Dette ou banqueroute ?? 5000 ans d’histoire …

♪  Face à la crise de la DETTE

Face à la crise  …. qui  dure !!

        En 2008, nous avons connu une crise financière majeure. Les banquiers, les libéraux battaient leur coulpe: « Le système est fou, nous ne recommencerons pas !» Cinq années ont passé et que voit-on ? Tel le Sphinx qui renaît de ses cendres, le système s’est remis sur pied !! La faute à qui ?? Avec le recul, reconnaissons que nous sommes tous responsables, pour une simple raison ; nous sommes entrés dans la crise sans avoir des idées claires sur un projet dissident. Le peuple, au printemps 2009, est descendu dans la rue avec trois grandes manifestations, plus d’un million de personnes !! Mais avec quel slogan ? « Nous ne paierons pas leur dette ! »

Slogan qui ne veut rien dire, mais assez consensuel cependant  pour s’épargner les sujets qui fâchent : Fallait-il ou non payer la dette ?  Etait-on prêt ou pas à sortir de l’euro ? Souhaitait-on, contre le libre échange, recourir à des barrières douanières ? Le mouvement social n’a pas tranché sur ces trois questions décisives ! ... 

         Avant une nouvelle débâcle, la priorité serait d’en discuter pour que nous soyons prêts à affronter les futures secousses. À défaut se connaître l’avenir, nous pourrions nous appuyer sur l’histoire.  L’endettement de l’Etat est un problème récurrent en France comme ailleurs, depuis sept siècles. La solution la plus courante, c’est la banqueroute. Toujours partielle. L’État cesse de payer une partie de ses dettes. Il en fût ainsi de Philippe Le Bel avec les Templiers, de François II avec les banquiers italiens, de Sully avec les Suisses, de Colbert avec les puissants du Royaume, de la Révolution Française avec les Gènevois …

    Mais, me direz-vous, avec une telle idée, nous irions vers une catastrophe mondiale ?!  Devant la puissance financière, nous sommes tétanisés et n’osons plus rien essayer … Depuis les années 90, nous sommes entrés dans l’ère de la globalisation financière. Si nous payons la dette, c’est l’austérité, si nous ne la payons pas, c’est une déflagration mondiale. Nous voilà dans un étau. Bien sur, il serait judicieux de s’entendre, de résister au niveau européen, sans trop d’illusions ! … Comment espérer en effet,  qu’une Europe qui répète dans tous ses traités « libre circulation des capitaux et des marchandises » change son fusil d’épaule ?!

Alors, songeons à une expérience nationale. Pourquoi l’ Islande a-t-elle réussi ? Pourquoi le Vénézuela qui a dit non s’est mis à exister sur la scène mondiale ?

Aujourd’hui, comme hier, nous avons toujours la possibilité de dire  NON !!!!  QUI aura ce courage ? La nationalisation des banquessera le seul trait de lumière qui permettre d’effacer une grande partie des dettes. ET d’envisager sérieusement le financement de la transition énergétique. Alors , CHICHE Monsieur le Président ?!

Peti conseil de lecture, lisez de toute urgence le livre de David GRAEBER :

  » La dette, 5000 ans d’histoire  » : édition « Les Liens qui Libèrent «

Limite de la dette américaine

            Comprendre le système du trésor américain peut faciliter la lecture de cet article du Monde,  qui présent la délicate situation des États-Unis  en  risque de défaut de paiement  impliquant  cinq conséquences …

CRISE de la VENTE de nos DETTES !! CRIME contre L’HUMANITÉ !!

On a des outils répressifs contre l’esclavage dans le droit français !!!!

un procès contre X   ????

….   Le Président de la Commission Européenne   ???

 Dominique MICHEL , économiste

à retrouver dans NEXUS Mai-Juin 2013

écoutez  son interview dans   » La mare dans le pavé «  sur Antenned’Oc

 racines de l’esclavage : la destruction monétaire- Continuer la lecture

La crise plombe la réforme !!

Le vrai changement, celui des comportements, c’est pour quand ?

c’est à réfléchir en écoutant Patrick FIGEAC ici >> (cliquez)

La crise plombe la réforme !!

Réussir c’est OBLIGÉ  !! >>   plus un instant à perdre pour la refondation de l’école !!!!!!

 

09/03/2013                              La crise plombe la réforme !!

    La crise économique pèse sur notre pays. En quelques jours, deux mesures phares annoncées parMr le Président de la République ont été balayées par la conjoncture difficile de ce début d’année ! L’objectif de ramener le «désendettement » à 3% du Produit Intérieur Brut et le chômage dont la courbe ne peut être inversée ; ce cancer qui rongele pacte social continue à battre des records …

    La crise plombe le changement annoncé. Comment dans ces conditions espérer convaincre les français qu’il est possible de réformer l’école, la prison, le mode de scrutin, l’organisation territoriale … quand l’incapacité à changer les choses est cruellement patente !

  Pris un à un, chacun de ces changements en cours est important. l’école n’est plus, ou plus assez le creuset républicain qu’elle fut, ses performances s’érodent et elle laisse, malgré tous les efforts entrepris, au bord du chemin  des cohortes de jeunes sans avenir ! …

 La prison échoue dans sa mission de dissuader et de punir la délinquance et la récidive. Le maquis des modes de scrutin autant que le cumul des mandats sclérosent la démocratie. L’inextricable millefeuille territorial est une source inépuisable de chicanes, de paralysies, de gabégies ! ….

Aucune de ces réformes engagées n’est inutile, elles sont même essentielles ! Le gouvernement fait face courageusement, multiplie les initiatives mais ses marges de manoeuvre sont limitées. Comment en effet trouver les ressources nécessaires pour financer « le modèle français »  prôné, il y a peu, par le premier ministre ? …

     Le projet en préparation sur la décentralisation, par exemple, est méritoire : donner aux collectivités locales compétences et libertés nouvelles, afin d’assurer une meilleure efficacité de leur action. mais à l’arrivée, chacun défendant ses prérogatives, le gouvernement prend le risque de rajouter davantage de complexité, d’opacité et de confusion au schéma existant. L’obsédante recherche de réduction des dépenses enfin menace de transformer en champ de mines la réforme des prestations familiales ; dont l’objectif est de combler d’ici à 2016,  le déficit de  la branche famille de la sécurité sociale. Personne n’ignore que toucher aux allocations familiales soit en les fiscalisant, soit en les mettent sous condition de ressources est pour le moins périlleux !

    Nécessité fait  loi mais le besoin impératif de réduire les dépenses de la protection sociale ne fait pas un projet !

Depuis des lustres, nous le savons, la France apparait rétive à la réforme, réticente aux consensus et aux compromis qu’elle suppose, rêvant tout haut de changements globaux pour mieux les récuser par la suite lorsqu’ils touchent les intérêts de chacun …

Par temps de crise, nous nous protégeons, avantages acquis et pré-carrés sont défendus bec et ongles !… Faute de vision claire de l’avenir, faute de projet de société clairement annoncé.

Le rêve Français est mal en point. la crise rend caduque toute possibilité de réforme MOBILISATRICE . Et pourtant  !!!   nous avons besoin d’un élan salvateur pour sortir de ce malaise national qui aiguise les crispations hexagonales , mine le crédit des responsables politiques.

Alors , le vrai changement, C’EST POUR QUAND  !???

Le mur budgétaire expliqué !

Les Américains sont en grande difficulté budgétaire ; au congrés, démocrates et sénateurs tentent de trouver un compromis pour éviter la récession. Une vidéo trés pédagogique vous explique les ressorts cachés de cet énorme fiasco!!!

A découvrir là , une vidéo réalisée par Jessica DUBOIS, qui nous offre aussi l’explication de la réforme bancaire à la française ( 🙁 )

Enfin petit résumé ici pour comprendre l’origine de la (fausse!) DETTE

La BCE choisit l’inflation …

 

En choisissant délibérément l’inflation, la BCE va faire deux victimes : les jeunes et les pauvres.  Analyse.

A découvrir  l’article paru dans « Le Monde »

De toutes les taxations possibles, l’inflation monétaire est la plus inégalitaire !

Contre l’ Europe du « chacun pour soi et du pire pour tous »

24 Juin 2012

        Contre  l’ Europe du «chacun pour soi et du pire pour tous»

    Nous voilà à un moment clé de l’histoire de l’Europe. Que nous soyons Grecs, Irlandais, Allemands, Espagnols, Italiens, Portuguais ou Français, la question est de savoir si nous avons encore un avenir. L’Europe a dominé le monde pendant des siècles. Cette parenthèse est en train de se refermer alors que nous sommes dans une impasse.

Impasse financière avec une soi-disant « accumulation de dettes» que nous sommes incapables de rembourser ( et pour cause !!…). Impasse économique parce que nous n’avons plus de croissance (en effet nos impôts sont engloutis par le remboursement !)

… Nous vous renvoyons ici à notre billet issu du journal  « le Monde économique » du 9 Juin 2012 : « La dette ? Quelle dette ?!» 

Impasse politique parce que nous sommes incapables de répondre aux questions qui se posent à l’ensemble des pays  … Impasse sociale enfin car la conséquence de la crise économique et financière, c’est la pauvreté , la précarité et les inégalités 

Alors ?? Nous sommes bien à la veille d’un possible scénario de la catastrophe ; catastrophe MONDIALE d’ailleurs !! Voir le surendettement des Etats Unis d’ Amérique, entre autres !…

Le problème, c’est que les politiques européens, quels qu’ils soient appliquent dans une situation inédite des idées anciennes. Ainsi, on nous parle d’un  « plan Marshall pour l’Europe » ou de «Grenelle de l’environnement» !. Dans un cas, nous sommes en 1948, dans l’autre en 1968 … Nous assistons donc à une forme d’abdication face aux marchés financiers. Par contre, combien d’entre nous savent qu’il existe un mouvement fédérateur autour d’un «  plan Roosevelt 2012 » ?? Allez voir par ici  ✍ !!

Le cas des agences de notation est éloquent à cet égard ! Le politique les critique à juste titre mais, c’est précisément lui,  « le politique » qui les a instituées, en faisant des notes émises par les agences des références pour les autorités de régulation publique ! Voici un cas typique de la soumission du politique à la technique …

         Il est cependant encore temps d’agir, de renouer avec la croissance à condition de mener deux révolutions. Il nous faut tirer les conséquences de la communauté de valeurs qui est la nôtre : S’UNIR, FAIRE FRONT face aux marchés et au reste du monde en fusionnant les dettes nationales dans une seule dette européenne, et mettre en place une solidarité budgétaire par laquelle les pays riches aident et soutiennent les plus pauvres !…

   La seconde révolution est peut-être la plus importante : il faut cesser la rente et les privilèges, les frapper partout où ils sont pour au contraire favoriser la prise de risque et l’équité.

Or, actuellement, nous sommes dans « le chacun pour soi et le pire pour tous » ! Le CHOIX qui s’offre à nous, c’est soit la dislocation de la zone euro et les replis nationaux avec des conséquences épouvantables en terme de récession et de chômage. Ce qui est désolant, c’est la manque de vision , de souffle, de sens de la grandeur de nos dirigeants européens !

   Il faut devancer l’opinion publique, faire preuve de pédagogie et non de démagogie, expliquer que nous serons forts ensemble et faibles séparés !!

   Il nous faut renouer, non pas avec les idéologies, encore moins les doctrines, mais avec l’UTOPIE qui est un désir de CHANGEMENT ! Et agir, c’est voter, seul moyen qu’ont les peuples de faire entendre leurs voix. Occasion perdue lors des dernières élections … Dommage !!


la Grèce au bord du précipice !!

27 Mai 2012

la Grèce au bord du précipice

           Aujourd’hui en Europe, la Grèce sème le plus grand trouble. Les élections ont été explosives avec la montée des deux groupes contestataires( extrème droite et extrèmes gauche), la déconfiture du parti socialiste et de son éternel rival de droite. Une crise douloureuse s’annonce là-bas. Mais elle nous menace tous !

En effet, dans ce pays en rebellion contre l’austérité douloureuse imposée par l’Europe, l’abandon de l’euro risque d’être l’unique porte de sortie. Dans cette éventualité, toute la zône euro s’en trouverait ébranlée. La situation en Grèce préfigure ce qui menace l’Espagne, l’Italie, le Portugal ou la France. Faute d’avoir su gérer avec promptitude et générosité la crise de la dette, les dirigeants européens auront gravement failli. Et c’est justement à Athènes que les critiques portées par notre Président de la République contre l’austérité  « à l’allemande » ont fait naître le plus d’espoir.

Ne sous-estimons pas cependant le fait que les politiciens grecs portent eux-mêmes une lourde part de cette responsabilité. Ils ont profité de la protection que leur conférait la monnaie unique pour faire n’importe quoi : corruption, passe-droits, fraude fiscale. mais ne diabolisons pas le peuple grec. L’Union Européenne, le FMI ont contribué eux-aussi au désastre. On demande aux citoyens de longues décennies de sacrifices alors qu’ils ne sont  coupables ni des prévarications de leurs politiciens, ni des acrobaties spéculatives de la finance !          

Il est dangereux d’humilier durablement un peuple. A trop l’oublier, on s’expose au pire ! Quel pourrait être le pire à Athènes ? Un coup d’état militaire suivi d’une dictature comme celle des colonels de 1967 à 1974 ? Une révolution crypto-communiste d’un genre nouveau ? Un désordre anarchique et violent ? la danger est difficile à identifier. Pourtant, il est déjà là et préfigure ce qui pourrait se passer ailleurs !

C’est donc peu dire que François Hollande, à peine élu est placé au pied du mur. La chance est d’être porteur d’un message différent, d’une autre vision de l’Europe, d’une autre analyse de l’endettement. Comprenons surtout que la Grèce n’est pas si éloignée du monde arabe, notamment de la Syrie et de la Libye où les choses ne tournent pas bien du tout !! En  Syrie, l’ONU est spectaculairement en échec. En Libye où les milices s’affrontent, le bilan final de l’intervention militaire de l’occident reste à faire !…Est-on certain qu’il sera réellement positif ? On peut sérieusement en douter …

La France a un rôle à jouer pour faire entendre la voix de la raison. Bonne chance  et bon courage, Monsieur le Président !!