Libérons le débat citoyen !

   Ecouter ici le billet d’humeur ♪ :

Libérons le débat citoyen !

     Tout au long des semaines terribles que nous venons de vivre, nous avons pu constzter comment, une fois de plus, les médias et politiques sont pris dans la réaction immédiate !  Nous sommes confrontés à une logique d’information calquée sur celle du marché : consummérisme et audimat ; alors qu’il faudrait avoir le courage de prendre un peu de temps pour réfléchir d’éviter les déclarations à l’emporte-pièce et les discours imprécis. Les médias doivent accepter de ne pas saturer  ainsi l’espace en permanence, de ces directs interminables où tout ce qui est dit à un moment est contredit quelques minutes plus tard ! Le besoin de communiquer, d’informer sans cesse peut avoir des effets pervers car il empêche de revenir sur la seule question qui importe.

Comment notre société a-t-elle pu enfanter de tels montres et une rupture aussi totale entre eux et nous ? Nous pensons bien sur en premier lieu banlieues, racisme, immigration, discrimination, chômage, délinquance, prison … Mais ce n’est pas tout ! Continuer la lecture

Réflexions sur l’éducation selon Patrick FIGEAC

                 Patrick FIGEAC nous livre ici quelques-unes de ses réflexions sur l’éducation : les nouvelles technologies y sont abordées en deuxième partie ;     ….   à vos oreilles !!

♪     Avant et maintenant, ce qui  a changé !

♫          Eduquer pour l’avenir !

Reconquérir notre suprématie existentielle ! …

… Celle du peuple et du citoyen responsable … Évidemment ! …

 

Comment s’en sortir ?

Ecoutez ici le billet de Patrick FIGEAC

COMMENT S’EN SORTIR ?? !!

☛    Comment s’en sortir !      ⚐

Internet n’est qu’, un moyen … Un outil à double face … comme la monnaie

LE LIEN SOCIAL  VIT DANS LE RÉEL IL EST VIVANT  …   au QUOTIDIEN  🙂

La dictature du divertissement

LA DICTATURE DU DIVERTISSEMENT

Samedi 24 Mars 2012

Toute société se fait une image d’elle-même. La nôtre se regarde dans ses écrans. Le miroir du journal télévisé renvoie à des millions de télé-spectateurs, chaque soir, l’image du monde tel qu’il ne va plus ; avec ses massacres et ses faits divers. Nous savons tout, nous voyons tout , mais nous n’y pouvons rien. Témoin passif, donc complice, pour non-assistance à planète en danger. Le remède, nous le savons, est la participation citoyenne !

On nous montre un mal dont nous savons tout sans rien pouvoir faire contre lui ; préférons-lui cet autre malheur, qui ne fait certes pas la «une» des journaux, mais sur lequel notre puissance d’agir peut s’exercer ; c’est la solitude de cette grand-mère que, depuis longtemps, je n’ai pas eue au bout du fil. Au bout du fil ? Mais c’est sa main que je dois aujourd’hui serrer, c’est son regard qu’il me faut rencontrer !

Nous devons autant que possible, faire l’économie de ces «médiations»qui ne nous relient plus, internet, télévision, téléphone : préférons à toute chose, la présence réelle. Car celle-ci me donne à même la souffrance, la joie d’une rencontre !

Et il n’y a de joie que dans la rencontre….

Le bonheur, en effet, ne saurait en être privé . Il n’y a rien de cet «épanouissement personnel « dont on nous rabat les oreilles puisque, ainsi que le remarque très simplement Aristote «Personne ne choisirait de posséder tous les biens de ce monde pour en jouir seul » Ajoutons cette sentence célèbre : «L’homme est un être politique, c’est à dire relationnel »

Les écrans alors même qu’ils donnent à voir, «font écran» en masquant ce qui se crée d’intime et d’invisible dans la relation d’humain à humain, ils ne disent rien du bonheur qui s’y trouve. La canicule de 2003 a tué une dizaine de milliers de personnes âgées en France parce que, dans la chaleur étouffante, leur a manqué celle, humaine, qui rafraîchit. Nous avons désappris le prochain, seule véritable source de joie, nous lui avons préféré son image télévisée . Ce regard que nous ne pouvons plus croiser, ce sourire qui ne peut plus s’échanger…

Connectés au monde entier, nous avons oublié de l’être avec notre voisin de palier.

Ce dernier nous est pourtant confié comme on confie un secret : le Bonheur qui nait quand deux êtres humains se font proches est discret mais non moins réel.

Mieux, l’amitié est le bien suprême : l’homme est ainsi fait qu’il trouve sa pleine joie non dans les plaisirs privés et le repli angoissé de ses biens, mais bien au contraire, dans la parole qu’il ouvre à son semblable.

Reprenons donc les choses en nos fragiles mains, tissons des liens dont nous sommes capables.

Notre désir d’être divertis, d’être rendus heureux, vient de ce que nous sommes «bras ballants» face à un monde trop grand et trop complexe que nous ne pouvons plus embrasser.

Lutter contre cette impuissance, c’est réapprendre ce qui fait la beauté de l’humain !…