Bourses « Déclics » offertes aux jeunes par la Fondation de France

Fondation de France

Fondation de France     

La Fondation de France propose aux jeunes de 18 à 30 ans des bourses Déclics pour les aider à réaliser leur projet personnel.

Qui sont les jeunes aujourd’hui ?

      Qui sont les jeunes d’aujourd’hui ? Enquête sur cette jeunesse qui déconcerte souvent les adultes que nous sommes …

Louis CHAUVEL, chercheur au Luxembourg, dévoile de sérieuses inégalités, en France, entre générations : lire dans un article du Monde, le résumé de sa thèse .

L’apprentissage : un tremplin vers l’emploi

      L’apprentssage constitue-t-il un tremplin vers l’emploi ? C’est ce que pensent les auteurs de cette étude qui montre en outre que le diplôme est le meilleur rempart contre le chômage.

L’alcool et les jeunes.

30/10/2013   Le prologue de Patrick est
à écouter ici : ♪  l’alcool et les jeunes

                 L’alcool et les jeunes.

         L’alcool est un sujet que nous avons du mal à aborder avec nos ados. A lire et écouter les médias, il y aurait pourtant urgence !! L’alcoolisation démarrerait de plus en plus tôt et serait de plus en plus violente (1). Alors, y aurait-il vraiment une inflation en ce domaine? Question compliquée, disent les spécialistes. Oui, dans la manière de consommer. Il y a effectivement un pic de consommation chez les collégiens entre 13 et 14 ans, mais moins important que ce qui est médiatisé.

Nous vivons dans une société qui a peur du risque  et c’est précisément cette dangerosité qui pousse nos ados à consommer de préférence en groupe qui a  fonction d’intégration.      En effet, l’alcool prend toute sa place dans une dynamique  de consommation festive. En consommer entre copains, c’est avoir le sentiment heureux de la transgression accentuée par la complicité et le sentiment d’appartenance. Les fêtes impliquent souvent pour ne pas dire toujours une forte alcoolisation. La première cuite est vécue comme  un rite de passage, une initiation en quelque sorte.

Alors que faire? Les messages moralisateurs ne fonctionnent pas, ce sont des paroles en l’air. En revanche, la prévention du risque peut avoir un réel impact. Reconnaissons toutefois que le discours sur ce sujet en France est devenu trop médical alors que nous sommes face à un vrai danger .

       Eradiquer l’alcool étant impossible, nos jeunes doivent être avertis des conséquences à court, à moyen, à long terme  de ces pratiques. Que nous le voulions ou non, l’alcool est bel et bien rentré dans les cours des collèges et des lycées. C’est devenu  un phénomène social !!    Ne reste alors qu’une option pour les parents : tenter de prévenir : sans angélisme ni diabolisation …

(1) Les chiffres: – 59%, des élèves de 11 ans déclarent avoir consommé de l’alcool, 72% pour les 13 ans, 84% pour les 15 ans.

– 9% ont une consommation régulière (plus de 10 fois par mois) à 15 ans.

– 41% des élèves de 15 ans déclarent avoir été ivres; ils étaient 30% en 2002.

à télécharger : le numéro thématique sur l’alcool du Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (7/05/2013) de l’ONS : — >     BEH_16_17_18_2013

En quête d’excitation !!!

À écouter ici ☛ en quête d’excitation !!!

En quête d’excitation  !!!

      Surstimulation, Surconsommation, Survalorisation, Surcommunication, Surprotection ; la prépondérance des » cinq S » chers à Didier PLEUX semblent avoir brisé le « bon sens » en matière d’éducation et participent grandement à la fragilisation et à la vulnérabilité des enfants et des adolescents de notre époque. Gavés d’informations, de connaissances, de distractions, ils sont à la recherche du « toujours plus ». Nous constatons désormais qu’ils sont de plus en plus jeunes, avides de sources d’excitation comme la connexion aux réseaux sociaux, la pratique intensive de jeux vidéo, la consommation précoce d’alcool, et même d’images pornographiques qui peuvent circuler dans certaines écoles.

       Ce phénomène sociétal a démarré il y a une quinzaine d’années concomitamment au développement des outils numériques et nous commençons aujourd’hui à en mesurer l’effet retard.

      Pour 10 à 15% des ados considérés comme fragiles, cette recherche d’excitation peut créer un état de dépendance. Pour autant, la trés grande majorité vit parfaitement bien cette évolution. Ils en jouent et s’adaptent en inventant des stratégies, de nouvelles solutions. Ce sont des citoyens d’un nouveau monde, des humains multitâches qui laissent parfois perplexes les générations plus anciennes. Ils explorent le monde de façon plus ouverte , aprés avoir exploré les limites d’eux-mêmes.

      Les comportements de ces jeunes nous exaspèrent souvent mais, dans un environnement qui change en permanence, face à un avenir incertain, ils ont besoin que nous leur fassions confiance, que nous portions sur eux un regard aimant et bienveillant. Aidons-les à devenir adultes!!!

Jeunes sans formation : des territoires pilotes pour la « garantie jeune »

       Nous vous invitons à lire cet excellent article paru dans Vous, Nous, Ils ;  encore une allocation qui préfigure le revenu de base inconditionnel ! … 

et rappelons l’immense chemin à parcourir pour lutter contre les discriminations à l’embauche subies par les femmes «  Trop belle pour être développeuse Web », censuréée par Linkedin !! ...

Vaincre les discriminations à l’emploi des jeunes!!!

2 Aout 2013    ♫  vaincre les discriminations à l’ emploi  des jeunes    ♫

                   Vaincre les discriminations à l’emploi des jeunes !!!

        Des centaines de milliers d’emplois non pourvus, et, paradoxalement, le taux des jeunes diplômés issus des quartiers populaires ne cesse de croître !!!!

     L’origine sociale conditionne souvent l’accés à un réseau d’entraide et d’informations. Les uns, formés dans des établissements prestigieux en bénéficient, pas les autres. Destin d’autant plus fâcheux quand on sait qu’il existe en France un traitement social du chômage mais qui ne cible que des personnes en formation ou les publics les plus éloignés de l’emploi. Les jeunes diplômés opérationnels des quartiers n’ont ni le droit, ni l’envie, à juste titre, de les rejoindre. Ce qui leur manque, ce ne sont ni les compétences ni le potentiel mais tout simplement l’opportunité de rentrer dans le clan trés fermé des « privilégiés » auxquels les agences privées font les yeux doux.

      Chaque année, de plus en plus de jeunes des quartiers arrivent sur le marché du travail, diplôme en poche. Ce succés ne va pas de soi quand on constate les phénomènes d’auto-censure et les défaillances du système d’orientation : manque d’information, projets contrariés, etc… Alors, en dépit des obstacles surmontés, ils jonglent souvent entre emplois précaires, déclassement ou subissent le chômage en s’exposant à des processus de démobilisation et de déqualification. Pour eux, c’est la double peine, ils ont joué à fond la carte de la méritocratie en s’investissant dans des études longues et ont le sentiment d’être paralysés sur la ligne d’arrivée. On ne naît pas chômeur de longue durée, on le devient.

     Si l’Etat laisse ainsi  s’instaurer  des formes de chômage massif en ignorant cette saignée des compétences, en fermant les yeux sur les déqualifications et la démobilisation d’une population pourtant formée et disponible, il entre dans un cercle vicieux. La jeunesse représente l’avenir d’une nation. Il faut d’urgence s’inspirer de l’économie sociale et solidaire en créant, par exemple, des agences de placement à destination de ces publics !!

C’est notre devoir d’aider ces jeunes. Nous avons beaucoup à y gagner !!