Les centrales nucléaires sont les sources principales de pollution au tritium, en France … Plus de 6 millions de personnes concernées ! Voyez la carte des communes touchées, principalement Paris -Ile de France et le val de Loire.
» Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique , il faut savoir que l´absorption du tritium provoque des cassures de l´ADN , la modification du génôme – qui est l’ensemble du matériel génétique d’une espèce – des aberrations chromosomiques… À l’échelle des individus, les effets sur le développement et la survie ont été notés chaque 24 h (jusqu’à 72 h). Résultats : l’exposition des embryons et larves au tritium (HTO) avait significativement augmenté les dommages cytogénétiques, les effets cytotoxiques, les anomalies du développement et la mortalité des embryons et larves . C´est l’intestin qui fixe le plus de radioactivité, suivi par les poumons, puis par la peau. C’est au niveau cellulaire qu’intervient la toxicité et notamment la génotoxicité du tritium. Le suicide cellulaire au tritium est ainsi une méthode de génie génétique qui a permis de créer des souches mutantes (essais sur les souris) L’Autorité française de sûreté nucléaire (ASN) a créé en 2008 deux groupes de réflexion, mandatés pour analyser les risques posés par le tritium sous l’angle de la santé environnementale. Après deux ans de travail, ces groupes ont produit avec l’ASN en 2010 un Livre blanc sur le tritium concluant que les risques liés au tritium ont dans le passé été sous-estimés. La radiotoxicité du tritium ne se manifeste donc qu’après incorporation (ingestion, inhalation ou dans une moindre mesure par passage transcutané d’eau). L’eau tritiée (HTO) diffuse de manière homogène dans toutes les cellules, traverse aisément la barrière placentaire et participe à la composition des cellules du fœtus en croissance, risque de mutation (et indirectement de fausse couche chez la femme). france-soir
Les molécules organiques tritiées présentes dans le sang de la mère traversent elles aussi la barrière placentaire, et sont soit consommées soit utilisées ou transformées dans les cellules du fœtus. Selon la molécule considérée, la répartition peut ne pas être homogène. De plus, quand il était inclus dans une molécule (eau, matière organique, protéine, etc.), sa désintégration (qui le transmute en un atome d’hélium) transforme la molécule hôte par la perte d’un hydrogène, avec des conséquences biologiques , des mutations possibles. Chez l’Homme des mutations, morts cellulaires, modifications chromosomiques ont été observées. Chez l’animal , des excès de cancers ont été observés. Des effets mutagènes ont été observés dans les cellules germinales de testicules de souris mâles exposées au tritium. Sinon… tt va bien ns dit le gouvernement, alors prouquoi s´inquiéter ? ….
L’association pour le controle de la radioactivite dans l’Ouest (ACRO) a denonce mercredi une « contamination » radioactive de l’eau potable de 6,4 millions personnes en France. « 6,4 millions de personnes sont alimentees par de l’eau contaminee au tritium » selon « des donnees fournies par le ministere de la Sante », affirme le laboratoire base dans le Calvados. Selon l’association, 268 communes sont concernees, dont 122 communes d’Ile-de-France.