Autisme : la recherche médicale effectue des avancées …

Aprés la génétique, tous les champs de la médecine sont exploités de nos jours par la recherche, et notamment celui de l’alimentation qui constitue le socle biologique de tout être humain

Voici quelques pistes aux résultats encourageants :

Des antibiotiques pour lutter contre des microbes ;  par le professeur Montagner ….

Mise en évidence de bactéries gastriques nocives pour le cerveau …

Revue en ligne « Egora Medecin »

PÉDIATRIE

Autisme : l’hypothèse bactérienne

Source : Communication du Pr Montagnier lors d’une session à l’Académie de médecine, le 20 mars 2012

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Des infections chroniques jouent-elles un rôle dans le développement de l’autisme, comme le laissait entendre un reportage présenté récemment sur France 3 ? Le Pr Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, est venu exposer le 20 mars, devant l’Académie nationale de médecine cette hypothèse de travail, en partant d’un postulat contesté par les spécialistes : l’augmentation de la fréquence de l’autisme.

« Véritable épidémie »

« Les chiffres actuels témoignent d’une véritable épidémie », a estimé le Pr Montagnier, en soulignant l’importance de rechercher les causes de cette évolution. « Nous devons nous écarter du schéma simpliste : une maladie, une origine, un traitement. » Lui a orienté ses recherches sur les radiations électromagnétiques et la flore microbienne.

Au sein de la société Nanectis Biotechnologies, dont il est le cofondateur, il a montré que certaines séquences d’ADN bactériens, lorsqu’elles sont placées dans des hautes dilutions, entraînent la formation de nanostructures aqueuses capable de produire des ondes électromagnétiques (MontagnierL. et coll. Interdiscip Sci. 2009). Ce travail, qui n’est pas sans rappeler la saga de la mémoire de l’eau, a été cosigné, entre autres, par le Dr Jamal Aïssa, ancien collaborateur de Jacques

Benveniste.La présence de ces signaux permettrait de détecter de manière ultrasensible la présence de virus ou de bactéries.

Ondes électromagnétiques

Or, « il existe dans le sang de la plupart des enfants autistes – mais pas chez les enfants non atteints – des séquences d’ADN émettant spécifiquement dans certaines conditions des ondes électromagnétiques », écrit le Pr Montagnier dans un document intitulé Autisme, la piste microbienne, présenté sur son site (www.montagnier.org). « Cette corrélation, établie maintenant sur plus d’une centaine d’enfants d’origine européenne, ne prouve pas naturellement une relation de causalité », ajoute-t-il.

Cependant une étude ouverte menée par le groupe Chronimed (Groupe de réflexion sur les infections froides, l’inflammation et les phénomènes de Biorésonnance), qui réunit 15 médecins généralistes autour du Pr Montagnier, indique les résultats a priori impressionnants d’un traitement prolongé par une combinaison d’… [lire la suite]

antibiotiques, incluant notamment des macrolides Sur les 93 enfants traités (dont 73 atteints d’autisme et 10 d’autres troubles envahissants du développement ou TED), 55 % ont bénéficié d’une amélioration rapide « parfois proche d’une guérison », 28 % d’une amélioration plus lente et en dents de scie, tandis que 17 % seulement étaient en échec. Les effets étaient plus favorables chez les enfants traités avant 7 ans. Ces traitements entrainaient conjointement la disparition des signaux électromagnétiques du plasma.

Expérimentation incontrôlée

Ces résultats ont été accueillis avec scepticisme par l’Académie de médecine. Recueillis en ouvert, ils n’ont évidemment pas valeur de démonstration scientifique, de même que les observations sur les ondes électromagnétiques d’origine bactérienne demandent à être reproduites par d’autres équipes. Le Pr Gilbert Lelord, pionnier de la prise en charge de l’autisme au CHU de Tours, a réagi, à fin

de cet exposé, en rappelant les leçons des essais historiques menés sur la vitamine B 6 et la fenfluramide dans les années 1970 et 1980.

« Lorsque ces produits étaient administrés en ouvert, on observait plus de 60 % de résultats favorables. Quand ils ont été prescrits dans des essais contrôlés, on n’a plus recueilli que 20 % de résultats positifs ». Aujourd’hui la fenfluramine n’est plus guère étudiée. Quant à la vitamine B6, une analyse de la Cochrane publiée en 2009 ne retrouve que trois études remplissant les critères de sélection, dont une seule exploitable, et conclut que les données sont insuffisantes pour pouvoir la recommander.

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