» La firme  » Goldman Sachs, Patrick Figeac réagit

dans son billet d’humeur hebdomadaire

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22/09/2012                                    NON AUX PRÉDATEURS !!

      Le film diffusé récemment  «La Firme», à savoir la banque d’affaires Goldman Sachs montre le cynisme absolu, pour ne pas dire le gangstérisme qui gouverne désormais la finance mondiale ! Le citoyen vous, moi, est révolté, scandalisé de voir comment nous sommes bernés, mis à genoux par les marchés financiers.

«Il est des moments dans l’histoire où les peuples se lèvent et exigent le CHANGEMENT»(J. Stiglitz)

     Faut-il en finir pour autant avec la mondialisation ? Beaucoup de commentateurs ridiculisent ce prétendu archaïsme ou l’irréalisme de tous ceux qui n’acceptent pas de se plier aux conformismes de l’esprit du temps. Ces excellents procureurs si prompts à dénoncer les préjugés des altermondialistes s’interrogent-ils parfois sur ce que peut avoir d’archaïque le règne de la précarité, le détricotage du Code du travail, l’explosion des inégalités ?

      Ces abus de langage deviennent exaspérants ! Ils incitent à confondre deux notions très différentes. La mondialisation désigne une réalité incontournable ; la révolution technologique, la globalisation de l’économie que nul ne peut ignorer. mais elle dissimule aussi ce qu’il faut bien appeler une idéologie qui invoque sans relâche les prétendues «contraintes extérieures» pour imposer à nos sociétés d’évidentes régressions. Or, s’il est absurde de refuser les nouvelles réalités «globales», il est légitime de s’opposer à cette idéologie là. Ce n’est pas la mondialisation en soi qu’il faut combattre, c’est la « mondialisation prédatrice » , cette barbarie ignare des nouveaux prédateurs que dénonce si bien le film consacré à la banque Goldman Sachs. La mondialisation n’est pas une réalité indivisible que nous devons accepter ou refuser en bloc !

Elle est un défi historique à relever. Une force brute qu’il s’agit de domestiquer. Une donnée nouvelle qui devra être démocratiquement et politiquement domptée. Or, cette domestication exige que soient rééquilibrés les rapports de force et clarifiés les discours.

Il nous faudra dons des manifestations, des militants, des colères et des commentateurs très attentifs au sens des mots !

        Nous devrons être vigilants car le patron de la banque européenne est avec quelques autres un enfant prodige de Goldman Sachs, «la banque qui dirige le monde», un de ces renards carnassiers en qui nous avons placé notre confiance !! Rien ne nous garantit qu’il a définitivement rompu avec le cynisme calculateur de «la Firme» qui l’a enfanté !! D’où la question : le patron de la Banque Centrale européenne est-il un «ex-Goldman Sachs» devenu défenseur avisé de l’Europe ou bien un agent dormant de cette pieuvre tentaculaire ?

Nous en sommes là, donc prudence mais «le temps presse»!

 

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