Écouter ci-dessous : L’ enfant à l’épreuve de la fin de vie
Pour l’enfant, la fin de vie et la mort d’un proche sont plus difficiles à appréhender que pour un adulte. Il est en effet plus vulnérable, moins autonome, et dispose de moins de ressources pour cheminer sur le plan psychique. D’où l’importance de nommer ce qui arrive pour l’aider à donner du sens à cet événement. Il a aussi besoin d‘être reconnu dans ce qu’il vit personnellement et en tant que membre de la famille à part entière. Vivre et partager ensemble l’épreuve tout en permettant à chacune et à chacun de faire face individuellement.
L’adulte n’a pas à cacher sa tristesse. S’il extériorise ses émotions, l’enfant peut s’autoriser à s’exprimer, à pleurer. Quel que soit son âge,l’enfant bien accompagné durant la perte d’un être cher fait l’expérience qu’il n’est pas seul. Il sait qu’il peut compter sur quelqu’un. Sa souffrance est prise en considération. Elle va évoluer avec le temps. En grandissant, il aura besoin d’être soutenu; chaque étape de sa vie étant susceptible de rouvrir la blessure de ce deuil.
Faire le deuil ou plus exactement laisser le deuil se faire ne signifie pas pour autant oublier. Ce processus de cicatrisation naturel permet de passer d’une relation extérieure objective à une relation intérieure subjective. Il s’agit de reconstruire un lien qui sera différent.
Ton parent, ton grand-parent n’est plus là, mais il vit en toi, à travers toi. Le lien avec lui demeure !!!
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