Jean ZAY, un grand ministre !

Écouter ici :

      L’Education nationale a rendu hommage à quatre grandes figures qui ont fait leur entrée au Panthéon. Parmi elles, Jean ZAY, ministre de l’Instruction publique sous le Front populaire. Cet homme de conviction avait l’idéal républicain chevillé au corps ! C’est lui qui a étendu la scolarité obligatoire de 13 à 14 ans, lancé les classes de fin d’études en 1938, jeté les bases de l’ENA, du CNRS, du CROUS, des CEMEA et même du festival de Cannes !
Mais, Jean ZAY est aussi un réformateur, sa méthode est fondée avant tout sur l’expérimentation, il invite les enseignants à le faire au sein des classes d’orientation où se développent l’innovation, se mettent en place des méthodes de travail différentes …
Continuer la lecture

La réforme du collège

    La réforme du collège

Écouter ici ♪ :

Difficile de réformer le collège !!!

      C’est devenu un lieu commun de dire que le collège est le maillon faible du système éducatif au sein duquel les inégalités se creusent. Mais, lorsqu’il s’agit de le réformer, d’offrir à tous les élèves les mêmes chances, des voix s’élèvent accusant le Ministère de vouloir baisser le niveau. Le clivage existe toujours entre d’un côté les « progressistes », adeptes d’une évolution positive et les « conservateurs », réticents à tout changement. …      Continuer la lecture

Les petits débrouillards : expérimenter à tout âge !

           Aux « Boussoles du numérique » l’ antenne bordelaise de l’ association nationale déclinée par régions,  » Les petits débrouillards  »   a été interviewée par Patrick FIGEAC :  ♪ Écouter ici les Petits débrouillards !!

Expert-e-s du quotidien :

Contribuez avec votre expérience : travail, loisirs, pratiques sociales  🙂

L’égalité, l’équité toujours au ban de l’école ! …

L’égalité, l’équité toujours au ban de l’école ! …

       C’est un euphémisme mais reconnaissons que la démocratisation scolaire a échoué. Nous avons une école qui s’avère inefficace à gommer les inégalités entre élèves et qui, au contraire, favorise la reproduction des classes sociales. L’école de la République n’est plus la même pour tous. En effet, selon le lieu d’habitation, le collège d’affectation, la classe fréquentée, les conditions d’étude sont très différentes.     Pourquoi la France qui a multiplié les réformes dans le domaine de l’éducation en particulier obtient-elle de si piètres résultats ? Un système pyramidal, centralisé comme le nôtre est-il compatible avec l’hétérogénéité des publics accueillis dans nos établissements ?  Comment l’affectation des enseignants les plus expérimentés aux meilleurs élèves et les débutants nommés dans les zones difficiles peut-elle prétendre à la justice sociale ? Un système qui répugne à s’auto-évaluer peut-il sérieusement évoluer et s’améliorer?

      Quand aura-t-on le courage de repenser la carte scolaire de façon à ne pas dépasser 30% d’élèves en difficulté par établissement? Quand s’acheminera-t-on vers des lycées polyvalents qui scolarisent aussi bien des CAP que des classes préparatoires pour permettre une meilleure mixité sociale? Quand enfin traitera-t-on l’échec scolaire avec une pédagogie différenciée, une pédagogie du détour au lieu de l’externaliser avec des dispositifs particuliers qui profitent souvent aux familles favorisées?

Individualiser,  casser l’idée de ghetto, revoir les liens école-familles sont des pistes à explorer de toute urgence. Bien sûr il faut des moyens mais aussi la volonté de changer et une bonne dose d’humilité.

L’école de la République va mal. Il est temps de passer de la parole aux actes !!!!

…  Autres Paroles  sur agir-blog ! …