Valeurs olympiques trahies !!!!

28/07/2012               Valeurs olympiques trahies !!!!

          Autoriser le voile comme seule et unique dérogation à l’uniforme sportif, c’est la décision que vient de prendre la Fédération Internationale de football . Ce qui revient à piétiner les valeurs olympiques qui interdisent en principe toute démarcation politique ou religieuse sur les maillots ou les podiums ; seul moyen de sanctuariser les terrains sportifs et de garantir l’égalité entre les compétiteurs. C’est au nom de cet esprit sportif que Nelson Mandela avait obtenu l’exclusion de l’Afrique du Sud du mouvement olympique tant que l’apartheid existait !

IL FAUT CROIRE QUE L’APARTHEID SEXUEL EST MOINS GRAVE  !!

                                                        ??

OU QUE CERTAINS PAYS SOIENT SUFFISAMMENT INFLUENTS POUR DICTER LEUR LOI au sein du monde du football  ?!!!

       De deux choses l’une ; soit  les femmes sont censées être pudiques et alors elles ne jouent pas, soit elles jouent mais dans la même tenue que l’équipe adverse. En vertu d’un  règlement qui s’applique à toutes et tous. En brisant le consensus sportif pour respecter le port du voile comme élément culturel, les pays du Golfe ont obtenu une victoire écrasante contre l’universalité. Une valeur et un principe dont le sport est l’ambassadeur aux yeux de millions de citoyens à travers le monde !

        Désormais, le voilà libre de devenir un panneau publicitaire en faveur du respect des particularismes culturels et religieux, fussent-ils handicapants et sexistes !!

La Ligue Internationale du Droit des Femmes l’a bien compris et invite à soutenir l’ appel « Jeux Olympiques de Londres 2012 : Justice pour les femmes « qui souligne la stricte application du principe d’égalité et de neutralité.

Justice pour les femmes aux JO de Londres !

Soyons lucides, ne regardons pas ailleurs quand l’égalité recule !…

Vivre ensemble !!!

Dimanche 13 Mai                       Vivre ensemble !!!

      Le défi du nouveau Président de la République est à la fois simple et gigantesque. La crise avec son lot de chômeurs, de misère et d’exclusion a conduit à un éclatement de la société française : la mondialisation a généré de la colère, de la haine et des peurs, de la nostalgie aussi pour un  monde qui n’est plus.

Le nouveau Président devra reconstruire cette société disloquée, lui redonner confiance et espoir dans le rôle qu’elle peut tenir dans un monde nouveau qui émerge. Il devra pour cela travailler à recréer les conditions d’un vivre ensemble.

  Vivre ensemble en France d’abord, où chacun et chacune, sans distinction  d’origine, de race ou de religion puisse bénéficier d’un minimum de prospérité. L’emploi, l’éducation, le logement, les soins, la retraite : nul dans un pays aussi riche que le nôtre ne devrait souffrir d’une difficulté d’accès à l’un de ces «biens». Il ne s’agit pas là seulement d’une défense des valeurs humanistes et républicaines, mais bien de conditions premières permettant à une société de fonctionner.

    Vivre ensemble, c’est aussi mettre fin à tout ce qui divise les Français, à ce qui met, au delà de la crise, la société sous tension. c’est aujourd’hui donner la priorité aux plus fragiles, à celles et ceux qui sont le plus directement exposés aux effets déstabilisateurs de la mondialisation. c’est accepter les différences de culture, de religion, de modes de vie, dans le respect des lois de la République. C’est défendre partout et toujours les libertés publiques.

     Vivre ensemble en Europe ensuite, de nouveaux progrès sur le chemin de l’union sont indispensables pour éviter son éclatement : ce n’est pas parce que l’Europe ne fonctionne pas correctement que la France doit se comporter de manière hautaine ou arrogante. Qu’elle défende ses intérêts  est légitime, mais qu’elle prétende imposer ses vues, qu’elle ait davantage recours au chantage qu’à la persuasion n’est ni sain, ni efficace.

  Vivre ensemble dans le monde enfin, c’est accepter les solidarités nouvelles rendues nécessaires par les bouleversements en cours dont on commence à prendre la mesure. Il faut accepter, revendiquer même un vrai dialogue, une réelle négociation avec les puissances nouvelles. Sur tous les sujet : les mouvements migratoires, la finance, le commerce, l’environnement … De plus en plus aussi la sécurité et la paix dans le monde ! La crise trace finalement les enjeux auxquels le locataire de l’Elysée devra faire face. Elle a aussi alimenté dans l’opinion une demande d’alternance, de changement, une volonté de tourner la page !

  Si le nouveau président ne parvenait pas à «réparer» notre société, à y instaurer les conditions de cet indispensable vivre ensemble, ce n’est pas demain, en 2017 ou avant, une vague «bleu marine» qui menacera notre société mais bien plutôt un tsunami de la même inquiétante couleur !!