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Notre jeunesse s’informe mais n’utilise pas les mêmes canaux que celle qui l’a précédée. Ainsi, elle privilégie les chaines d’info en continu, écoute les flashs sur les radios musicales, lit les journaux gratuits, consulte l’actualité sur Internet sur les réseaux sociaux depuis les mobiles. Cette multiplicité de points d’entrée fait qu’elle accède à un univers plus large que celui de ses aînés. Mais, sa consommation de l’information s’apparente davantage à un « picorage » multimédia qu’à une relation fidélisée à une seule source.
Ce modèle consumériste s’inscrit d’abord dans un climat de défiance,nos jeunes pensent s’informer différemment grâce à des sources exemptes de dérives et surtout grâce aux recommandations de leurs ami(e)s en qui ils ont à priori confiance. Se forme alors tout un écosystème d’informations où des publications échappent au travail de vérification et de labellisation des journalistes.
Il est donc d’utilité publique que se développe l’éducation au bon usage des réseaux sociaux. A l’école comme au sein de la famille en s’intéressant à la façon dont les jeunes s’informent, en discutant avec eux, et surtout en leur apprenant à repérer ces indices qui trahissent de probables fausses informations, ces fameuses » Fake news. »