Les  » oubliés  » de la philosophie

  Le bac pro : épine dans le pied de l’éducation !

Les oublié-e-s de la philosophie !

      Écouter Patrick ici ☝☝ , à propos des bacs professionnels ; dont les programmes n’incluent pas la PHILOSOPHIE, oblitèrant du même coup l’ humanisme  de l’ éducation à  la réflexion, à l’introspection, à l’analyse raisonnée  etc .. qu’ impliquent  la mise en oeuvre de cette discipline si particulière …

Lire son  blog  :   »  l’ école doit  évoluer ! « 

    Les élèves de terminale ont passé   » l’épreuve reine « , la philosophie !

   Mais 200 000 adolescents en sont exclus. Ce sont celles et ceux qui préparent le baccalauréat professionnel. Oubliés, car seul compte le bac général auquel on consent à ajouter le bac technologique. Au moment où nous voulons « réhabiliter tous les métiers de l’entreprise », où l’Education nationale souhaite « une égale dignité de toutes les voies de formation », les élèves des lycées professionnels sont ignorés, voire méprisés. Pourquoi? Parce que l’orientation vers ces filières s’effectue souvent par défaut, parce que les résultats dans les matières générales sont insuffisants !!!     

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Le bac professionnel : une nouvelle chance ?

20 JUIN 2014

     20 000 candidats supplémentaires se sont présentés au baccalauréat professionnel cette année. Cette recrudescence serait- elle de bonne augure? Le bac-pro serait- il moins stigmatisant qu’auparavant ?

       81% des entrants se disent satisfaits de leur orientation un mois après la rentrée, 59% ont choisi cette filière avec l’intention, de poursuivre des études universitaires. La réforme aurait- elle normalisé la voie professionnelle ? Il semble que la scolarisation en lycée professionnel soit mieux acceptée par les jeunes et leurs familles d’abord et avant tout parce que la durée du cursus de formation est identique aux autres, mais aussi parce que la poursuite d’études post-baccalauréat apparaît plus accessible qu’auparavant. Soyons réalistes !!!! Si nous pouvons nous réjouir des bienfaits de cette réforme, n’oublions pas que celles et ceux qui n’ obtiennent pas le diplôme sont marginalisés davantage, et que, par ailleurs, l’orientation post-bac demeure encore sélective, difficile et souvent aléatoire. D’autre part, la promotion par la réussite des uns favorise inéluctablement le clivage avec d’autres dont les ressources économiques et sociales insuffisantes n’ont pas permis cette reconversion positive.

     Peut-être faudrait-il réfléchir à une modularité des parcours en les rendant plus flexibles pour laisser le temps aux élèves qui en ont besoin le bénéfice d’une année supplémentaire?

     Il conviendrait aussi de prendre en compte la diversité des charges qui pèsent sur les enseignants de LP. Ils accompagnent en plus de leurs classes les jeunes dans la connaissance et l’expérimentation d’un univers professionnel, assurent une évaluation de leur travail, tentent de répondre à l’hétérogénéité de leurs besoins. Une telle accumulation de tâches ne relève plus de la seule mesure comptable des cours effectués.