À l’épreuve de la Démocratie

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On sait depuis 2005  en France que la voix du peuple est bafouée ! Mais le cynisme de l’ Eurogroupe qui ne renégocie pas la dette grecque est AFFOLANT !

À l’épreuve de la démocratie

25/07/2013

      Les institutions, la commission européenne, les chefs d’étatet de gouvernement des pays de la zone euro tenaient à démontrer à leurs peuples que l’option présentée aux Grecs par SYRIZA ne pouvait fonctionner !!

    De leurs côté,  les grandes banques privées , les multinationales voulaient aussi obtenir la démonstration qu’il est  impossible de tourner le dos à «l’austérité».

         Le drame économique et social de la Grèce illustre pourtant au plus haut point  l’échec  de ces politiques  envers le bien commun et du plus grand nombre avec la hausse vertigineuse des inégalités, du chômage et le poids de cette FAUSSE DETTE .   Rappelons ici que la dette est un de moyen de chantage, un instrument de domination. Ce qui motive en réalité les créanciers, ce n’est pas seulement la rentabilité mais surtout de démontrer à tous les pays périphériques qu’il n’est pas question de déroger au modèle néo-libéral.

        De fait, la zone euro est devenue la région du monde dit «développé» la plus déprimée, affaiblie au moment d’affronter les défis du XXIième siècle. À commencer par la crise climatique qui requiert  plus que jamais la mobilisation des énergies humaines et financières. Or, par deux fois en moins de six mois , le peuple grec a exprimé le refus de ces politiques d’austérité. Par ces votes, ils ont voulu sanctionner les comportements anti-démocratiques des responsables européens. Tous les citoyens ont pu constater le déni de démocratie subi par le peuple grec et son gouvernement. 

  Non seulement Alexix TSIPRAS a été empêché d’appliquer le programme pour lequel il a été élu mais les institutions européennes,  le FMI ont renié leurs engagements en particulier celui de RESTUCTURER LA DETTE grecque !

       Le résultat du référendum grec a une portée considérable qui va au-delà des simples questions économiques. Outre la perte de confiance dans l’eurogroupe, , cette crise révèle ce qu’est la construction européenne : un système néo-colonial avec une  domination des pays de la périphérie par les états mercantilistes du Nord, grands bénéficiaires de la zone euro et principaux créanciers.

      Mais il y a plus grave. L’affaiblissement politique et économique de la Grèce rend problématique le rôle d’Athènes comme pôle de stabilité entre les Balkans, instables et le Moyen Orient, au bord de l’explosion !

    Un changement de cap est inévitable mais il ne se produira qu’avec la pression continue des citoyens et des mouvements sociaux.

C’est aussi le message que nous a envoyé le peuple grec !

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