L’enjeu des retraites, travail ou emploi selon Bernard FRIOT

  Le thermomètre n’a jamais été la fièvre ! Il y a une guerre des mots, décodés par Bernard FRIOT: en deux mots : il y a un empêchement du travail par l’emploi ( merci Patron ! ) . 1100 euros (reversion comprise) c’est la moyenne des retraites pour les femmes, 1600 euros pour les hommes !!   Voir  et comprendre nos vies dans le bon ordre est une problématique de SALUT PUBLIC !

Vaincre les discriminations à l’emploi des jeunes!!!

2 Aout 2013    ♫  vaincre les discriminations à l’ emploi  des jeunes    ♫

                   Vaincre les discriminations à l’emploi des jeunes !!!

        Des centaines de milliers d’emplois non pourvus, et, paradoxalement, le taux des jeunes diplômés issus des quartiers populaires ne cesse de croître !!!!

     L’origine sociale conditionne souvent l’accés à un réseau d’entraide et d’informations. Les uns, formés dans des établissements prestigieux en bénéficient, pas les autres. Destin d’autant plus fâcheux quand on sait qu’il existe en France un traitement social du chômage mais qui ne cible que des personnes en formation ou les publics les plus éloignés de l’emploi. Les jeunes diplômés opérationnels des quartiers n’ont ni le droit, ni l’envie, à juste titre, de les rejoindre. Ce qui leur manque, ce ne sont ni les compétences ni le potentiel mais tout simplement l’opportunité de rentrer dans le clan trés fermé des « privilégiés » auxquels les agences privées font les yeux doux.

      Chaque année, de plus en plus de jeunes des quartiers arrivent sur le marché du travail, diplôme en poche. Ce succés ne va pas de soi quand on constate les phénomènes d’auto-censure et les défaillances du système d’orientation : manque d’information, projets contrariés, etc… Alors, en dépit des obstacles surmontés, ils jonglent souvent entre emplois précaires, déclassement ou subissent le chômage en s’exposant à des processus de démobilisation et de déqualification. Pour eux, c’est la double peine, ils ont joué à fond la carte de la méritocratie en s’investissant dans des études longues et ont le sentiment d’être paralysés sur la ligne d’arrivée. On ne naît pas chômeur de longue durée, on le devient.

     Si l’Etat laisse ainsi  s’instaurer  des formes de chômage massif en ignorant cette saignée des compétences, en fermant les yeux sur les déqualifications et la démobilisation d’une population pourtant formée et disponible, il entre dans un cercle vicieux. La jeunesse représente l’avenir d’une nation. Il faut d’urgence s’inspirer de l’économie sociale et solidaire en créant, par exemple, des agences de placement à destination de ces publics !!

C’est notre devoir d’aider ces jeunes. Nous avons beaucoup à y gagner !!

L’enseignement professionnel : une chance pour certains élèves !

VENDREDI 8 FÉVRIER 2013 à retrouver  dans le blog de Patrick Figeac

   L’enseignement professionnel serait-il le parent pauvre de notre système éducatif? Lorsque deux heures d’histoire disparaissent des programmes de terminale S, l’évènement fait la Une des médias et déclenche une polémique nationale. A l’inverse, la réduction de quatre à trois ans du baccalauréat professionnel qui constitue pourtant une transformation majeure du cursus des jeunes orientés dans cette voie ne suscite guère de mobilisation si ce n’est les manifestations des professeurs et des élèves concernés.Les lycées professionnels n’accèdent que trés rarement à une visibilité sociale et médiatique.

Beaucoup de familles craignent alors que, si leurs enfants choisissent ces filières, ils ne s’enferment dans une situation socio-professionnelle « inférieure » et fragile. D’où une orientation qui s’opère souvent par défaut lorsque les résultats scolaires au collège sont insuffisants pour permettre l’accés à l’enseignement général.

Et pourtant  !!! Les artisans manquent de main d’oeuvre qualifiée. Beaucoup de jeunes diplômés trouvent un emploi dés leur sortie du lycée professionnel. En est-il de même pour tous les bacheliers?

    Oui, il est essentiel de revaloriser ces savoirs-faire. Oui, il est temps de mieux informer les parents sur les carrières qui peuvent s’offrir à leurs enfants s’ils désirent apprendre un métier. Non, la voie professionnelle ne doit plus constituer la part d’ombre de notre enseignement secondaire.

    La revalorisation passe aussi par la possibilité de poursuite d’études aprés le baccalauréat (BTS ou IUT). La réforme annoncée va dans le bon sens à condition toutefois d’accepter l’idée que certains jeunes, issus de la voie professionnelle puissent être davantage accompagnés dans la maîtrise de certains savoirs  que  possèdent ceux qui viennent des filières générales. Il n’est pas certain que tous les enseignants soient prêts à tenter ce pari.

     C’est pourtant le seul moyen de réduire la réticence des familles et de diversifier le recrutement des élites professionnelles. Voilà le vrai changement !!