La suppression de la clause de compétence générale pour les Conseils Départementaux, la réduction des dotations aux collectivités, il est à craindre que les politiques jeunesse ne soient plus prioritaires. L’avis d’un conseiller régional, dans le « Courrier des Maires ». Au cours des débats sur la loi Notre (fin Août 2015), des élus jeunesse, en partenariat avec des réseaux associatifs, ont lancé un mouvement(1) pour tenter de faire inscrire la jeunesse comme une compétence partagée dans le texte.
Malgré la signature d’amendements en ce sens par plus d’une cinquantaine de députés et le soutien individuel de quelques ministres, cette revendication n’a pas été entendue.
Julien Vaillant, conseiller régional en charge de la jeunesse en Lorraine, cosignataire avec Philippe Meirieu, vice-président de Rhône-Alpes et président de la commission jeunesse de l’ARF, du texte ayant servi de support à ce mouvement, revient sur les enjeux du débat et les conséquences de l’absence de la jeunesse dans le texte de loi.