOTRE SURVIE !! …

ICI  NON AU  TRAITÉ de la rigueur !!  1er Octobre 2012

( ♬ ❖ prestations musicales de théâtre social,  à ÉCOUTER !

Une sociale – démocratie du troisième type ?…

le billet de Patrick FIGEAC

4 Juin 2012

La crise du capitalisme financier qui a éclaté en 2008 a eu pour conséquence paradoxale le renforcement du pouvoir de ce capitalisme . Déclenchée dans l’hypothécaire américain, elle a gagné progressivement l’ensemble du système bancaire, puis les états les plus endettés.. Les  prétendues solutions mises en oeuvre  ont été l’occasion d’instituer un véritable gouvernement économique néolibéral en Europe. Les grandes banques imprégnées par la même idéologie ont imposé aux pays les plus fragilisés des remèdes  qui aggravent le mal, mais qui préservent les profits des plus riches.

             Le crédit se porte mal au point d’asphyxier des pans entiers de l’activité économique et notamment en France, les PME : mais rassurez-vous, les banques , elles continuent à engranger de confortables  bénéfices. . En fait, l’oprération de police économique et financière est menée par les malfaiteurs eux-mêmes !! 

Les populations et notamment les couches salariées sont les premières victimes de cette politique récessionniste . Le chômage actuel pèse sur l’économie, le chômage futur sur le moral . Les fermetures d’entreprises entretiennent dans les couches populaires un désespoir diffus qui brouille les repères politiques traditionnels. les signes de cette démoralisation sont multiples,. D’abord, la perte de confiance dans la politique, la méfiance envers les partis, la négation de leurs différences entraînent la confusion des valeurs.. D’autre part, le succès des mots d’ordre vagues « l’indignation » , la « Résistance » essentiellement défensifs ne font que traduire le sentiment d’impuissance des populations.

Enfin, nous constatons l’émergence à l’échelle européenne et même mondiale de mouvements populistes, démagogiques qui sont fondés sur le ressentiment et non plus sur l’espérance !…

Face à cette situation, les syndicats de salariés manifestent  une impuissance complète, un incapacité à renouveler leur problématique héritée des «Trente Glorieuses» . Cette carence est pour beaucoup dans le sentiment d’abandon qui frappe les couches salariées.

Il faut donc rétablir, comme au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les capacités de prévision, d’anticipation et d’orientation économiques de l’état qui doit pleinement jouer son rôle en ce domaine .

Une sociale-démocratie de troisième type doit émerger combinant la lutte contre les empiètements permanents du capitalisme financier tout en améliorant la place du travail dans les profits de la croissance avec le recours à l’état pour réorienter et redynamiser l’économie française .

Les autres objectifs culturels et sociaux du nouveau quinquennat dépendent de la réussite de cette nouvelle forme de gouvernance. Du neuf et surtout du courage . Au travail, Mesdames et Messieurs les Ministres !!

Les exclus, moteurs du développement du nouveau  » nouveau monde « 

DIXIÈME PUBLICATION DE PATRICK FIGEAC

LES EXCLUS,            moteurs du développement …

Patyrick FIGEAC

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Patrick FIGEAC

« La planète brûle et ils regardent ailleurs ».

       Gouverner, c’est prévoir, choisir et expliquer. Surtout quand les défis sont complexes et à long terme. Au préalable, il faut être élu et, pour cela se livrer à un tout autre exercice : séduire, promettre, simplifier. Et faire miroiter des lendemains qui chantent.

        Redoutable contradiction. En 2007, c’est l’endettement du pays qui avait été ignoré. Les rêves immédiats avaient  balayé les risques alors jugés trop lointains et dont on mesure maintenant combien ils étaient imminents !

         Aujourd’hui, c’est l’écologie, pour simplifier, la préservation d’une planète vivante et vivable qui est tombée dans ce trou noir, comme sortie du radar politique, rayée de l’enjeu majeurs des prochaines décennies.

         Cette cécité est stupéfiante, ou plutôt cette occultation confondante, si l’on veut bien se rappeler un instant , les avertissements lancés de tous côtés, sans cesse plus nombreux et argumentés. Pas un mois ou presque sans qu’une étude scientifique pointe tel ou tel dérèglement progressif, insistant et, au bout du compte, inquiétant ! 
         Les principales formations politiques n’ont pas intégré la nouvelle contrainte écologique. Tous les signaux sont au rouge : le climat, la biodiversité, l’état des océans. Tous les rapports nous disent combien le coût de l’inaction va être préjudiciable à nos économies. Ce que nous observons est sans commune mesure avec ce que nos sociétés ont connu jusqu’à présent. Nous n’en avons pas pris suffisamment conscience. La conversion n’a pas eu lieu. Nos politiques sont dans un tel désarroi qu’ils peinent à proposer des réponses tangibles, concrètes, efficaces.

          Le dénominateur commun à toutes les crises que nous connaissons est notre incapacité à nous fixer des limites. Les enjeux écologiques doivent transgresser les clivages idéologiques.La gauche seule ou la droite seule n’y arriveront pas. Il existe pourtant une alternative : la croissance sélective. Il s’agit d’identifier les secteurs que nous avons besoins de développer : les énergies renouvelables, l’isolation des bâtiments, ceux qui doivent prendre en compte les limites des stocks naturels par exemple la pêche et ceux enfin dont il nous faut sortir parce qu’ils ont un impact trop lourd, comme les énergies fossiles.

          Le préalable est de redonner de l’air aux Etats paralysés par la dette. Les banques centrales doivent pouvoir prêter aux états à un taux quasiment nul pour financer ces investissements d’avenir.

           Et puis, nous avons la fiscalité avec un double objectif. D’abord la solidarité : capter de l’argent et le redistribuer. Le second est la régulation : basculer tout ou  partie de nos prélèvements, sur ce qui peut sauvegarder la planète, les ressources naturelles et alléger les charges qui pèsent sur le travail. C’est ainsi que nous pourrons structurer l’économie de demain  …

 » Gouverner, c’est choisir, si difficiles que soient les choix. Celà suppose une démocratie adulte et du courage chez ceux qui entendent l’incarner. »

    Pour l’heure, hélas, l’une et l’autre font par trop défaut !!

La dictature du divertissement

LA DICTATURE DU DIVERTISSEMENT

Samedi 24 Mars 2012

Toute société se fait une image d’elle-même. La nôtre se regarde dans ses écrans. Le miroir du journal télévisé renvoie à des millions de télé-spectateurs, chaque soir, l’image du monde tel qu’il ne va plus ; avec ses massacres et ses faits divers. Nous savons tout, nous voyons tout , mais nous n’y pouvons rien. Témoin passif, donc complice, pour non-assistance à planète en danger. Le remède, nous le savons, est la participation citoyenne !

On nous montre un mal dont nous savons tout sans rien pouvoir faire contre lui ; préférons-lui cet autre malheur, qui ne fait certes pas la «une» des journaux, mais sur lequel notre puissance d’agir peut s’exercer ; c’est la solitude de cette grand-mère que, depuis longtemps, je n’ai pas eue au bout du fil. Au bout du fil ? Mais c’est sa main que je dois aujourd’hui serrer, c’est son regard qu’il me faut rencontrer !

Nous devons autant que possible, faire l’économie de ces «médiations»qui ne nous relient plus, internet, télévision, téléphone : préférons à toute chose, la présence réelle. Car celle-ci me donne à même la souffrance, la joie d’une rencontre !

Et il n’y a de joie que dans la rencontre….

Le bonheur, en effet, ne saurait en être privé . Il n’y a rien de cet «épanouissement personnel « dont on nous rabat les oreilles puisque, ainsi que le remarque très simplement Aristote «Personne ne choisirait de posséder tous les biens de ce monde pour en jouir seul » Ajoutons cette sentence célèbre : «L’homme est un être politique, c’est à dire relationnel »

Les écrans alors même qu’ils donnent à voir, «font écran» en masquant ce qui se crée d’intime et d’invisible dans la relation d’humain à humain, ils ne disent rien du bonheur qui s’y trouve. La canicule de 2003 a tué une dizaine de milliers de personnes âgées en France parce que, dans la chaleur étouffante, leur a manqué celle, humaine, qui rafraîchit. Nous avons désappris le prochain, seule véritable source de joie, nous lui avons préféré son image télévisée . Ce regard que nous ne pouvons plus croiser, ce sourire qui ne peut plus s’échanger…

Connectés au monde entier, nous avons oublié de l’être avec notre voisin de palier.

Ce dernier nous est pourtant confié comme on confie un secret : le Bonheur qui nait quand deux êtres humains se font proches est discret mais non moins réel.

Mieux, l’amitié est le bien suprême : l’homme est ainsi fait qu’il trouve sa pleine joie non dans les plaisirs privés et le repli angoissé de ses biens, mais bien au contraire, dans la parole qu’il ouvre à son semblable.

Reprenons donc les choses en nos fragiles mains, tissons des liens dont nous sommes capables.

Notre désir d’être divertis, d’être rendus heureux, vient de ce que nous sommes «bras ballants» face à un monde trop grand et trop complexe que nous ne pouvons plus embrasser.

Lutter contre cette impuissance, c’est réapprendre ce qui fait la beauté de l’humain !…