Les élèves de maternelle seront bien évalués.

 

            Encore un article paru dans le journal « le Monde » qui reprend une idée pour le moins sujette à caution « évaluer le plus tôt possible les enfants de maternelle ».

            Mais, que veut-on évaluer? Pourquoi faire? Pourquoi faisons-nous toujours l’impasse sur la notion de temps? Ne faudrait-il pas les laisser évoluer à leur rythme?

 

Pour  en savoir un peu plus sur les consignes aux enseignants … lire l’ article du monde.

Les déchiffreurs de l’Éducation.

             Nous vous proposons ici de faire connaissance avec un collectif ouvert, blog des Cahiers Pédagogiques, qui se donne pour objectif de réhabiliter et mettre à la portée de tous ce vaste domaine des mesures et statistiques  concernant le champ de l’éducation.

Du bon usage des vrais chiffres du moment … Lire le site

les vrais chiffres de l'éducation.

Le mouvement pour l’autisme : Grande Cause Nationale 2012 !

Le mouvement « Ensemble pour l’Autisme », une mobilisation sans précédent !

           » Une mobilisation sans précédent s’est organisée pour rassembler toutes les associations concernées par l’autisme afin de déposer un dossier commun pour l’obtention du label de Grande Cause Nationale pour l’Autisme en 2012.

       Ceci marque un cap décisif dans l’évolution de la représentation des enfants, adolescents et adultes atteints d’autisme en France. Pour la première fois, les associations concernées par l’autisme, œuvrant pour sa reconnaissance en tant que trouble neuro-développemental et un accompagnement adapté, se sont rassemblées massivement pour demander au Premier ministre d’attribuer le label Grande Cause nationale 2012 à la cause de l’autisme. »

Autisme Grande Cause 2012

collectif de slolidarité

lire la suite, sur le site 

Manger change-t-il nos émotions ?

Billet : Dimanche 1er Avril 2012

        La littérature regorge d’études, d’observations, de descriptions concernant les liens directs entre alimentation, fonctionnement du cerveau et comportement. En dépit du grand nombre de données disponibles, peu sont suivies de recommandations sanitaires. Pourquoi ?

Pour deux raisons. La première est que nombre de ces études n’ont pas été réalisées selon les règles de l’art, la seconde est que le cerveau et les fonctions cognitives sont restés marginaux Jusqu’à une époque récente.

      Aujourd’hui, il est avéré que les oméga3, les antioxydants, les vitamines, les sels minéraux outre leurs bienfaits sur la santé, ont des répercussions positives sur notre comportement, moins d’agressivité, d’agitation, de sautes d’humeur, de dépression. Par exemple, le simple fait de modifierl’alimentation de personnes en difficulté semble réduire le taux d’incivilité !

Ainsi, dans un lycée américain du Wisconsin, la nature des repas servis aus élèves a changé, au menu des protéines naturelles, des céréales compètes, des fruits et des légumes frais, le tout préparé sur place sans colorants ni conservateurs, ni fritures, ni sodas. Résultat : les jeunes sont moins indisciplinés, plus concentrés et affichent de meilleurs résultats scolaires. Si ces changements sont liés à d’autres mesures prises par le lycée, qui encourage l’activité physique, , l’implication des parents, l’alimentation apparaît alors comme un des principaus facteurs de mieux-être !

       Aux États-unis, en Suède, au Danemark, d’autres établissements ont choisi de modifier leur menu en conséquence. Mais entre les premiers constats  faisant état de l’influence des additifs sur le comportement des enfants et les premières recommandations sanitaires, il s’est écoulé trente ans ! Six colorants artificiels et un conservateur contenu dans les bonbons et certaines boissons sont montrés du doigt par les scientifiques. Ils augmenteraient l’hyper-activité.

        Si nous acceptons l’idée qu’un corps mal nourri est davantage sujet aux infections, il nous est plus difficile d’admettre qu’un cerveau dénutri est davantage sensible au stress, aux difficultés du quotidien, qu’il devient moins performant et plus vulnérable à l’anxiété. Pourtant les études désignent la  » mal-bouffe  »  comme facteur de mal-être.

        Il est vrai que les aliments riches en interdits (sucres et corps gras), sont souvent ceux qui nous font le plus envie. Ainsi plus le plaisir est grand, plus la punition sera conséquente  : infarctus, cancer, obésité … auxquels viennent désormais s’ajouter dépression, agressivité, problèmes de concentration. Notre angoisse fondamentale est sans doute d’être transformé par ce que nous mangeons. Une peur existentielle que les nouvelles données scientifiques continuent d’alimenter pour le pire, mais aussi, ne l’oublions pas, pour le meilleur !