Chaque été, c’est la même histoire, les parents goûtent un repos bien mérité mais s’inquiètent de voir leurs enfants sombrer dans la vacuité. Alors, entre les tubes de crème solaire et le parasol, ils glissent les fameux cahiers de vacances. Est-ce vraiment nécessaire?
Ce qui est certain, c’est que les apprentissages s’estompent pendant l’été, il convient donc de raviver les connaissances à condition toutefois de ne pas reproduire le fonctionnement de l’école. Les vacances, c’est bien connu, sont faites pour se reposer. Nos chérubins ont besoin d’une rupture de rythme, loin des obligations de l’année. Comment, dans ces conditions, stimuler leurs neurones ? En s’appuyant sur les situations de la vie quotidienne : lire une notice pour construire un meuble, établir le budget d’une fête entre copains, préparer l’itinéraire d’une promenade en forêt par exemple. Toutes ces activités réorganisent les connaissances tout en les mettant au service d’un objectif ludique. Mais ce n’est pas tout; utiliser ainsi le quotidien, c’est aussi l’occasion de lier ces apprentissages à une émotion et de leur donner du sens. Or, le cerveau enregistre mieux ce qui est chargé émotionnellement et la motivation s’accroît d’autant plus que l’enfant perçoit l’utilité de ses apprentissages.
Pour les plus âgés, la problématique est différente. Mieux vaut alors travailler, à l’approche de la rentrée, avec les cours de l’année passée pour se « remettre dans le bain ». N’abandonnons pas pour autant les cahiers de vacances. Pour qu’ils soient bénéfiques, il faut qu’un adulte accompagne l’enfant, comprenne ses difficultés et l’aide à développer des stratégies pour les surmonter. Enfin, ces cahiers sont aussi des outils pour créer des « activités maison ». Aux adultes de faire preuve d’imagination !
Bonne fin de vacances !!