Le souffle de Célestin Freinet

Le souffle de Célestin Freinet

      Cinquante ans après sa disparition, le souffle de Célestin FREINET est encore vivace ; plaidoyer pour une éducation populaire et émancipatrice, en rupture avec « l’école-caserne » faite d’obéissance, de soumission et de conformisme. Les engagements de Célestin FREINET sont exemplaires ;

-Pédagogiques d’abord : il s’inspire des expériences de Maria MONTESSORI, de DECROLY, de PESTALOZZI pour lancer des pratiques innovantes comme l’imprimerie scolaire qui favorise l’expression des enfants mais aussi des promenades qui permettent l’ouverture de la classe sur le monde.La coopérative, les fichiers auto-correctifs dont il est le précurseur donnent du sens aux apprentissages, responsabilisent les enfants qui apprennent ainsi l’autodiscipline, motivée par le tâtonnement expérimental et l’expression libre.

  • Engagement politique ensuite lorsqu’il fonde à Vence en 1935 sa propre école prolétarienne en rupture avec l’éducation nationale qu’il quitte la même année.
  • Engagement pacifiste et internationaliste enfin. Il n’hésite pas à accueillir dans son école des réfugiés de la guerre d’Espagne, entre ensuite dans la Résistance et crée en 1957 la Fédération internationale des mouvements d’école moderne qui réunit tous les deux ans des éducateurs du monde entier.

La pédagogie FREINET met en oeuvre une autre approche de l’enfant et de son éducation. Désormais, l’Institut Coopératif de l’Ecole Moderne (ICEM)  qu’il a initié en 1947 continue d’adapter les techniques qu’il a su promouvoir aux exigences de notre temps tout en associant mobilisation pédagogique et politique au service de l’Humain.

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