LA VIE AU COEUR DU VIVANT !

Il nous faut tout d’abord reconnaître une évidence. La société humaine telle que nous l’admirons ou la déplorons est à l’oeuvre dans la conscience ou  l’inconscience humaine. Seule, cette conscience est en mesure d’en exalter le meilleur et d’en réduire le pire. C’est donc à notre libre-arbitre qu’incombe l’avenir de notre espèce ! Encore faut-il que ce libre-arbitre soit éclairé et pour l’être , c’est à chacun de nous, dans sa sphère sociale et sa conscience, d’agir pour que la mutation plus que jamais décisive puisse advenir !

La destinée du genre humain est déterminée par la pensée humaine.

         Les lois intangibles que la nature a établies depuis les origines pour sa propre pérennité ont été gravement transgressées par un bipède tout nouveau venu, mais que sa pseudo-puissance n’a pas affranchi des tourments et de l’insécurité intérieure qui n’ont cessé d’inspirer ses actes; convaincu que c’est avec avec la violence multiforme qu’il obtiendra la sécurité.

C’est ainsi que sur une planète une et indivisible et une espèce humaine d’essence tout aussi indivisible, l’homme a instauré le principe de dualité comme fondement du vivre ensemble.

La Terre commune n’est pas perçue comme la plus belle offrande de la Vie pour la vie et le bien-être de tous, mais bien comme un gisement de ressources matérielles à transformer, par une alchimie pathétique et pathologique, en dollars, avec une machinerie infernale exacerbant jusqu’au coeur de » l’homo-économicus » un désir et une convoitise toujours renouvelés et jamais assouvis !!

C’est sur cette insatiabilité programmée avec la puissance de la frustration que repose ce que l’on appelle l’économie. Jamais avec ses préceptes, ses dogmes et ses crédos , la pseudo-économie n’a autant déshonoré l’ Économie. Pourtant, cette merveilleuse discipline a été originellement créée pour réguler les biens et les ressources, faciliter les échanges du bien-être pour le plus grand nombre.  Peut-être a-t-elle été inspirée par l’économie de la Vie ?!…

Nous sommes loin du compte, car l’économie en vigueur se fonde désormais sur la spoliation de l’homme par l’homme, la dissipation du bien commun, générant une détresse inouie, sur une planète qui regorge de richesses vitales. Avec la mondialisation compétitive, nous avons affaire à une forme paradoxale d’anthropophagie, recouverte du voile aseptisé de la modernité.

L’humanité ne vit pas en dollars comme ne cessent de le répéter les pseudo-économistes, mais de terre vivante, d’eau, de biodiversité. La Vie est la seule richesse dont nous disposons . Gardons-nous de la détruire !

L’homme ne vit pas que de pain, mais de toutes les richesses immatérielles qui nourrissent son coeur, son âme, son esprit. L’argent peut offrir des plaisirs toujours éphémères, mais ce bien suprême n’est pas à sa portée.

Car, lui aussi a trop de valeurs … pour avoir un prix !!

 

rive droite avant St Géry

Le Lot – 23/05

COMPRENDRE  » la dette « 

                                          Du bon usage de la monnaie.

               Que diriez-vous si des organismes privés parvenaient à vous faire payer l’air que vous respirez? Vous crieriez au scandale et, sans doute, vous seriez prêts à vous révolter !!  En revanche, si vos faites de la plongée, vous trouverez naturel de payer l’air en bouteille. Voyez-vous la différence?

       Dans le premier cas, il y a appropriation illégitime d’une richesse collective et vente d’un service inexistant alors que, dans le second , existe une réelle plus-value apportée, légitimant une rémunération.

Il en est de même pour la dette !!

Sous certaines conditions, une dette peut représenter un service qui justifie une rémunération au prêteur et, dans d’autres, elle est doublement illégitime par son existence même, et par son prix qu‘aucun service réel ne justifie.

        Dans l’esprit de la plupart d’entre nous, une dette est ce que doit une personne lorsqu’elle a obtenu d’un prêteur une somme d’argent.  Si ce dernier a prélevé cet argent sur son épargne, il est juste qu’il en perçoive une rémunération puiqu’il ne pourra pas en disposer jusqu’à l’échéance du prêt.

Mais il existe une autre dette, certes visible car ses montants deviennent abyssaux et dont la cause profonde reste soigneusement cachée du grand public  !!

En effet,ce sont les banques commerciales qui détiennent aujourd’hui le pouvoir de créer, par le biais du crédit, la monnaie scripturale ou électronique qui, est-il vain de le rappeler, représente la bagatelle de 93% de la masse monnétaire.

Mais il est une croyance populaire fortement enracinée qui affirme que les banques ne peuvent prêter que ce qu’elles détiennent en dépôt.

NON, NON  et NON !!!!

           Nous dénonçons avec force cette allégation mensongère, car  c’est elle qui masque la réalité d’un mécanisme qui a pour conséquence d‘enrichir quelques uns au détriment du plus grand nombre de nos concitoyens, sans parler des dommages collatéraux , du genre saccage de la planète !

Ce sont vos crédits qui permettent les dépôts   …..  et non l’inverse !!

       Les banques commerciales que vous connaissez bien, se sont ainsi vu accorder le droit exclusif d’émettre du crédit, « de faire crédit » et , par la même occasion, de créer de la monnaie sous forme d’avoirs matérialisés par une inscription dans les comptes bancaires dont les principaux instruments de circulation sont les chèques et les cartes bancaires.

A nous les citoyens de savoir ce que nous voulons ; à nous de nous réapproprier la monnaie.       Ce n’est pas une utopie !!

Mais, c’est un RÉEL Eet PUISSANT OUTIL pour CHOISIR :  quelles sont nos priorités ?!

C’est une chance de REPRENDRE EN MAIN NOTRE POUVOIR SUR LA MONNAIE, LA VRAIE = celle du travail, NON des cotations boursières !!

Et c’est  une CHANCE  pour l’AVENIR  du VIVANT sur la TERRE ! …

 Vive la monnaie locale complémentaire !! 

Vivre ensemble !!!

Dimanche 13 Mai                       Vivre ensemble !!!

      Le défi du nouveau Président de la République est à la fois simple et gigantesque. La crise avec son lot de chômeurs, de misère et d’exclusion a conduit à un éclatement de la société française : la mondialisation a généré de la colère, de la haine et des peurs, de la nostalgie aussi pour un  monde qui n’est plus.

Le nouveau Président devra reconstruire cette société disloquée, lui redonner confiance et espoir dans le rôle qu’elle peut tenir dans un monde nouveau qui émerge. Il devra pour cela travailler à recréer les conditions d’un vivre ensemble.

  Vivre ensemble en France d’abord, où chacun et chacune, sans distinction  d’origine, de race ou de religion puisse bénéficier d’un minimum de prospérité. L’emploi, l’éducation, le logement, les soins, la retraite : nul dans un pays aussi riche que le nôtre ne devrait souffrir d’une difficulté d’accès à l’un de ces «biens». Il ne s’agit pas là seulement d’une défense des valeurs humanistes et républicaines, mais bien de conditions premières permettant à une société de fonctionner.

    Vivre ensemble, c’est aussi mettre fin à tout ce qui divise les Français, à ce qui met, au delà de la crise, la société sous tension. c’est aujourd’hui donner la priorité aux plus fragiles, à celles et ceux qui sont le plus directement exposés aux effets déstabilisateurs de la mondialisation. c’est accepter les différences de culture, de religion, de modes de vie, dans le respect des lois de la République. C’est défendre partout et toujours les libertés publiques.

     Vivre ensemble en Europe ensuite, de nouveaux progrès sur le chemin de l’union sont indispensables pour éviter son éclatement : ce n’est pas parce que l’Europe ne fonctionne pas correctement que la France doit se comporter de manière hautaine ou arrogante. Qu’elle défende ses intérêts  est légitime, mais qu’elle prétende imposer ses vues, qu’elle ait davantage recours au chantage qu’à la persuasion n’est ni sain, ni efficace.

  Vivre ensemble dans le monde enfin, c’est accepter les solidarités nouvelles rendues nécessaires par les bouleversements en cours dont on commence à prendre la mesure. Il faut accepter, revendiquer même un vrai dialogue, une réelle négociation avec les puissances nouvelles. Sur tous les sujet : les mouvements migratoires, la finance, le commerce, l’environnement … De plus en plus aussi la sécurité et la paix dans le monde ! La crise trace finalement les enjeux auxquels le locataire de l’Elysée devra faire face. Elle a aussi alimenté dans l’opinion une demande d’alternance, de changement, une volonté de tourner la page !

  Si le nouveau président ne parvenait pas à «réparer» notre société, à y instaurer les conditions de cet indispensable vivre ensemble, ce n’est pas demain, en 2017 ou avant, une vague «bleu marine» qui menacera notre société mais bien plutôt un tsunami de la même inquiétante couleur !!