Un vrai défi : ne plus avoir peur !

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Ne plus avoir peur, un vrai défi !

     Nombre de manifestations, de festivals ont été annulés cet été ! Les élus qui prennent de telles décisions sont persuadés qu’ils ne peuvent agir autrement … Ils veulent avant tout assurer la sécurité publique et personne ne saurait leur en tenir rigueur.  Mais les annulations de  festivités consacrent une certaine forme de victoire pour ceux qui veulent semer la terreur. S’ils décident ainsi de frapper le pays, c’est pour faire exploser le corps social, diviser les citoyens, instaurer dans nos esprits le doute quant’ à nos capacités à vivre ensemble. 

      Réfléchissons un instant : si au prétexte de voir leur responsabilité engagée parcequ’ils ne peuvent protéger celles et ceux qui assistent à une manifestation, les élus devaient alors fermer les cafés, les cinémas, les salles de concert, les stades, les restaurants, bref, tous les lieux publics car le risque zéro n’existe pas, pas plus que les moyens d’une surveillance totale, Nous n’en sommes pas là heureusement. Céder à la peur n’est pas une solution, tout comme la tendance à se référer en permanence au principe de précaution utilisé à tord et à travers epour interdire une action qui engagerait un tant soit peu la responsabilité mineure d’un élu. Vivre est risqué ! Nous condamnons à mort notre société en obéissant à la peur qui nos conduit à la lâcheté, au repli sur soi, à la collaboration avec ceux que nous sommes censés combattre. Aucun ennemi ne cède face à quelqu’un qui a peur. Cette peur qui nous panique, nous envahit, nous submerge parfois est la principale alliée de toutes les dictaturesdomestiques ou politiques.

   Apprendre à ne plus avoir peur n’est ^pas facile. Pour y parvenir nous devons comprendre que la crainte conduit inévitablement à la matérialisation de ce que redoutons le plus. Protéger la société ne réclame pas de céder à ceux qui la combattent, mais de les affronter avec fermeté.

 Face à un péril, nous avons le choix entre la collaboration et la mobilisation générale.  Or que faisons-nous ? Au lieu de nous révolter contre un renoncement qui nous infantilise, au lieu d’exiger d’être consultés, nous approuvons ces décisions d’interdictions, prenant acte au passage que notre propore sécutité n’est pas notre affaire mais celle des élus, ce qui consacre son inexistence ! Ne plus avoir peur de la peur, c’est chercher les meilleurs moyens de la rendre inopérante par l’éducation, la force et l’éthique.  L’affronter, c’est continuer à vivre, véritable défi qu’il faut apprendre, sinon savoir relever !

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