Pourquoi différencier le jugement et le choix subjectif dans les neurosciences cognitives de la morale ?
En effet l’écart entre le dire et le faire… fait état d’une dissociation qui soulève deRésumé : ( médecine/sciences )
Les neurosciences cognitives ont permis d’importantes avancées dans la compréhension des fondements biologiques de notre moralité. Mais la dissociation qui existe souvent entre les actions et les jugements moraux qui les précèdent reste inexplorée. Des indices font penser que le jugement moral serait différent du choix comportemental parce qu’il n’implique pas de conséquences personnelles directes. Les protocoles souvent utilisés qui reposent sur des dilemmes moraux devraient donc être distingués selon que les questions portent sur un jugement objectif sans conséquences : « est-il acceptable de ? » ou un choix comportemental avec conséquences personnelles potentielles : « accepteriez-vous de ? ». En effet, ce changement de référentiel impliquerait des processus cognitifs différents et pourrait donc constituer un paramètre essentiel de l’étude de notre moralité.
Un autre article résodys se penche sur l’apport des neurosciences au débat sur la laïcité